Saint-Ignat
Saint-Ignat (Sent Inhaç en occitan) est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand.
Pour les articles homonymes, voir Ignat.
Saint-Ignat | |||||
L'église. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Riom | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Riom Limagne et Volcans | ||||
Maire Mandat |
Philippe Cartailler 2020-2026 |
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Code postal | 63720 | ||||
Code commune | 63362 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
915 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 60 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 55′ 27″ nord, 3° 16′ 31″ est | ||||
Altitude | Min. 292 m Max. 331 m |
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Superficie | 15,37 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Clermont-Ferrand (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aigueperse | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | saint-ignat.fr | ||||
Géographie
Localisation
Saint-Ignat est située sur la plaine de la Limagne.
Elle est composée des villages de Buxerolles[1], Champeyroux, Tyrande, Villeneuve-l'Abbé, la Côte Rouge[2].
Sept communes sont limitrophes[3] :
Hydrographie
La commune est traversée par la Morge[3], affluent rive gauche de l'Allier long de 68,36 km[4] prenant sa source à Lachamp (commune de Manzat) et se jetant dans l'Allier à Vialle (commune de Luzillat). Celle-ci traverse quatre des six villages de la commune (Champeyroux, Buxerolles, Villeneuve-l'Abbé et la Côte Rouge)[SIG 1].
Il existait un moulin à Champeyroux (où il subsiste encore les ruines), et à Buxerolles subsistent les anciennes vannes et le moulin servant à dévier l'eau et réguler le débit[SIG 1].
Voies de communication et transports
Les routes départementales 17 (Martres-sur-Morge – Maringues), 17b (Tirande), 84 (Martres-sur-Morge – Entraigues), 210 (Ennezat – Thuret), 327 (vers Buxerolles et Saint-Laure), 428 (vers Clerlande) et 429 (vers Surat et Ennezat par Villeneuve-l' Abbé) traversent la commune[3].
La ligne 70 du réseau interurbain du département du Puy-de-Dôme (reliant Clermont-Ferrand à Thuret) dessert le village de Champeyroux. Les autocars s'arrêtent sur l'arrêt aménagé de la route départementale 210[5].
Saint-Ignat est desservie par le transport à la demande (TAD) du réseau urbain RLV Mobilités. La ligne TAD 4 relie le bourg à Ennezat, où est possible une correspondance avec la ligne régulière 3 du réseau[6].
Urbanisme
Typologie
Saint-Ignat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (87,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,2 %), zones agricoles hétérogènes (14 %), zones urbanisées (7,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom « Saint-Ignat » vient d'Ignatus, évêque d'Antioche et martyr au IIe siècle[SIG 2].
Histoire
Saint-Ignat était un petit fief où se trouvait quelques maisons de serfs qui se blotissaient contre l'ancien château de Saint-Ignat. Elle a été construite en forme d'étoile à sept branches avec Saint-Ignat en son centre, Buxerolles, Champeyroux, Tyrande et Villeneuve-l'Abbé (quatre hameaux de la commune), Maringues et Martres-sur-Morge[SIG 2].
Certains chemins de terre ont été supprimés à la suite des remembrements ou transformés en routes départementales[SIG 2].
Dans la nuit du , deux bombardiers Lancaster sont rentrés en collision, et l'un d'eux, le Lancaster ND527 s'est écrasé dans la commune de Saint-Ignat, dans un chemin, entre les routes départementales 429 et 17, entraînant la mort de l'équipage composé de sept combattants anglais et canadiens[13]. L'autre appareil s'est écrasé à Surat.
L'hélice du bombardier est conservée dans le centre de Saint-Ignat, et une stèle commémorative est dressée sur le lieu de l'accident.
Politique et administration
Découpage territorial
Saint-Ignat dépendait du district de Riom en 1793 puis de l'arrondissement de Riom depuis 1801, ainsi que du canton d'Ennezat de 1793 (renommé entre-temps Ennozat)[14] à 2015 ; à la suite du redécoupage cantonal de 2014, la commune est rattachée au canton d'Aigueperse[15].
Saint-Ignat faisait partie, jusqu'en 2016, de la communauté de communes de Limagne d'Ennezat, laquelle a fusionné le avec les communautés de communes Riom-Communauté et Volvic Sources et Volcans pour former la communauté de communes Riom Limagne et Volcans, devenue le communauté d'agglomération. Le conseil municipal, réuni en , a approuvé cette fusion[SIG 3].
Liste des maires
Équipements et services publics
Enseignement
Saint-Ignat dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère une école située à Champeyroux[SIG 4].
Les élèves poursuivent leur scolarité au collège de Maringues[20] puis au lycée Virlogeux de Riom pour les filières générales et sciences et technologies du management et de la gestion (STMG), au lycée Pierre-Joël-Bonté de Riom ou au lycée Jean-Zay à Thiers pour la filière sciences et technologies de l'industrie et du développement durable (STI2D)[21].
Justice
Saint-Ignat dépend de la cour d'appel de Riom, du tribunal de proximité de Riom et des tribunaux judiciaire et de commerce de Clermont-Ferrand[22].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].
En 2019, la commune comptait 915 habitants[Note 4], en augmentation de 10,37 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Saint-Ignat ne compte aucun édifice protégé aux monuments historiques[26], ni lieu ou monument répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[27]. Par ailleurs, elle compte quatre objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[28] mais aucun objet répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[29].
