Saint-Jeure-d'Andaure

Saint-Jeure-d'Andaure est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Jeure-d'Andaure

Le village.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Tournon-sur-Rhône
Intercommunalité Communauté de communes Val'Eyrieux
Maire
Mandat
Aline Dubouis
2020-2026
Code postal 07320
Code commune 07249
Démographie
Population
municipale
95 hab. (2019 )
Densité 7,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 02′ 50″ nord, 4° 27′ 32″ est
Altitude Min. 528 m
Max. 1 124 m
Superficie 13,28 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Haut-Eyrieux
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Jeure-d'Andaure
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Jeure-d'Andaure
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Saint-Jeure-d'Andaure
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Jeure-d'Andaure

    Le village, de taille modeste, dispose d'un temple protestant et d'une église.

    Géographie

    La commune est située entre le plateau du Vivarais-Lignon (à plus de 1 000 m d'altitude) et la vallée du Doux.

    Communes limitrophes

    Saint-Jeure-d'Andaure est limitrophe de six communes[1], toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :

    Rochepaule Lafarre
    Devesset N
    O    Saint-Jeure-d'Andaure    E
    S
    Saint-Agrève Désaignes Labatie-d'Andaure

    Climat

    L'hiver est rude, il est fréquent que la burle forme des congères sur les routes.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Jeure-d'Andaure est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,8 %), prairies (17,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    L'histoire de la commune de Saint-Jeure d'Andaure n'a pas de grandes particularités. [style à revoir]

    Toponymie

    Peut-être ce mot d'Andaure associé aux noms de Saint-Jeure et de Labâtie un peu plus bas, il existe deux hypothèses :

    • la première est que ce fut là tout simplement le nom porté autrefois par une noble famille du pays qui se distingua par sa générosité. Le Sieur du pays donnait tout simplement le droit de chasser, pêcher et prendre du bois sur ses terrains et fit de nombreux legs ;
    • la deuxième vient sûrement du nom du vent en occitan qui se dit aouro, auro (du latin aura), précédé de and/andé variante occitane de amb, « avec ». Andaure signifierait donc « avec le vent ».

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mai 2020 Henri Seneclauze[9]   Retraité salarié du secteur privé
    mai 2020 en cours Aline Dubouis[10]   Commerçante
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].

    En 2019, la commune comptait 95 habitants[Note 2], en diminution de 12,04 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6425897207317517509009061 015
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8839329249429791 0021 0241 0401 037
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 026951847689647628556464352
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    28723417614394969393106
    2017 2019 - - - - - - -
    10295-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Les animations par le comité des fêtes sont :

    • concours de pétanque le 13 juillet ;
    • bal et feu d'artifice le 27 juillet ;
    • foire agricole.

    Économie

    Spécialités locales : picodon (AOC), charcuterie, châtaignes, bière artisanale de Saint-Agrève, miel de sapin et fruits de la vallée.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Calvaire et vue sur le village

    Au centre du village se trouvent l'église, le temple, la mairie et un restaurant. En termes d'hébergement touristique, il existe deux gîtes loués par la mairie.

    On peut y voir également une maison forte du XVIIe siècle encore visible au lieu-dit Laurençon. Elle peut être visitée lors des journées du patrimoine.

    Une autre maison de caractère (Le Besset) est en pleine mutation : elle offrira aux visiteurs une exposition de sculptures et de peintures. C'est une galerie d'art contemporain qui comprend un parc de sculptures sur 25 hectares.

    Louis Chapuis, enfant du village, a redessiné les plans de l'église lors de sa réfection au début du siècle dernier. L'église abrite une ancienne chaire.

    Deux circuits pédestres ont vu le jour en 2009, avec au départ une aire de pique-nique et un point d'eau.

    Personnalités liées à la commune

    • Lucie Vareilles, (1916-2010), agricultrice, sujet principal du film documentaire "Lucie, après moi le déluge" est née et a passé sa vie dans la commune.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), « Communes - Géoportail », sur http://www.geoportail.gouv.fr, (consulté le )
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Répertoire national des élus (RNE) - version de juillet 2020, consulté le 3 juillet 2020
    10. « Répertoire national des élus (RNE) - version octobre 2021 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Liens externes

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