Saint-Hilaire-la-Gravelle

Saint-Hilaire-la-Gravelle est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire. Elle appartenait au canton de Morée, et depuis la réforme territoriale, elle a rejoint le canton du Perche.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Hilaire.

Saint-Hilaire-la-Gravelle

Le Loir.

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté de communes du Perche et Haut Vendômois
Maire
Mandat
Rémi Penais
2020-2026
Code postal 41160
Code commune 41214
Démographie
Gentilé Gravellois ou Saint-Hilairiens
Population
municipale
685 hab. (2019 )
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 55′ 31″ nord, 1° 12′ 27″ est
Altitude Min. 87 m
Max. 172 m
Superficie 17,57 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vendôme
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Perche
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Hilaire-la-Gravelle
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Hilaire-la-Gravelle
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Saint-Hilaire-la-Gravelle
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Saint-Hilaire-la-Gravelle

    Localisée au nord du département, la commune fait partie de la petite région agricole « les Vallée et Coteaux du Loir », bordée au nord par un coteau raide et au sud par les coteaux en pente douce.

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 20 en 1988, à 0 en 2000, puis à 7 en 2010.

    Ses habitants s'appellent les Gravellois ou les Saint-Hilairiens.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : le dolmen de la Couture.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune de Saint-Hilaire-la-Gravelle se trouve au nord du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole des Vallée et Coteaux du Loir[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 38,3 km de Blois[3], préfecture du département, à 18 km de Vendôme[4], sous-préfecture, et à 30,2 km de Savigny-sur-Braye, chef-lieu du canton du Perche dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Cloyes-sur-le-Loir[6].

    Les communes les plus proches sont[7] : Morée (3,2 km), Fréteval (4,1 km), Saint-Jean-Froidmentel (4,3 km), Brévainville (6,5 km), Busloup (6,6 km), Lignières (6,8 km), Villebout (7,5 km), Moisy (km) et Cloyes-sur-le-Loir (8,3 km) (Eure-et-Loir).

    La commune est desservie par la ligne de chemin de fer Brétigny - Tours ainsi que par la route nationale 10.

    Lieux-dits et écarts

    • l'Anerie
    • le Bois Normand
    • la Bourdoisière
    • la Cavée
    • le Chêne-Vert
    • les Cours
    • l'Enfer
    • le Langault
    • la Mauditière
    • les Noyers
    • Rouge Terre
    • les Vaux.

    Paysages et relief

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la vallée amont du Loir », dans la vallée du Loir[10].

    Le Loir en amont de Vendôme dessine un généreux couloir, plutôt régulier, qui ne s'élargit vraiment qu'à l'approche de Vendôme. Les coteaux, souvent trop raides pour être cultivés, bordent la vallée d'un net liseré sombre et boisé. Lorsqu'ils sont plus arrondis, comme à Morée, ils sont cultivés jusqu'à leur sommet et rejoignent progressivement les plateaux de Beauce. Ces reliefs doux et élégants sont fragiles et sensibles à toute implantation nouvelle de bâtiments. Le fond, aplani, est majoritairement dévolu aux cultures[11].

    L'altitude du territoire communal varie de 87 mètres à 172 mètres[12],[13].

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Saint-Hilaire-la-Gravelle.

    La commune est drainée par le Loir (3,619 km), la Vallée de la Guette et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 14,53 km de longueur totale[14].

    Le Loir traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de 317,4 km, il prend sa source dans la commune de Champrond-en-Gâtine (Eure-et-Loir) et se jette dans la Sarthe à Briollay (Maine-et-Loire), après avoir traversé 86 communes[15]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[16].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5 °C : 4 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,4 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 707 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

    La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[17].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[17]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[18],[19],[20].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Hilaire-la-Gravelle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[21],[22],[23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vendôme, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 57 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[14].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[26],[27].

    En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan d'occupation des sols approuvé, un plan local d'urbanisme était en révision[28].

