Saint-Léger-sur-Roanne
Saint-Léger-sur-Roanne est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Léger.
Saint-Léger-sur-Roanne | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Loire | ||||
Arrondissement | Roanne | ||||
Intercommunalité | Roannais Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Marie-Christine Bravo 2020-2026 |
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Code postal | 42155 | ||||
Code commune | 42253 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ligérots | ||||
Population municipale |
1 157 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 257 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 02′ 27″ nord, 3° 59′ 52″ est | ||||
Altitude | Min. 296 m Max. 339 m |
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Superficie | 4,51 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Roanne (banlieue) |
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Aire d'attraction | Roanne (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Roanne-2 | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.saintlegersurroanne.fr | ||||
Géographie
Au pied de la Côte Roannaise, en périphérie de Roanne, la commune est située sur deux axes : la D 9 et la D 51, à 6 km à l'ouest de Roanne, à 80 km au nord de St Etienne, à 90 km au nord-ouest de Lyon, et à 380 km de Paris.
Sa superficie est de 451 ha et l'altitude est de 320 m.
La densité est de 209 habitants au km2 (moyenne du département : 152).
46°02 de latitude nord, 4°00 de longitude est
St Léger sur Roanne est traversé par la petite rivière le Renaison qui se jette à Roanne dans la Loire.
Communes limitrophes
Saint-Romain-la-Motte, Riorges | ||||
Pouilly-les-Nonains | N | Riorges | ||
O Saint-Léger-sur-Roanne E | ||||
S | ||||
Pouilly-les-Nonains, Riorges |
Urbanisme
Typologie
Saint-Léger-sur-Roanne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Roanne, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[4] et 79 928 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,2 %), terres arables (20,8 %), zones urbanisées (19,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,7 %), zones agricoles hétérogènes (10 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Paroisse fondée avant 1153, St Léger devient commune en 1790 mais elle a cessé d'exister de 1824 à 1914 !
En 1824, elle est absorbée par la commune voisine de Pouilly les Nonains.
Alors, une guerre de clochers va, durant une centaine d'années, opposer les habitants des deux communes !
Dès 1822, Pouilly avait supprimé le sacristain de St Léger. Après 1824, l'église fut fermée. En 1887 même, la municipalité décide de la transformer en école publique mais doit reculer devant les manifestations des Ligérots.
Victoire ! Le , la commune de St Léger est rétablie.
En mai suivant, elle élit maire Joseph Auclair, professeur honoraire à la Sorbonne.
Toutefois, les tensions subsistent et Matray, maire de 1919 à 1922, accuse, dans une brochure, le curé de Pouilly d'avoir supprimé le catéchisme à St Léger puis, en , fermé l'église. Celle-ci fut rouverte par ordre de l'évêché mais on n'y célébrait ni baptêmes, ni mariages, ni enterrements... Peu à peu, les difficultés s'estompèrent et finirent par disparaître... en 1935, lors de la nomination d'un nouveau curé à Pouilly !
Ces querelles de clochers sont maintenant dépassées, et les deux villages sont désormais unis dans une même communauté de communes : Roannais Agglomération.
St Léger a été électrifiée en 1923. À cette époque, les Ligérots prenaient "le Tacot", petit train qui desservait la Côte Roannaise. En 1933, l’autobus a supplanté "le Tacot". L'année suivante, la commune fut alimentée en eau potable.
En a été inauguré l’aérodrome de St Léger, qui accède au grade d’aéroport en 1971, à l’occasion de l’ouverture de la ligne Roanne-Paris. La piste fut allongée en 2001. Aujourd'hui, l’aéroport accueille de nombreuses activités : vol à voile, baptême de l’air, initiation au parachutisme, ULM, vol en montgolfière… Chaque année paire est organisé un meeting aérien de renommée internationale.
St Léger possède d'anciens châteaux : Sévrac et le Châtelard sont maintenant habités par des particuliers. Quant à celui de Pierrefitte, construit sous Louis XII, son propriétaire était le comte de Pons. Les descendants de son dernier héritier, Jacques de Pina, l'habitent actuellement, mais il tombe un peu à l'abandon. Dans cette propriété se trouve un fort joli lac (Etang) en cours de transformation - projet de maisons d'habitation aux alentours.
Depuis le , la communauté de communes de l'Ouest roannais dont faisait partie la commune s'est intégrée à la communauté d'agglomération Roannais Agglomération. La commune abrite une école primaire, une bibliothèque.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2019, la commune comptait 1 157 habitants[Note 3], en augmentation de 2,21 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
En a été inauguré l’aérodrome de St Léger, qui accède au grade d’aéroport en 1971, à l’occasion de l’ouverture de la ligne Roanne-Paris. La piste fut allongée en 2001. Aujourd'hui, l’aéroport accueille de nombreuses activités : vol à voile, baptême de l’air, initiation au parachutisme, ULM, vol en montgolfière… Chaque année paire est organisé un meeting aérien de renommée internationale.
St Léger possède d'anciens châteaux : Sévrac et le Châtelard sont maintenant habités par des particuliers. Quant à celui de Pierrefitte, construit sous Louis XII, son propriétaire était le comte de Pons. Les descendants de son dernier héritier, Jacques de Pina, l'habitent actuellement, mais il tombe un peu à l'abandon. Dans cette propriété se trouve un fort joli lac (Etang) en cours de transformation - projet de maisons d'habitation aux alentours.
Personnalités liées à la commune
- Lucien Jailler (1889-1921), militaire, as de l'aviation lors de la première guerre mondiale, mort à Saint-Léger-sur-Roanne.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Roanne », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Voir aussi
Liens externes
- Saint-Léger-sur-Roanne sur le site de l'Institut géographique national
- http://www.stleger.info/les72StLeger/region6/42.htm
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