Saint-Flour-de-Mercoire

Saint-Flour-de-Mercoire est une commune française, située dans le nord-est du département de la Lozère en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Flour et Mercoire (homonymie).

Saint-Flour-de-Mercoire

La mairie et l'église Saint-Roch.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Mende
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Allier
Maire
Mandat
Guy Mayrand
2020-2026
Code postal 48300
Code commune 48150
Démographie
Gentilé Saint-Flouriens
Population
municipale
188 hab. (2019 )
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 41′ 47″ nord, 3° 49′ 34″ est
Altitude Min. 954 m
Max. 1 229 m
Superficie 12,17 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Langogne
Législatives Circonscription de la Lozère
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Flour-de-Mercoire
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Flour-de-Mercoire
Géolocalisation sur la carte : Lozère
Saint-Flour-de-Mercoire
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Saint-Flour-de-Mercoire

    Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Donozau, le Langouyrou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Saint-Flour-de-Mercoire est une commune rurale qui compte 188 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 416 habitants en 1891. Ses habitants sont appelés les Saint-Flouriens ou Saint-Flouriennes.

    Géographie

    Localisation

    La commune est située à proximité de la forêt de Mercoire sur un plateau granitique de 1 090 hectares, à 1 000 m d’altitude.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Flour-de-Mercoire[1]
    Langogne
    Rocles Luc
    Cheylard-l'Évêque

    Hameaux et lieux-dits

    Quatre villages composent la commune : les Choisinets, les Huttes, l'Herm et le chef-lieu, Saint-Flour-de-Mercoire.

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[2] : le « ruisseau du Donozau » (16 ha), couvrant 3 communes du département[3].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Flour-de-Mercoire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[I 1],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,1 %), prairies (21,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de la commune est Sant Flor en occitan selon la norme classique et se prononce [sɔ̃'flu(r)].

    Histoire

    Les dames de l'abbaye de Mercoire avaient fondé cette paroisse de Saint-Flour et percevaient la dîme, nommaient le curé et assuraient son traitement.

    La bête du Gévaudan y fit ses premières victimes au cours de l'été 1764.

    Politique et administration

    Liste des maires de Saint-Flour-de-Mercoire
    Période Identité Étiquette Qualité
    (maire en 1981)[7]   Denis Dubois    
    avant 1995  ? Michel Lhermet DVD  
    2001 2008 Jean-François Richard    
    2008 2014 Charles Castanier    
    2014 En cours Guy Mayrand[8] DVD-LR Agriculteur

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].

    En 2019, la commune comptait 188 habitants[Note 3], en diminution de 1,05 % par rapport à 2013 (Lozère : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    182200155246277239303294316
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    318377322344386374374416387
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    384391317260253258232187151
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    165130106109113121155159184
    2015 2019 - - - - - - -
    192188-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 68 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 190 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 470 [I 4] (20 420  dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]2,1 %1,8 %2,4 %
    Département[I 7]5 %6,4 %7,1 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 126 personnes, parmi lesquelles on compte 78 % d'actifs (75,6 % ayant un emploi et 2,4 % de chômeurs) et 22 % d'inactifs[Note 5],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 9]. Elle compte 40 emplois en 2018, contre 42 en 2013 et 38 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 96, soit un indicateur de concentration d'emploi de 42 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 63,8 %[I 10].

    Sur ces 96 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 21 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 88,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Saint-Flour-de-Mercoire se situe sur le parcours que l'écrivain Robert Louis Stevenson a effectué en 1878 et qu'il a relaté dans Voyage avec un âne dans les Cévennes. Il y fit halte dans le hameau de l'Herm[13], que l'actuel GR70, aussi appelé « chemin de Stevenson », traverse en direction de Sagnerousse.

    Au centre du village est érigée la statue de saint Roch, qui protégea les animaux du choléra.

    Le hameau des Choisinets abrite les ruines assez remarquables d'un ancien orphelinat des Frères des écoles chrétiennes, intégrant une église (Sainte-Germaine), le tout datant du milieu du XIXe siècle jusqu'au milieu du XXe. Des travaux de conservation sont entrepris par l'association « Le Choisinaît »[14].

    Théâtre

    Le théâtre de l'Arentelle (« théâtre vicinal ») - les représentations ont lieu principalement hors saison estivale - contribue à maintenir une vie culturelle dans la région. Il est géré par l'association L'Hermine de rien.

    Bâtiments religieux

    La petite église Saint-Roch, bien conservée, possède une nef à deux travées, la seconde décorée d’arcades. Le clocher ancien a été démoli en 1793.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    4. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    5. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Flour-de-Mercoire », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    3. « ZNIEFF le « ruisseau du Donozau » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Fac-similé JO du 15/04/1981., sur Légifrance.
    8. Saint-Flour-de-Mercoire, sur lemonde.fr
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    13. Saint Flour de Mercoire, Office de tourisme de Langogne et de son Canton, communauté de communes du Haut Allier
    14. Association Le Choisinaît.
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