Saint-Laurent-sur-Gorre

Saint-Laurent-sur-Gorre (Sent Laurenç de Gòra en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Laurent et Gorre (homonymie).

Saint-Laurent-sur-Gorre

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Haute-Vienne
Arrondissement Rochechouart
Intercommunalité Communauté de communes Ouest Limousin
Maire
Mandat
Pierre Varachaud
2020-2026
Code postal 87310
Code commune 87158
Démographie
Gentilé Laurentais
Population
municipale
1 439 hab. (2019 )
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 46′ 15″ nord, 0° 57′ 32″ est
Altitude Min. 236 m
Max. 410 m
Superficie 39,92 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Limoges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rochechouart
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Laurent-sur-Gorre
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Saint-Laurent-sur-Gorre
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
Saint-Laurent-sur-Gorre
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Laurent-sur-Gorre
Liens
Site web saint-laurent-gorre.fr

    Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord Limousin.

    Géographie

    Situation de la commune de Saint-Laurent-sur-Gorre en Haute-Vienne.

    Commune chef-lieu de canton de l'arrondissement de Rochechouart. Altitude moyenne : 275 m.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 007 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Champagnac la R », sur la commune de Champagnac-la-Rivière, mise en service en 1977[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 190,3 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et à 24 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Laurent-sur-Gorre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,5 %), zones agricoles hétérogènes (34,6 %), forêts (21,6 %), zones urbanisées (2,3 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Saint-Laurent-sur-Gorre était avant la Révolution une paroisse de l'ancien diocèse de Limoges, dans l'archiprêtré de Nontron. Elle relevait du gouvernement du Poitou (généralité de Poitiers, élection de Confolens, sénéchaussée de Montmorillon).

    Saint-Laurent était siège dès le milieu du XIVe siècle d'une prévôté relevant comme la cure de l'abbaye de Saint-Martial de Limoges. La paroisse était desservie par une communauté de prêtres.

    Saint-Laurent possédait aussi une maladrerie de lépreux appelée la Malatie, placée sous le patronage de saint Mathurin.

    La seigneurie de Saint-Laurent appartenait primitivement à la maison de Rochechouart. Elle passa ensuite, au XVIe siècle, à la famille de Bermondet, puis au XVIIe siècle aux familles de Singareau, Marbaut, puis Gaschon et Sacriste. À la fin du XVIIe siècle, la seigneurie de Saint-Laurent comprenait notamment le château, trois moulins, plusieurs étangs, le droit de pêche dans la Gorre, et la forêt de Marcillac. Au milieu du XVIIIe siècle, la seigneurie de Saint-Laurent fut acquise par Antoine de Léonard de Fressanges, écuyer, seigneur de Saint-Cyr et Puydeau, avant de passer par mariage à la fin du siècle au comte des Roys.

    Passé ferroviaire du village

    De 1880 à 1996, la commune de Châlus a été traversée par la ligne de chemin de fer de Saillat-sur-Vienne à Bussière-Galant, qui, venant de Champsac se dirigeait ensuite vers la gare de Bussière-Galant.
    A l' époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
    Avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée en aux voyageurs en 1940. Le trafic de marchandises a continué jusqu'en 1996 date à laquelle la ligne a été déclassée. Quelques tronçons de l'ancienne ligne subsistent encore de nos jours utilisés comme sentier de randonnée et surtout par le Vélorail de Bussière-Galant à Châlus.
    De 1908 à 1948, la commune a également été située sur la ligne 1 des chemins de fer départementaux de la Haute-Vienne allant de Limoges à Saint-Mattieu pour se terminer à Rochechouart.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Octobre 1944 Avril 1967 Léon Litaud SFIO Boulanger, conseiller général
    Avril 1967 Mars 1977 Jean Delauménie    
    Mars 1977 Juin 1995 André Roulaud    
    Juin 1995 Mars 2020 Alain Bond[21] DVD Médecin généraliste, conseiller général
    Mars 2020 En cours Pierre Varachaud[22] DVD  

    Jumelages

     Weihenzell (Allemagne), dans l'arrondissement d'Ansbach, et le district de Moyenne-Franconie, en Bavière.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].

    En 2019, la commune comptait 1 439 habitants[Note 8], en diminution de 0,28 % par rapport à 2013 (Haute-Vienne : −0,93 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 1892 3652 1912 4002 6192 5802 6652 7802 552
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 5692 3602 5082 5032 4222 5592 5852 6512 680
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 5362 6012 5422 2262 0982 0102 0041 7641 614
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 5291 3561 3441 4401 5471 4221 4481 4801 393
    2015 2019 - - - - - - -
    1 4831 439-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Laurent de Saint-Laurent-sur-Gorre : c'est un édifice composite doté d'un chœur en abside et d'un transept de l'époque romane (XIe-XIIe siècles), dont la croisée supporte un clocher carré. Les deux travées de la nef voûtées d'ogive sont de style gothique (XVe siècle). Deux chapelles latérales d'époque indéterminée complètent le sanctuaire, de part et d'autre du chœur. L'édifice a été classé au titre des monuments historique en 1980[27].
    • Château de Bermondet : le château actuel est une construction de l'époque moderne (XVIe-XVIIe siècles) de plan rectangulaire, marquant la limite méridionale du bourg, dominant la vallée de la Gorre. Sa façade sud conserve à ses extrémités la base de deux échauguettes de plan carré. La façade opposée, côté cour, présente en son centre un pavillon carré faisant face à un pigeonnier-porche.
    • Château de Feuillade : le château de Feuillade, composé de deux ailes d'habitation en L et d'une tour-escalier ronde, qui appartenait aux XVIe et XVIIe siècles à la famille de Saint-Laurent, passa ensuite à la famille du Soulier puis à celle de Ribeyreix et enfin à la famille des comtes de Brie.
    • Pierre levée parfois appelée dolmen de la Côte.

    Étape

    Le GR 4 qui va de Royan à Grasse traverse la commune. Il est commun avec le GR 654, chemin de Saint-Jacques (voie de Vézelay).

    Personnalités liées à la commune

    • Jacky Durand, cycliste professionnel, vécut à Saint-Laurent-sur-Gorre.
    • Louis Descubes, né le à Saint-Laurent-sur-Gorre et décédé le à Saint-Laurent-sur-Gorre, homme politique français, fut maire de Saint-Laurent-sur-Gorre de 1919 à 1935.
    • Eugène Nicolas, né le à Champsac et mort le à Champsac, homme politique français, avait habité ici.
    • Pascal Margat, peintre parisien, descendant du général Kléber, né le à Saint-Laurent-sur-Gorre.

    Héraldique

    Blason
    D'azur au lion cousu de gueules, armé, lampassé et couronné d'or, accompagné de huit fleurs de lis du même, quatre de chaque côté ordonnée en orle.
    Détails

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sur Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Champagnac la R - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Saint-Laurent-sur-Gorre et Champagnac-la-Rivière », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Champagnac la R - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Saint-Laurent-sur-Gorre et Limoges », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Limoges », sur insee.fr (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires (doc pdf)
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    26. « Eglise Saint-Laurent », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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