Saint-Estèphe (Charente)
Saint-Estèphe est une commune associée à Roullet-Saint-Estèphe, dans le département de la Charente.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Estèphe.
Saint-Estèphe | |
La mairie | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Charente |
Arrondissement | Angoulême |
Commune | Roullet-Saint-Estèphe |
Intercommunalité | Communauté de communes de Charente-Boëme-Charraud |
Statut | commune associée |
Maire délégué Mandat |
Katia Beaumatin 2014-2020 |
Code postal | 16440 |
Code commune | 16313 |
Démographie | |
Gentilé | Stéphanois |
Population | 784 hab. (2010) |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 34′ 48″ nord, 0° 00′ 45″ est |
Élections | |
Départementales | Boëme-Échelle |
Historique | |
Date de fusion | |
Commune(s) d'intégration | Roullet-Saint-Estèphe |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.roulletstestephe.fr |
Géographie
Saint-Estèphe est située à 1,5 km à l'ouest de Roullet, à 5 km au sud-est de Châteauneuf-sur-Charente et à 15 km au sud-ouest d'Angoulême.
Toponymie
Le nom de Saint-Estèphe est attesté sous la forme ancienne en latin Sanctus Stephanus in Campania en 1523, ce qui signifie « Saint-Estèphe en Champagne »[1]. Stéphane ou Estèphe, est Étienne, premier martyr, lapidé à Jérusalem en 33[2].
Pendant la Révolution, la commune s'est appelée provisoirement Estèphe[3].
Histoire
Un dolmen est situé à la Boucharderie. Le chemin Boisné, ancienne voie romaine de Saintes à Périgueux, limite la commune au sud.
Le sud de la commune était autrefois recouvert par l'importante forêt de Chardin, qui s'étend encore sur une partie de Claix. Un carrefour de la voie romaine situé dans la forêt était appelé localement Conseil à Néron, car la tradition rapporte que l'empereur Néron, traversant la Gaule, y aurait tenu conseil.
Le logis des Andreaux, non loin du bourg, était possédé au début du XVIIe siècle par la famille Lambert. Par mariage, en 1695, la terre des Andreaux est passée à la famille de Terrasson de Monleau, qui l'a possédée jusqu'au début du XXe siècle.
Sous l'Ancien Régime, la terre de Chardin, principal centre de population, était une seigneurie qui a appartenu à la famille Pissiez, dont un des membres fut garde du corps du roi Charles X[4].
Le , Roullet a absorbé la commune de Saint-Estèphe[5], qui est restée commune associée, à la suite de l'arrêté préfectoral du .
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en [7],[Note 1].
En 2010, la commune comptait 784 habitants.
Remarques
Au recensement de 2007, Saint-Estèphe comptait 689 habitants[9].
Lieux et monuments
L'église paroissiale Saint-Estèphe a été construite à la fin du XIe siècle et modifiée aux XIIe et XIIIe siècles. Elle a été classée monument historique en 1923[10].
Le dolmen de la Boucharderie, daté du Néolithique, appartenant à une personne privée, a été classé monument historique par arrêté du [11].
Personnalités liées à la commune
- Alexandre René Gabriel de Terrasson de Montleau, député et maire de Saint-Estèphe au début du XIXe siècle, ancien propriétaire du domaine des Andreaux (on peut retrouver de nombreuses tombes dans le cimetière du nom de cette famille très présente dans cette commune pendant deux siècles).
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne)
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Jacques Baudet et Jacques Chauveaud, « Toponymie révolutionnaire en Charente », Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, 4e trimestre 1986, p. 272-278 (lire en ligne [PDF] sur andre.j.balout.free.fr, consulté en )
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 326-326
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- [ Calendrier départemental des recensements], sur le site de l'Insee.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années .
- [xls] Insee : recensement 2007 : fiche de synthèse Excel, onglet Communes associées.
- « Eglise de Saint-Estèphe », notice no PA00104477, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « dolmen de la Boucharderie », notice no PA00104475, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Catillus Carol, « Saint-Estèphe », (consulté le )
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