Saint-Jean-aux-Amognes
Saint-Jean-aux-Amognes est une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté à 15km de Nevers. Les habitants se nomment les Johannais.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Jean.
Saint-Jean-aux-Amognes | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Nevers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Amognes Cœur du Nivernais | ||||
Maire Mandat |
Robert Vincent 2020-2026 |
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Code postal | 58270 | ||||
Code commune | 58247 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Johannais | ||||
Population municipale |
484 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 27 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 00′ 58″ nord, 3° 20′ 08″ est | ||||
Altitude | Min. 208 m Max. 306 m |
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Superficie | 18,02 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nevers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Guérigny | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Hydrographie
Ce village au cœur des Amognes est arrosé par le ruisseau " Des Forges ". Il est à une altitude de 250 mètres.
Villages, hameaux, lieux-dits, écarts
- Le Bourg - Céoby - Cougny (Coriaco) - Le Crôt - Lichy (Luxiaco)- Le Pérou - Neufond - Saint-Péraville - Séjean - Sury - Prijat - Trélaigues - le Gressy
Communes limitrophes
Montigny-aux-Amognes | Saint-Sulpice | Saint-Firmin | ||
Sauvigny-les-Bois | N | Saint-Benin-d'Azy | ||
O Saint-Jean-aux-Amognes E | ||||
S | ||||
La Fermeté |
Urbanisme
Typologie
Saint-Jean-aux-Amognes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,3 %), prairies (36,3 %), forêts (10,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Des éléments de tuiles à rebord, ainsi que des médailles de l'époque gallo-romaine atteste de l'occupation des lieux dès cette époque. Le hameau de Cougny, dépendait de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, possession confirmée en 1164, par une bulle du pape Alexandre III, alors réfugié en France[8], " Ecclesiam Coriaco ".
Saint-Péraville, était autrefois une paroisse (Saint-Père-la-Ville), avec un prieuré fondé en 1062, et qui fut possession de l'abbaye de Cluny.
En 1090, Hugues de Montignac fait don de l'église et de la cure de Lichy (Ecclesiam cum curte de Luxiaco) afin de contribuer à la création du prieuré de Saint-Etienne de Nevers[9]. La paroisse est connue sous le nom de Saint-Jean de Lichy dès 1232 (Parrochia Beati Johannis de Lissiaco)[10] et ce jusqu'à la Révolution[11]. C'est en 1725, que la paroisse de Saint-Péraville est rattachée à celle de Saint-Jean de Lichy. Avant la Révolution française, Saint-Jean de Lichy était une annexe de la commanderie du Feuilloux, elle-même dépendante de la commanderie de La Croix-au-Bost[12],[13]. Quant au fief, il relevait de la châtellenie de Nevers[11].
Saint-Jean de Lichy devient la commune de Jean-aux-Amognes pendant la période révolutionnaire puis Saint-Jean-aux-Amognes
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2019, la commune comptait 484 habitants[Note 3], en diminution de 6,2 % par rapport à 2013 (Nièvre : −5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- Château de Sury[18] : Le château de Sury a été construit à Saint-Jean-aux-Amognes dans la première moitié du XVIIe siècle, et il est devenu la propriété de la famille Milliet de Faverges à la fin du XVIIIe siècle.
- Ancienne gare du Tacot : cette gare inaugurée en 1910 était située sur la ligne Nevers-Corbigny. Elle passait notamment vers les villages voisins comme Montigny-aux-Amognes et Saint-Benin d'Azy. Son activité fut arrêtée dans les années 1930. Aujourd'hui, le chemin reliant la mairie à l'ancienne gare du Tacot est appelé "Chemin de la gare".
- Religieux
Personnalités liées à la commune
Manifestations, loisirs et activités
- La foire de printemps[20] : la place du village est occupée durant un dimanche pour la présentation de producteurs et artisans locaux. Il est aussi proposé un vide-greniers (gratuit) qui s'étend sur la route principale du Bourg. Cet événement est organisé par le Comité des fêtes de Saint-Jean-Aux-Amognes.
- Club Hippique de Cougny
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nevers », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun, Charte n°XVIII.
- Archives communales de Nevers : Droits et privilèges de la commune de Nevers, Imprimerie de I. M. Fay, , 220 p. (lire en ligne), p. 151La charte de fondation du prieuré est datée 1090, cf. p. 152, la trentième année du règne de Philippe Ier. Y figure Hugues III de Champallement, évêque de Nevers qui abdique l'année suivante et Guillaume Ier de Nevers..
- Marie-Thérèse Morlet, Les Noms de personne sur le territoire de l'ancienne Gaule, Centre National de la recherche scientifique, , 563 p. (présentation en ligne), p. 108L'ouvrage indique une date erronée (1097) pour la première mention de l'église de Lichy, confusion avec la date de consécration d'une église dans le document juste après. L'erreur figure déjà chez Soultrait dans le Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, 1865. cf. Archives communales de Nevers, 1858.
- Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre comprenant les noms de lieu anciens et modernes, , 246 p. (lire en ligne), p. 166.
- Léopold Niepce, Le Grand-Prieuré d'Auvergne : Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Lyon, Librairie Générale Henri Geors, , XI-352 p. (OCLC 422251418, présentation en ligne), p. 301Chapelle Notre-Dame de l'Hospital de Saint-Jean de Lichy.
- Georges Guigue et Claude Faure, Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 - Rhône : 48 H 703 à 48 H 2400 : Ordre de Malte, Langue d'Auvergne, Henri Georg, (présentation en ligne), p. 183-184Dîme de Sainct-Jehan de Lichy, Sainct-Christophe d'Azy et Sainct-Begnyn d'Azy ; Chapelle de Saint-Jean de Lissy, paroisse Saint-Christophe d'Azy. On trouve également dans le premier volume de cet inventaire « L'Hospital de Nostre-Dame de St-Christophe d'Arcy », membre de la Croix-au-Bost en 1674..
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Chateau de Sury ».
- Jacqueline Clouet, Trésors cachés des églises de la Nièvre, La Camosine, 1990, notice n°31, p.48/160.p.
- Centre France, « Saint-Jean-aux-Amognes - Le retour de la foire de printemps », sur www.lejdc.fr, (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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