Saint-Georges-Haute-Ville

Saint-Georges-Haute-Ville est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes, et faisant partie de Loire Forez Agglomération.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Georges, Saint Georges (homonymie) et Georges.

Saint-Georges-Haute-Ville

L'église.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Montbrison
Intercommunalité Loire Forez Agglomération
Maire
Mandat
Frédéric Millet
2020-2026
Code postal 42610
Code commune 42228
Démographie
Population
municipale
1 467 hab. (2019 )
Densité 152 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 33′ 18″ nord, 4° 05′ 57″ est
Altitude Min. 400 m
Max. 655 m
Superficie 9,63 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Romain-le-Puy
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Étienne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montbrison
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Georges-Haute-Ville
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Saint-Georges-Haute-Ville
Géolocalisation sur la carte : Loire
Saint-Georges-Haute-Ville
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Georges-Haute-Ville
Liens
Site web saintgeorgeshauteville.fr

    Géographie

    Localisation du village et des communes aux alentours

    La commune de Saint-Georges-Haute-Ville est distante de km de Montbrison[1], sa sous-préfecture, et 35 km de sa préfecture, Saint-Étienne[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Georges-Haute-Ville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Romain-le-Puy, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[6] et 5 438 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (52 %), forêts (24,7 %), zones urbanisées (13 %), terres arables (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (5 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    La voie Bolène, une voie antique et médiévale reliant Lyon à l'Aquitaine, passait par Saint-Georges-Haute-Ville ; l'essentiel de son trajet sur la commune a été repris par la D5, passant du nord au sud par la Roche (au croisement avec la D107 à 800 m au nord-ouest du centre du bourg, sur le cours de la Vidrésonne) ; les Gravières (selon Faure ; lire les Graviers ; sur le cours de la Curraize, immédiatement à l'ouest du bourg) ; Poteau Bleu ; Champ Blanc (côté est de la D5, en face du Champ Blanc) ; Monsupt, au pied de la butte, côté est[12],[c 1].

    Le hameau de Monsupt est une ancienne châtellenie des comtes de Forez. Il en reste les ruines d'un château du XIIe siècle : une tour et la chapelle[12].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981 1983 Michel Roset DVG  
    1983   Marie-Edith Tomasini RPR Conseillère générale du canton de Saint-Jean-Soleymieux (1994-2001)
    mars 2008 mai 2020 Jean-Michel Chatain[13]    
    mai 2020 En cours Frédéric Millet    

    Saint-Georges-Haute-Ville faisait partie de la communauté d'agglomération de Loire Forez de 2003 à 2016 puis a intégré Loire Forez Agglomération.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].

    En 2019, la commune comptait 1 467 habitants[Note 3], en augmentation de 8,67 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    600495499557546560547533584
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    550565554593577580641612705
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    683693702618585602558540522
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    5265166047791 0351 1221 2151 2411 350
    2018 2019 - - - - - - -
    1 4581 467-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Georges de Saint-Georges-Haute-Ville.
    • Tour de Montsupt, vestige du château de Montsupt construit sur la butte volcanique de Montsupt culminant à 647 m. En 1167, Guy II de Forez, alors en conflit avec l'archevêque de Lyon, fait hommage au roi Louis VII pour les châteaux qu'il tenait de lui à Montbrison et à Montsupt. Le comte a aussi fait reconnaître par le roi les autres châteaux de Montarcher, Saint-Chamond, de La Tour-en-Jarez, de Chamousset pour les lui remettre. Enfin le comte demande au roi, pour accroître son fief, les droits régaliens au sein des châteaux de Marcily, de Donzy et de ses dépendances, de Cleppé, de Saint-Priest-en-Jarez, de Lavieu et de Saint-Romain-le-Puy[18].

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Saint-Georges-Haute-Ville et Montbrison », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    2. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Saint-Georges-Haute-Ville et Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Saint-Romain-le-Puy », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. [Faure 1997] Roger Faure, « En suivant la voie Bolène », Village de Forez, nos 71-72, supplément, 25 p., , p. 17 (lire en ligne [PDF] sur forezhistoire.free.fr, consulté en ).
    13. Saint-Georges-Haute-Ville sur le site de l'association des maires de France, consulté le 30 juin 2015.
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    18. Ager Jarensis : Florilège d'actes des comtes de Forez

    Liens externes

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