Saint-Léger-Triey
Saint-Léger-Triey est une commune française située dans le canton d'Auxonne du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Léger.
Saint-Léger-Triey | |||||
Église de Saint-Léger-Triey. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Dijon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Auxonne Pontailler Val de Saône | ||||
Maire Mandat |
Jean-Luc Laffuge 2020-2026 |
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Code postal | 21270 | ||||
Code commune | 21556 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
243 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 23 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 18′ 57″ nord, 5° 21′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 185 m Max. 217 m |
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Superficie | 10,46 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Auxonne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Le village de Saint-Léger-Triey se trouve à 30 km de Dijon. Il fait partie du canton de Pontailler-sur-Saône. C'est en 1861 que les deux communes de Saint-Léger et Triey ont fusionné. Le village est arrosé par la Bèze et l'Albane.
Communes limitrophes
Marandeuil | ||||
Étevaux | N | Drambon Pontailler-sur-Saône Lamarche-sur-Saône | ||
O Saint-Léger-Triey E | ||||
S | ||||
Cirey-lès-Pontailler |
Urbanisme
Typologie
Saint-Léger-Triey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,8 %), forêts (32 %), prairies (15 %), eaux continentales[Note 3] (4,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Vers 780, sous le règne de Charlemagne, une abbaye fut créée à Saint Léger-de-Champeaux[8], d'abord de nones, puis, à partir de 820, de moines bénédictins. Cette abbaye possédait des biens dans les paroisses voisines ainsi qu'à Maxilly-sur-Saône et Heuilley-sur-Saône. L'évêque de Langres était le suzerain de cette région et l'abbaye dépendait de lui.
Vers l'an 1000, Gersende, seconde épouse du duc de Bourgogne Eudes-Henri, demanda à Heldric abbé de Saint-Germain d'Auxerre, d'assurer la réforme de l'abbaye de Saint-Léger-Champeaux[9] et d'y maintenir la présence d'au moins huit religieux, ce qu'il fit. Les moines de Saint-Léger créèrent alors ou restaurèrent l'église de Maxilly, qui fut consacrée à saint Martin. Cette église fut également placée sous le patronage de l'abbé de Saint-Germain d'Auxerre.
Au XIe siècle, Saint-Léger faisait déjà partie du duché de Bourgogne alors que Pontailler, Mirebeau, LaMarche, appartenaient encore au comte de Bourgogne. C'est à cette époque que Raoul Glaber, futur chroniqueur de l'an mil (en langue vulgaire), fut novice à l'abbaye de Saint-Léger (vers 1020). C'est probablement à cette époque que les moines de Saint-Léger firent construire à Heuilley-sur-Saône une église dépendant de leur abbaye. Elle fut dédiée à l'Assomption de la Vierge et était considérée comme une annexe de celle de Maxilly[10]
Aux XVIe et XVIIe siècles, les paroisses d'Heuilley et Maxilly restaient encore rattachées au prieuré de Saint-Léger qui touchait deux-tiers des dîmes prélevées dans ces villages (le tiers restant allant au prieuré de Saint-Sauveur). Le prieuré de Saint-Léger renonça à ce paiement par charte datée du .
Lors de la guerre de Trente Ans[11] à la mi-, les troupes impériales commandées par Matthias Gallas détruisirent le prieuré de Saint-Léger, dispersèrent les moines et massacrèrent la plupart des habitants. Vaincues devant Saint-Jean-de-Losne, elles repassèrent dans la région comprise entre Saint-Léger et Arc-sur-Tille en , laissant beaucoup de morts et abandonnant de nombreux canons[12].
Sous la Terreur (1793/94), Claude Mariote âgé de 38 ans, et son frère Jean âgé de 32 ans, natifs de Saint-Léger, furent guillotinés comme contre-révolutionnaires, l'aîné le 15 nivôse de l'an II, le cadet le 26 frimaire de l'an II.
Pendant 45 ans le village de Saint-Léger eut pour maire le général baron Paulin (1782-1876) ancien aide de camp du Grand Maréchal du palais de l'empereur Napoléon Ier. En 1851 il prit une part active dans le soutien au coup d'État du de Louis Napoléon Bonaparte et demanda le aux maires du canton de Pontailler de signer une adresse de remerciements et félicitations au nouvel empereur Napoléon III, ce que la plupart acceptèrent de faire[13].
Héraldique
Blason | D'argent aux deux filets ondés en fasce d'azur, au pal de sinople chargé d'une crosse d'or brochant sur le tout, au chef de gueules chargé de trois chabots aussi d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Activité économique
L'activité économique a été et reste essentiellement agricole (pâturages, vaches laitières, élevage, céréales ...).
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2019, la commune comptait 243 habitants[Note 4], en diminution de 2,02 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Les habitants s'appellent les Léodégardiens.
Lieux et monuments
- Mairie à clocheton
- Église avec vestiges de l'ancienne église romane et une chapelle du XVIIe siècle
- L'église possède une Vierge à l'Enfant du XIIIe siècle, deux statues de saints évêques du XVIe siècle, un retable en bois sculpté aussi du XVIe
- Restes de l'ancienne abbaye reconstruite au XVIIe siècle (crypte mérovingienne ou carolingienne et vestiges préromans)
- Château
- Forêt domaniale, étangs (Maladière, Pierre, Bouquet...)
Personnalités liées à la commune
- Raoul Glaber (985-1047), Moine chroniqueur de son temps (an mil)
- Jules-Antoine Paulin, Général-baron d'Empire (1782-1876) , maire du village
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Sur l'abbaye de Saint-Léger de Champeaux, voir la fiche « Saint-Léger-Triey, abbatiale Saint-Léger-de-Champeaux », sur care.huma-num.fr.
- Jean Lebeuf (abbé), Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre..., vol. 2, Auxerre, Perriquet, , 923 p. (lire en ligne), p. 53.
- Jean-Pierre Bonnin, Histoire d'Heuilley-sur-Saône de l'an 100 avant J.C. à l'an 2000, 2007.
- Françoise Masson, Saint Léger Triey et ses environs à travers les âges, 2003.
- Cl. Girault, Désastres causés par l'armée de Gallas dans le duché de Bourgogne en 1636, an X (1820).
- Anne-Lise Pleux, Le canton de Pontailler-sur-Saône sous le Second Empire, 1973.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Articles connexes
Liens externes
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