Saint-Just-la-Pendue

Saint-Just-la-Pendue est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

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Saint-Just-la-Pendue

La rue centrale.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Roanne
Intercommunalité Communauté de communes du Pays entre Loire et Rhône
Maire
Mandat
Romain Coquard
2020-2026
Code postal 42540
Code commune 42249
Démographie
Population
municipale
1 656 hab. (2019 )
Densité 83 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 53′ 42″ nord, 4° 14′ 38″ est
Altitude Min. 428 m
Max. 637 m
Superficie 19,88 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Roanne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Coteau
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Saint-Just-la-Pendue
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Saint-Just-la-Pendue
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Saint-Just-la-Pendue
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Just-la-Pendue
Liens
Site web saint-just-la-pendue.fr

    Géographie

    La commune de Saint-Just-la-Pendue appartient au canton du Coteau, à l'arrondissement de Roanne, au département de la Loire et est en France. Les habitants de Saint-Just-la-Pendue étaient au nombre de 1640 au recensement de . La superficie est de 19,9 km². Saint-Just-la-Pendue porte le code Insee 42249 et est associée au code postal 42540. Elle se situe géographiquement à une altitude de 582 mètres environ.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Just-la-Pendue est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (62,8 %), zones agricoles hétérogènes (22,1 %), forêts (7,3 %), zones urbanisées (4 %), terres arables (3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Le nom de santo justo la pendua figure dès le XIe siècle dans le cartulaire de l'abbaye de Savigny. Le surnom de "La pendue" qui a traversé les siècles sans changement, a beaucoup intrigué les voyageurs. Il reprend une tradition orale, à savoir la pendaison d'une femme pour cause d'adultère pendant 4 jours au bout desquels "elle tomba à terre pleine de vie", preuve de son innocence. Le lieu attribué au supplice, un bois, porte aussi le nom de La Pendue[7].

    Au Moyen Âge, les châtelains de L'Aubépin, sur la commune actuelle de Fourneaux, sont seigneurs de Saint-Just-la-Pendue qui constitue la part la plus importante de leur fief. Ils y possédaient leur prison à Montmezard et étaient ensevelis dans l'église.

    Économie

    On tissait le coton à Saint-Just dès les XVIIe-XVIIIe siècles. L'industrie textile s'y renforce considérablement au XIXe siècle grâce à la mousseline. Saint-Just devient alors l'un des principaux centres de la "Montagne" manufacturière dépendant de la fabrique de Tarare. Plus de 1000 métiers à tisser y battent au milieu du XIXe siècle chez des artisans ou dans des usines.

    Au XXe siècle, les fibres artificielles et synthétiques viennent supplanter le coton dans la réalisation des tissus fins. À partir de 1920, on travaille la rayonne pour la fabrication de rideaux. Plus tard le tissage du voile tergal a été expérimenté par des artisans locaux qui sont plus de cent, avant d'être vulgarisé dans toute la région dans les années 1960. Le village connaît alors une belle vitalité et sa population s’accroît.

    Enfin, une imprimerie est passée en vingt ans du stade artisanal au stade industriel avec l'utilisation de techniques de pointe. Dans les années 1980, elle employait plus de 100 personnes dont beaucoup hautement qualifiés. Aujourd'hui[Quand ?], l'Imprimerie Chirat, cotée en bourse, compte environ 250 salariés.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1983 1995 Louis Rondepierre    
    mars 1995 2020 Guy Fabre[8] SE  
    mars 2020 En cours Romain Coquard    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].

    En 2019, la commune comptait 1 656 habitants[Note 3], en augmentation de 0,3 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6001 5051 8252 0462 6372 5042 6062 7412 816
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 9273 0823 2013 1563 1232 9742 7042 7262 628
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 7242 7162 7052 1482 1872 0451 8941 6101 702
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 7561 8101 7311 6561 4661 4201 5101 5231 635
    2017 2019 - - - - - - -
    1 6421 656-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Au dernier recensement (2011) la population de 1630 habitants

    Culture locale et patrimoine

    Chapelle Notre-Dame-de-Liesse

    Cette chapelle a été élevée sans doute après la peste de 1457. En 1670, le curé Duvivier fait remplacer le vieux monument par un nouvel édifice surmonté d'un clocher. Il fait tapisser le chœur d'un retable et de boiseries magnifiques. Des villages voisins, on vient admirer ce chef-d'œuvre et faire dévotion auprès des saints dont les statues naives symbolisent la vie. Il y sera inhumé après sa mort en 1694[13].

    Église Saint-Just de Saint-Just-la-Pendue

    Elle fut édifiée en 1850 sur l'emplacement d'un édifice dont la plus ancienne mention connue est du XIe siècle, mais on n'élève pas le clocher; on se contente d'en commencer l'embase pour y loger les anciennes cloches. Il faudra attendre 3/4 de siècle pour qu'elle soit surmontée de son clocher actuel, avec ses 4 flèches gothiques caractéristiques, grâce à la générosité d'une paroissienne mariée avec un industriel de Bussières. Son autre originalité est qu'il abrite à l'intérieur un château d'eau de 50 m3[13].

    Personnalités liées à la commune

    • Claude Dechastelus (1798-1873), homme politique né à Saint-Just-la-Pendue.
    • Jean Dupuis (1829-1912), explorateur et homme d'affaires né à Saint-Just-la-Pendue.
    • Fernand Merlin (1868-1937), homme politique, médecin, né à Saint-Just-la-Pendue où il fut maire.

    Héraldique

    Blason
    Tranché: au 1er de sable à l'aigle essorant d'or, au 2e d'or à l'épi de blé tigé et feuillé de sable mis en bande et à la navette du même brochant en fasce.
    Détails

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Grande encyclopédie des communes du Forez et de la Loire sous la direction de JP Houssel Éditions Horvath 1984, et documentation de l'association "Les Chemins du Passé"
    8. Saint-Just-la-Pendue sur le site de l'association des maires de France, consulté le 30 juin 2015.
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    13. Documentation de l'association « Les Chemins du Passé »

    Voir aussi

    Article connexe

    Lien externe

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