    Habitat et logement

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Hilaire-la-Gravelle en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (11,3 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (79,3 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

    Le logement à Saint-Hilaire-la-Gravelle en 2016.
    Saint-Hilaire-la-Gravelle[29] Loir-et-Cher[30] France entière[31]
    Résidences principales (en %) 82,9 74,5 82,3
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 11,3 18 9,6
    Logements vacants (en %) 5,8 7,5 8,1

    Risques majeurs

    Le territoire communal de Saint-Hilaire-la-Gravelle est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Loir ou par ruissellement), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible) Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[32],[33].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune de Saint-Hilaire-la-Gravelle.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains[32]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[34]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[35].

    Les crues du Loir sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent générer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1665 (4 m à l'échelle de Vendôme), 1784 (2,84 m), 1961 (2,90 m) et 2004 (m). Le débit maximal historique est de 256 m3/s et caractérise une crue de retour cinquantennal[36]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Loir[37].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[38].

    Histoire

    Nouvelle organisation territoriale

    Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[39], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Saint-Hilaire-la-Gravelle devient formellement « commune de Saint-Hilaire-la-Gravelle »[39],[40].

    En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Morée et au district de Vendôme[40]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[41],[42]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[41]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[43]. Saint-Hilaire-la-Gravelle est alors rattachée au canton de Morée et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[44],[40],[45]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

    Époque contemporaine

    Dépendant initialement de la seigneurie de Fréteval, elle passe au XIIe siècle sous le contrôle de l'abbaye de Marmoutier, après un don fait en 1105.

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Bois-Hilaire[46].

    La commune a perdu 28 soldats durant la Première Guerre mondiale (9 en 1914, 9 en 1915, 5 en 1916, 3 en 1917, 2 en 1916)[47]. Trois noms sont inscrits sur le monument aux morts pour la Seconde Guerre mondiale.

    La société Cibié installe en 1938 une usine pour la fabrication de deux roues. L'usine sera fermée en 1990.

    Politique et administration

    L'église communale.

    Découpage territorial

    La commune de Saint-Hilaire-la-Gravelle est membre de la communauté de communes du Perche et Haut Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [48].

    Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton du Perche depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[49] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[50].

    Conseil municipal et maire

    Le conseil municipal de Saint-Hilaire-la-Gravelle, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[51] avec listes ouvertes et panachage[52]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[53].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 1795 Pédany    
    1795 1797 Germon    
    1797 1802 Joseph-André Mélinet    
    1802 1807 Toussaint Deniau    
    1807 1816 Jacques Couanet    
    1816 1866 Simon Géray    
    juin 1866 1879 Louis-Emilien Géray    
    1879 1881 Denis Blanchet    
    1881 1905 Lucien Géray    
    1905   Lantenant    
    1945 1970 Clément Héron    
    1970 1971 André Le Cocguen    
    1971   Pierre Gasnier    
      1983 Monique Monnot    
    1983   Pierre Gasnier    
    mars 2001 mars 2008 Paulette Dupont    
    mars 2008 juin 2010 Michel Esnault    
    juin 2010 avril 2014 Ghislaine Engelhart    
    avril 2014 juillet 2020 Dominique Maroye-Patignier[54]   Retraitée de l'enseignement
    juillet 2020 En cours Rémi Penais[54],[55]   Agriculteur sur moyenne exploitation
    Les données manquantes sont à compléter.

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[56].

    Alimentation en eau potable

    Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[57]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Freteval qui assure le service en régie[58].

    Assainissement des eaux usées

    En 2019, la commune de Saint-Hilaire-la-Gravelle gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de régie à autonomie financière[59]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[60] : « Les Terres Noires », un équipement utilisant la technique de l'aération par boues activées, dont la capacité est de 933 EH, mis en service le [61].

    L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[62]. La communauté de communes du Perche et Haut Vendômois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[63].

    Sécurité, justice et secours

    La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Pezou qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[64].

    En matière de justice, Saint-Hilaire-la-Gravelle relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[65], de la cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[66].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[68].

