Saint-Georges (Charente)
Saint-Georges est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Pour les articles homonymes, voir Saint-Georges, Saint Georges (homonymie) et Georges.
Saint-Georges | |||||
La mairie de Saint-Georges. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Confolens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Charente | ||||
Maire Mandat |
Gilbert Ballon 2020-2026 |
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Code postal | 16700 | ||||
Code commune | 16321 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
46 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 20 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 58′ 24″ nord, 0° 16′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 78 m Max. 124 m |
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Superficie | 2,25 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Ruffec (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de la Charente-Nord | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
Localisation et accès
Saint-Georges est une commune du Nord Charente, située à huit kilomètres au sud-est de Ruffec et 37 km au nord d'Angoulême, sur la rive gauche de la Charente, au confluent de l'Argentor.
Le bourg de Saint-Georges, situé entre Verteuil-sur-Charente et Nanteuil-en-Vallée, est aussi à 11 km à l'ouest de Champagne-Mouton et 13 km au nord-est de Mansle[1].
À l'écart des routes principales, la commune est traversée par la D 76, D 187 qui longe l'Argentor, et la D 389, qui se croisent au bourg. La N 10 entre Angoulême et Poitiers passe 6 km à l'ouest (échangeurs de Villegats ou des Nègres)[2].
La gare la plus proche est celle de Ruffec, desservie par des TER et TGV à destination d'Angoulême, Poitiers, Paris et Bordeaux.
Hameaux et lieux-dits
La commune ne compte qu'un seul petit hameau, situé juste à l'est du bourg : les Piaux[2].
Communes limitrophes
Géologie et relief
Géologiquement, la commune est dans le calcaire du Jurassique du Bassin aquitain, comme tout le Nord-Charente. Le Bathonien et le Callovien (Dogger) occupent une grande partie de la surface communale. Le plateau est toutefois recouvert au nord de la commune par des altérites sous forme d'argile à silex (appelée aussi argile rouge à châtaigniers), dépôts du Tertiaire en provenance du Massif central[3],[4],[5].
Le relief de la commune est celui d'un plateau d'une altitude moyenne de 110 mètres compris entre les vallées de l'Argentor au sud et de la Charente à l'ouest. De nombreuses combes vallonnent ce plateau. Le point culminant de la commune est à une altitude de 124 mètres, situé au nord du bourg près de la limite communale. Le point le plus bas est à 78 mètres, situé le long de l'Argentor en limite sud-ouest. Le bourg, surplombant l'Argentor sur sa rive droite, est à cent mètres d'altitude[2].
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par l'Argent-Or, de[7],[Carte 1].
La commune est traversée par l'Argentor, affluent de la Charente sur sa rive gauche à Poursac, qui passe par Nanteuil-en-Vallée et au pied du bourg.
La Font Piaux est une source situé à l'est du bourg, le long de l'Argentor, au pied de la mairie. On trouve aussi deux fontaines avec lavoir au pied du bourg[2].
Gestion des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[8]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [9].
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Urbanisme
Typologie
Saint-Georges est une commune rurale[Note 1],[10]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ruffec, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,4 %), zones agricoles hétérogènes (18,4 %), forêts (13,9 %), prairies (5,2 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
Une forme ancienne, non datée, est Sanctus Georgius prope Vertolium (« Saint-Georges près de Verteuil »)[16].
Georges était un soldat chrétien martyrisé au IVe siècle[17],[18]. Il est traditionnellement représenté par un chevalier terrassant un dragon.
Histoire
Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Saint-Georges (orthographiée dans certains textes Saint-Jeurre) dépendait de la baronnie de Verteuil[19].
Les plus anciens registres paroissiaux remontent à 1694.
Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la ligne de Ruffec à Roumazières. L'industrie était représentée par un moulin à blé sur l'Argentor, le Grand Moulin de Saint-Georges, en partie sur la commune de Poursac[20],[Note 3].
Administration
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2019, la commune comptait 46 habitants[Note 4], en diminution de 16,36 % par rapport à 2013 (Charente : −0,42 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 17,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 45,7 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 28 hommes pour 22 femmes, soit un taux de 56 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
La minoterie du Grand Moulin, appartenant à M. Paillot, une des rares encore en activité en Charente, appartenait à cette même famille au tout début du XXe siècle[20].
Lieux et monuments
- L'église paroissiale Saint-Georges date probablement du XIIe siècle. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 1949[27]. Sa cloche en bronze, datant de 1534, est gravée « SANCTE ANTHONI, INTERCEDE PRO NOBIS. L'AN MIL V XXXIIII. MAISTRE JEHAN BABIN P.ANTHOUNE VERRIER. ANTHOUNETTE PINOT. PIERRE BERNUCHOT ». Elle est classée monument historique au titre objet depuis 1943[28].
- Le dolmen de Pierrefite a livré de la métallurgie chalcolithique[réf. nécessaire].
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le Petit Moulin de Saint-Georges, plus ancien, est situé cent mètres plus en aval.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Saint-Georges » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail.
- Carte du BRGM sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Ruffec », sur Infoterre, (consulté le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Saint-Georges », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le )
- « SAGE Charente », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 225
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 601.
- Boissonnade, Cahiers de doléances de la sénéchaussée d'Angoulême et du siège royal de Cognac pour les états généraux de 1789, Imprimerie nationale, , 556 p. (lire en ligne), p. 473
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 333
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Georges (16321) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
- « Église de Saint-Georges », notice no PA00104501, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Cloche de l'église », notice no PM16000266, base Palissy, ministère français de la Culture
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Catillus Carol, « Saint-Georges », (consulté le )
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