Saint-Germain (Aube)

Saint-Germain est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est. Commune située au sud-ouest de l’agglomération Troyenne, qui présente la particularité d’être composée de trois hameaux bien distincts répartis sur un territoire : Lépine (l'Epine), Chevillèle et Linçon.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Germain.

Saint-Germain
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Troyes Champagne Métropole
Maire
Mandat
Maxime Dusacq
2020-2026
Code postal 10120
Code commune 10340
Démographie
Gentilé Germinois
Population
municipale
2 275 hab. (2019 )
Densité 165 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 15′ 31″ nord, 4° 01′ 57″ est
Altitude Min. 113 m
Max. 252 m
Superficie 13,8 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-André-les-Vergers
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Germain
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Saint-Germain
Géolocalisation sur la carte : Aube
Saint-Germain
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Saint-Germain

    Géographie

    Le Triffoire[1], petit affluent direct de la Seine qu'il rejoint à Troyes, prend naissance la commune. Le Lincon, autre ruisseau.

    Topographie

    Au cadastre de 1828 sont cités : Bochot, Brébant[2], Breton, Courcelles, Chevillèle, Chavan, Crot-aux-Fées, l'Epine, Ferme-Neuve, Fontaine-au-Loup, Lincon, les Marais, la Mission, Moulin-Brûlé, Saint-Barthélemi et Vantrouilly.

    Ses communes limitrophes sont :

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Germain est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Troyes, une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes[6] et 136 438 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,9 %), zones urbanisées (11 %), forêts (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Histoire

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    Patrimoine ecclésiastique

    La seigneurie était à l'abbaye Notre-Dame-aux-Nonnains depuis le don de Linçon et l'Epine par Hugues, comte de Troyes ; donation complétée par Henri II, son petit-neveu, en 1219.

    Jusqu’au XVIe siècle, ni le bourg de Saint-Germain ni celui de Lépine n’étaient pourvus d’église. Par conséquent, les habitants devaient se rendre au hameau de Linçon pour la célébration des offices, seul hameau à posséder son lieu de culte. Cependant, après 400 ans de service, le monument a été démoli en raison de son état devenu trop délabré. C’est à ce moment-là que furent érigées les églises de Saint-Germain et de Lépine autour desquelles fut aménagé un cimetière.

    Saint-Germain formait avec Linçon et Courcelles une communauté tant du point de vue civil que religieux. Les biens communaux étaient, en 1640 : quatre-vingt arpent de bois et broussailles au finage de Messon, plus huit autres arpents au même finage pour y prendre de la "terre rouge" au lieu-dit Berthon. Cinquante arpents d'eau et pâturages au lieu-dit Parfons du finage de Courcelles, quatre arpents de marias et pâturages au Marault de Breban du même finage.

    En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes ; il dépendait de la Mairie royale des Noës.

    Fin XVIIIe, faute de moyens humains pour assurer le bon fonctionnement de leur lieu de culte, les habitants de Lépine ont vu leur église mise en vente pour démolition. Ils se sont alors cotisés pour la racheter en tant que bien privé et ont créé « Le Conseil de Fabrique » pour la gestion de l’édifice.

    La « Fabrique » déterminait tout ce qui appartenait à une église paroissiale, y compris les fonds affectés à son entretien. Elle désignait aussi l’ensemble des membres du « Conseil de fabrique » – « les fabriciens » – qui étaient chargés de l’administration de la paroisse. Parmi eux, trois « marguillers » étaient désignés pour gérer les finances, établir le budget et préparer les réunions. Par la suite, la Fabrique s’est également saisie du presbytère (actuelle impasse Berthelot) qui a été loué à la commune pour le logement de l’instituteur et la tenue de la classe.

    La présence d’une église au hameau de Lépine dénote, à cette époque, de la volonté d’indépendance de ses habitants au regard du bourg de Saint-Germain. Le monument est resté en leur possession pendant plus de 100 ans, jusqu’à la promulgation de la Loi de séparation des Églises et de l'État, où le bâtiment revient à la charge de la commune.