    En 2019, la commune comptait 685 habitants[Note 6], en diminution de 0,44 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    611651676699781804755817822
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    795858885755771743709702757
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    738687660607533576511450540
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    537558556663648687697690689
    2015 2019 - - - - - - -
    716685-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[69].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,7 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 330 hommes pour 371 femmes, soit un taux de 52,92 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[70]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    0,8 
    10,2 
    75-89 ans
    10,2 
    21,3 
    60-74 ans
    26,0 
    24,4 
    45-59 ans
    18,1 
    16,5 
    30-44 ans
    17,8 
    10,5 
    15-29 ans
    7,6 
    16,5 
    0-14 ans
    19,5 
    Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2018 en pourcentage[71]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1 
    90 ou +
    2,5 
    9 
    75-89 ans
    11,7 
    19,1 
    60-74 ans
    19,7 
    21 
    45-59 ans
    20,2 
    16,8 
    30-44 ans
    16,4 
    15,3 
    15-29 ans
    13,3 
    17,8 
    0-14 ans
    16,2 

    Économie

    Secteurs d'activité

    Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Saint-Hilaire-la-Gravelle selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[72] :

    Établissements actifs par secteur d'activité au .
    total % com (% dep[73]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
    Ensemble 90 100,0 (100) 78 9 1 2 0
    Agriculture, sylviculture et pêche 7 7,8 (11,8) 6 1 0 0 0
    Industrie 11 12,2 (6,5) 9 1 0 1 0
    Construction 4 4,4 (10,3) 3 0 0 1 0
    Commerce, transports, services divers 64 71,1 (57,9) 59 4 1 0 0
    dont commerce et réparation automobile 11 12,2 (17,5) 10 1 0 0 0
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 4 4,4 (13,5) 1 3 0 0 0
    Champ : ensemble des activités.

    Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (64 entreprises sur 90). Sur les 90 entreprises implantées à Saint-Hilaire-la-Gravelle en 2016, 78 ne font appel à aucun salarié, 9 comptent 1 à 9 salariés, 1 emploie entre 10 et 19 personnes et 2 emploient entre 20 et 49 personnes.

    Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[74].

    Agriculture

    En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[75]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[76]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 22 en 1988 à 7 en 2000 puis à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 33 ha en 1988 à 74 ha en 2010[75]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Hilaire-la-Gravelle, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l'agriculture à Saint-Hilaire-la-Gravelle (41) entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[75]
    Nombre d'exploitations (u) 22 7 7
    Travail (UTA) 18 10 10
    Surface agricole utilisée (ha) 731 461 517
    Cultures[77]
    Terres labourables (ha) 653 418 489
    Céréales (ha) 432 s 279
    dont blé tendre (ha) 308 s 182
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 31 10
    Tournesol (ha) 110 s
    Colza et navette (ha) 52 s s
    Élevage[75]
    Cheptel (UGBTA[Note 7]) 230 156 183

    Produits labellisés

    Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[78], les volailles de l’Orléanais[79] et les volailles du Maine[80],[81].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Héraldique

    Blason
    Écartelé : au premier d'argent à la mitre de pourpre croisée du champ, soutenue d'une tête de crosse d'évêque aussi de pourpre; au deuxième d'azur à la grappe de raisin et à la gerbe de blé, le tout d'or, rangées en bande, au troisième d'azur à la truite courbée contournée en pal et au rencontre de cerf, le tout d'argent, également rangés en bande, au quatrième d'argent au dolmen de sable ; sur le tout: mi-taillé : au I d'argent au chef de gueules et au lion d'azur armé, lampassé et couronné d'or brochant, au II de gueules aux trois croissants d'argent, à la barre de sable, chargée de trois coquilles d'or dans le sens de la barre, brochant sur la ligne de partition.
    Détails
    Création : R.G BOUVET. Adopté en 1990.

    Bibliographie

    • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
    • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
    • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
    • Claude Leymarios (dir.): Histoire en images, le Canton de Morée, Joué-les-tours, Alan Sutton, 2001

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    7. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

    Références

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    82. « Dolmen de Langault », notice no PA00098581, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    83. La fiche Mérimée le confond avec le Dolmen de Langault situé à environ 400 mètres au nord-est.
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