Saint-Léger-aux-Bois (Seine-Maritime)

Saint-Léger-aux-Bois est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Léger-aux-Bois et Saint-Léger.

Saint-Léger-aux-Bois

La mairie.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Dieppe
Intercommunalité CC interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle
Maire
Mandat
Rémy Ternisien
2020-2026
Code postal 76340
Code commune 76598
Démographie
Gentilé Léodégariens, Léodégariennes
Population
municipale
489 hab. (2019 )
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 50′ 04″ nord, 1° 36′ 42″ est
Altitude Min. 153 m
Max. 221 m
Superficie 11,02 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Eu
Législatives 6e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Léger-aux-Bois
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Léger-aux-Bois
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Saint-Léger-aux-Bois
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Saint-Léger-aux-Bois

    Géographie

    Localisation

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 9,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 902 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Oisemont_sapc », sur la commune d'Oisemont, mise en service en 1988[7] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 786,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Abbeville », sur la commune d'Abbeville, dans le département de la Somme, mise en service en 1922 et à 34 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Léger-aux-Bois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,4 %), forêts (20,9 %), prairies (19,4 %), zones urbanisées (6,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes de Sancto Leodegario au XIIe siècle[21] en 1151, de Sancto Leodegario en 1165, Ecclesie sancti Leodegarii fin du XIIe siècle[22] et vers 1240, Parrochia Saint Ligier ou bos en 1312[23], Saint Léger en 1715 et 1738, Saint Léger au Bosc en 1740, Saint Léger au Bois en 1757[24].

    Saint-Léger est un hagiotoponyme et un patronyme inspirés de Saint Léger d'Autun, VIIe siècle.

    Le déterminant locatif aux-Bois est dû à la partie du territoire communal située dans la Forêt d'Eu.

    Histoire

    Selon l'Abbé Cochet[25], « deux ou trois cercueils de pierre, qui pourraient bien remonter à l'époque franque, ont été découverts en 1864 ».

    Il indique également : « au lieu dit le Grand-Marché il y eut autrefois une verrerie, l'une des plus anciennes du pays. Elle existait dès 1429, et ne disparut qu'en 1781 ».

    Seconde Guerre mondiale

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, le village a subi un bombardement le dans le cadre de l'opération Crossbow[26],[27].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la sixième circonscription de la Seine-Maritime.

    Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Blangy-sur-Bresle[28]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton d'Eu.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté de communes de Blangy-sur-Bresle, créée fin 2001 et qui succédait au SIVOM de Blangy-sur-Bresle, créé au afin de gérer le ramassage et le traitement des odures ménagères ainsi que le ramassage scolaire.

    Dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale prévu par la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , cette intercimmunalité fusionne avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle dont est désormais membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 En cours
    (au 13 juillet 2020)
    Rémy Ternisien DVD Vice-président de la CC de Blangy-sur-Bresle (2014 → 2016)
    Vice-président de la CC interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle (2017 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[29],[30],[31],[32]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].

    En 2019, la commune comptait 489 habitants[Note 7], en diminution de 5,23 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    910790938737766770780734736
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    704665737705697654637574590
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    550521503474502500442402415
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    494502528512509455476479506
    2015 2019 - - - - - - -
    504489-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Principaux équipements

    La commune dispose d'une école et d'une salle des fêtes, qui accueille la cantine scolaire..

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Léger, dont la flèche est inclinée. L'abbé Cochet indiquait en 1871[25] : « L'église, sous le vocable de Saint-Martin, est généralement récente par son appareil, qui dénote surtout le XVIIe et le XVIIIe siècle. Il n'y a d'un peu ancien que la corniche intérieure de la nef, qui est de bois sculpté au XVIe siècle. On y voit, comme partout dans ce pays, une vigne sculptée chargée de fruits et d'oiseaux et entrecoupée de têtes ou bossets saillants ».
    • Tour du duc de Mailly, construite en briques au XVIe siècle par Adrien de Mailly, vestige du château démoli pendant la Révolution française. Elle contient un remarquable escalier hélicoïdal en voute sarazine qui relie les 4 niveaux de l'édifice. L'ensemble est couronné d'une toiture en poivrière supportée par une charpente en chêne édifiée sur un poinçon central. Malgré son allure défensive, c'est avant tout une tour de prestige. Elle est labellisée « Patrimoine rural d’intérêt départemental[36].
    • Deux circuits de randonnée parcourent la commune, celui du Moulin à vent, vers Foucarmont, long de km, et le Circuit de la Tour de Mailly vers Rétonval, long de km.

    Personnalités liées à la commune

    Jérôme de Mailly, dernier seigneur de Saint-Léger-aux-Bois ayant vécu au château seigneurial, mort en 1755 repose dans la chapelle du village[36].

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Saint-Léger-aux-Bois », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Oisemont_sapc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Saint-Léger-aux-Bois et Oisemont », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Oisemont_sapc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Saint-Léger-aux-Bois et Abbeville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique d'Abbeville - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique d'Abbeville - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique d'Abbeville - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Archives départementales de la Seine-Maritime, 7 H (charte de Jean comte d'Eu).
    22. Archives de Seine-Maritime, 8 H 6 — charte de Jean comte d'Eu).
    23. Archives de Seine-Maritime, G.
    24. Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, page 912.
    25. Abbé Cochet, Répertoire archéologique du département de la Seine-Inférieure : rédigé sous les auspices de l'Académique des sciences, belles-lettres et art de Rouen, Paris, Imprimerie nationale, coll. « Répertoire archéologique de la France », , 652 p. (lire en ligne), p. 190, lire en ligne sur Gallica.
    26. Norbert Dufour et Christian Doré (préf. Daniel Pégisse), L'Enfer des V1 en Seine-Maritime durant la Seconde Guerre mondiale, Luneray, Bertout, , 295 p. (ISBN 978-2-86743-179-1), p. 102-103.
    27. Bernard Garnier (dir.), Michel Pigenet (dir.), M. Dandel, G. Duboc, A. Kitts et E. Lapersonne (préf. Antoine Rufenacht), Les Victimes civiles des bombardements en Haute-Normandie. 1er janvier 1944-12 septembre 1944, CRHQ-IRED-La Mandragore, , 350 p., relié (ISBN 978-2-912468-02-4, LCCN 2001351420), p. 49.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Réélu pour le mandat 2014-2020 : Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 5 avril 2014, p. 16.
    30. « Liste des maires élus en 2014 » [PDF], Liste des élus, Préfecture de Seine-Maritime, (consulté le ).
    31. « À Saint-Léger-aux-Bois, de nouveaux candidats sur la liste : Rémy Ternisien, maire de Saint-Léger-aux-Bois, a pris la décision d'être candidat à sa succession. S'il est élu, la priorité sera de terminer les projets commencés. », Le Réveil, (lire en ligne, consulté le ).
    32. « Saint-Léger-aux-Bois 76340 », Résultats aux municipales 2020, sur https://www.lemonde.fr (consulté le ).
    33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    36. « D’un siècle à l’autre. Le clocher et la Tour Mailly à Saint-Léger-aux-Bois », Le Réveil de Neufchâtel édition Pays de Bray, no 3702, , p. 8.
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