    Aujourd’hui, les églises de Saint-Germain et de Lépine sont dans un état de délabrement. Des fissures apparaissent, des vitraux sont brisés, les murs rapiécés. L’église de Lépine manque même de s’effondrer ; un pilier venant maintenir l’un des pans.

    Patrimoine architectural

    L’habitat traditionnel de la région troyenne se caractérise par son ossature bois, sa forme rectangulaire de plain-pied ainsi que ses ouvertures petites et rares (la porte plus une ou deux fenêtres côté sud).

    Appelé également « chaumine », son toit s’avançait généralement en auvent du côté sud-sud est et s’abaissait en basse-goutte jusqu’à environ 50 cm du sol du côté nord/nord-est.

    Au fur et à mesure des besoins, la maison pouvait s’agrandir et comporter des éléments tels qu’une cave, une pièce pour les animaux, et plus tard une grange. En outre, il se singularisait par son pan à colombage, dont les matériaux de construction étaient bien souvent d’origine locale.

    À Saint-Germain, l’aulne et le peuplier étaient les principales essences de bois utilisées, abondant dans les marais alentour. Quant à la maçonnerie, elle se composait de moellons de craie ou de silex liés avec de l’argile et trouvés sur place. Enfin, le toit était recouvert de chaume.

    Lieux de vie

    La présence du premier maître d’école à Lépine est à noter en 1694 et à Saint-Germain en 1738. Au départ, la classe devait se tenir chez le « recteur ». Plus tard, un décret autorisant les communes a installer l’école dans les presbytères laissés vacants a permis à la Fabrique de louer à la municipalité le bâtiment dont elle disposait.

    Ce n’est qu’à partir de 1895 que l’école communale du hameau de Lépine fut implantée, en bordure de l’actuelle rue Louis-Guillemin, pour remplacer la classe tenue jusqu’alors dans le presbytère. Le bâtiment scolaire reflète de fait l’identité du hameau de Lépine. Même si son potentiel architectural demeure faible, il n’en reste pas moins un élément remarquable à mettre en valeur.

    Le café est un autre lieu important de la vie d’un village. À Saint-Germain, le café de la Poste tenait place également d’épicerie-mercerie et semblait occuper le rôle de centralité. Aujourd’hui, le bâtiment utilisé par la Poste fait l’objet de controverses. Situé au croisement de la RN77 et de la route menant à Lépine, certains le considèrent comme gênant la visibilité des commerces. De par son histoire et sa situation préférentielle dans le bourg, ce lieu contribue pleinement à l’identité patrimoniale de Saint-Germain.

    Héraldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

    d’azur aux cinq châteaux d’argent ordonnées en sautoir, à la crosse épiscopale d’or brochant sur le tout.


    Politique et administration

    Du au 27 fructidor an IX Saint-Germain a été chef-lieu de canton.

    Transports

    Un bus de la TCAT à son terminus Saint Germain-Courcelles.

    La commune est desservie par la ligne 5 des transports en commun de Troyes.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1841 juillet 1870 Joseph Pascal Lefebvre    
    1871 1876 Jacques Doué    
    1876 1878 Justin Bernard    
    1878 1892 Pierre Deniset    
    1892 après 1915 Benjamin Desrust    
    Les données manquantes sont à compléter.
    1947 1977 Louis Guillemin    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Patrick Roher    
    mars 2008 mai 2020 Paul Gaillard[13] DVD Retraité de l'enseignement
    mai 2020 En cours Maxime Dusacq [14] DVD Agriculteur, ancien adjoint
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].