Patrimoine religieux
L'église de la Translation Saint-Martin (au chef-lieu) fut à l'origine une chapelle, dont ne subsistent plus que des tourelles de chaque côté du clocher. Seule la nef, datée des XIVe et XVe siècles, est d'origine. Clocher, chœur et chapelles latérales sud ont été réalisés au XIXe siècle[SIG 5]. Les objets protégés sont :
- quatre chandeliers de 1575, classés au titre objet le [30] ;
- une cloche en bronze, de 1564, classée au titre objet le [31] ;
- un bas-relief représentant l'Adoration des Mages, la descente de croix et le tombeau du Christ, du XIIe siècle, classé au titre objet le [32] ;
- un reliquaire-monstrance, des XVe et XVIe siècles, classé au titre objet le [33].
On retrouve également une réplique de la grotte de Lourdes, derrière la salle des fêtes, ainsi que plusieurs croix monumentales[SIG 5] :
- croix de la place, au chef-lieu (XIXe siècle) ;
- croix de mission, au chef-lieu (1776) ;
- croix de chemin, sur la D 17 vers Martres-sur-Morge (XVe siècle) ;
- croix de village, rue du Château-d'Eau à Champeyroux (XVIIIe siècle) ;
- croix commémorative, place Jean-et-Marie-Darenne à Champeyroux (1927) ;
- croix de village, à Buxerolles (XVe et fin du XVIIe siècle), la plus ancienne de la commune ;
- croix de carrefour, à Tirande ;
- croix de place, à Villeneuve-l'Abbé (1723).
Patrimoine civil
- Monuments aux morts :
- Lavoir, à Champeyroux[SIG 6].
- Fontaine, à Champeyroux[SIG 6].
- Moulin, à Champeyroux, propriété privée[SIG 6].
- Four, à Champeyroux, toujours en service[SIG 6].
- Pont-bascule, à Champeyroux et Tirande[SIG 6].
- Pigeonniers, à Saint-Ignat, Buxerolles et Tirande[SIG 6].
- Four à Buxerolles, toujours en service.
Patrimoine militaire
Personnalités liées à la commune
Buxerolles a connu plusieurs personnalités religieuses comme Le Chanoine Busson[34].
Les soins Médicaux Jadis
Jadis le soins des malades incombaient à la femme. Chaque famille possédé une certaine connaissance des plantes.
Les maladies qui était soignés sur place était les : Les Plaies variqueuses, teignes, Maux de tète, Maux de seins après les couches.
Les mauvais rhumes ou un commencement de poitrine était soigné avec un remède fait de limaces, Contre les maux de dents, maux d'yeux, Rhumatismes, On employait des taupes[34].
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- La caserne de pompiers, regroupant les communes de Saint-Ignat, Saint-Laure et Surat, porte son nom[SIG 1].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Site de la mairie
- « Présentation de la commune » (consulté le ).
- « Patrimoine local » (consulté le ).
- Séance du conseil municipal du [PDF] (consulté le 6 octobre 2016).
- « Ecole » (consulté le ).
- « Patrimoine religieux » (consulté le ).
- « Patrimoine civil » (consulté le ).
- « Patrimoine militaire » (consulté le ).
Autres sources
- cf. Marcel Laurent Œuvre/articles/Bulletin Historique & Scientifique de l’Auvergne (BHSA)/BHSA665, Sur les livres de comptes d'un meunier de Buxerolles (1793-1844)
- « Saint-Ignat », Communauté de communes de Limagne d'Ennezat (consulté le ).
- Carte de Saint-Ignat sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le 6 octobre 2016).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - la Morge (K27-0300) » (consulté le ).
- « Clermont-Ferrand – Ennezat – Thuret » [PDF], sur puy-de-dome.fr, Conseil départemental du Puy-de-Dôme (consulté le ).
- « RLV Mobilités 2018-2019 : Mon Guide Bus » [PDF], sur rlv-mobilites.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Lancaster ND527 (lieu du crash) », sur Aérostèles (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Décret no 2014-210 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Puy-de-Dôme, sur Légifrance.
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
- Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 34 (édition du Puy-de-Dôme).
- Trombinoscope des élus de Riom Limagne et Volcans [PDF], sur le site de la communauté de communes Riom Limagne et Volcans (consulté le 10 octobre 2017).
- « SECTORISATION - DEPARTEMENT du PUY-DE-DÔME » [PDF], Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
- « Sectorisation des lycées - Département du Puy-de-Dôme » [PDF], Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
- « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur annuaires.justice.gouv.fr, Ministère de la Justice (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Liste des monuments historiques de Saint-Ignat », base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Liste des lieux et monuments de Saint-Ignat répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Liste des monuments historiques de Saint-Ignat », base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Liste des objets à Saint-Ignat répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Palissy, ministère français de la Culture.
- « 4 chandeliers », notice no PM63000873, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « cloche », notice no PM63000872, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « bas-relief : l'Adoration des Mages, la Descente de Croix, tombeau du Christ (le) », notice no PM63000871, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « reliquaire-monstrance », notice no PM63000870, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Bulletin municipal 1997, Saint-Ignat, , 60 p., p. 5.
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