    En 2019, la commune comptait 2 275 habitants[Note 3], en diminution de 0,39 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    565657602596609647630610635
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    619566545545524519498480457
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    449442424399417406438447511
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    4495649851 1161 7632 1522 2702 3872 279
    2014 2019 - - - - - - -
    2 2942 275-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,2 % la même année, alors qu'il est de 27,7 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 104 hommes pour 1 185 femmes, soit un taux de 51,77 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,41 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[19]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ou +
    0,6 
    7,6 
    75-89 ans
    6,8 
    19,5 
    60-74 ans
    19,7 
    22,8 
    45-59 ans
    24,0 
    15,1 
    30-44 ans
    17,1 
    16,2 
    15-29 ans
    14,2 
    18,6 
    0-14 ans
    17,6 
    Pyramide des âges du département de l'Aube en 2018 en pourcentage[20]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8 
    90 ou +
    2 
    7,1 
    75-89 ans
    10,2 
    17,2 
    60-74 ans
    18 
    19,8 
    45-59 ans
    19,3 
    17,9 
    30-44 ans
    17,3 
    18 
    15-29 ans
    16 
    19,2 
    0-14 ans
    17,2 

    Activité économique

    Entre la période 2000-2007, le nombre d'entreprises, tous secteurs confondus, a augmenté de 11,3 % toutefois le secteur de la construction a connu une baisse de ces entreprises dans la commune.

    Au total, 59 entreprises sont implantées dans la commune avec une grande majorité d'entreprises dans le domaine des services et le secteur des commerces.

    Commerces

    Concernant le secteur du commerce, un marché se tient le samedi matin, sur le parking situé rue du commerce (devant le centre commercial).

    La commune recense un salon de coiffure, une boulangerie, un fleuriste, un buraliste/restaurant (Le Germinois : Brasserie, Bar Pizzeria), une auto-école, une boucherie (Frères Huguier). Une grande majorité des commerces se situe Rue du Commerce, véritable vitrine commerciale le long de la RN 77 bénéficiant très largement d’une clientèle de passage.

    Services

    S’agissant des services liés au domaine de la santé publique, la commune compte sur son territoire : une pharmacie, un kinésithérapeute, une infirmière, deux médecins généralistes, deux orthophonistes, une sage-femme, un chirurgien dentiste, un cabinet vétérinaires, un podologue-pédicure et une antenne de l'agence d'aide à domicile (ADMR).

    La DIDAMS (Direction Départementale des Actions Médico-sociales) dispose d’une antenne sur la commune, pour l’intervention d’assistantes sociales ainsi que pour la délivrance de services à la personne.

    Lieux et monuments

    L'église, sous le vocable de Saint Germain d'Auxerre, est commencée par l'est au début du XVIe siècle sur un plan rectangulaire et une abside à cinq pans. Sa tour est de 1856. Sa partie occidentale s'est effondrée en 1936-1937 pour être relevée en 1942. Elle dépendait de l'abbaye Notre-Dame-aux-Nonnains de Troyes[21]. Elle était le siège d'une cure de l'archi-prêtrise de Troyes à la collation de l'évêque, elle avait l'Epine et la chapelle de Saint-Germain pour annexe. La dite chapelle étant disparue en 1499, le curé était un archiprêtre. Elle possède un ensemble de verrières du XVIe siècle :

    • Arbre de Jessé[22],
    • Une passion du Christ[23],
    • Une grisaille[24].

    Culture

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Triffoire ( F0762000 ) », consultée le 12 novembre 2015.
    2. Aussi dit Bréban.
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Troyes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. Site officiel de la préfecture de l'Aube
    14. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21598566
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    19. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Germain (10340) », (consulté le ).
    20. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Aube (10) », (consulté le ).
    21. Marguerite Beau, Essai sur l'architecture religieuse de la Champagne méridionale auboise hors Troyes, Troyes, La Renaissance, 1991.
    22. « verrière », notice no IM10000283, base Palissy, ministère français de la Culture
    23. « verrière », notice no IM10000280, base Palissy, ministère français de la Culture
    24. « verrière », notice no IM10000285, base Palissy, ministère français de la Culture

    Liens externes

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