Saint-Louis-en-l'Isle

Saint-Louis-en-l'Isle est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Louis et l'Isle.

Saint-Louis-en-l'Isle

La mairie de Saint-Louis-en-l'Isle.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes Isle et Crempse en Périgord
Maire
Mandat
Jean-Luc Massias
2020-2026
Code postal 24400
Code commune 24444
Démographie
Population
municipale
304 hab. (2019 )
Densité 108 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 03′ 38″ nord, 0° 23′ 29″ est
Altitude Min. 43 m
Max. 127 m
Superficie 2,82 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Mussidan
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Isle
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Louis-en-l'Isle
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Louis-en-l'Isle
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Saint-Louis-en-l'Isle
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Louis-en-l'Isle
Liens
Site web saint-louis-en-lisle.fr

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Généralités


    Localisée à l'ouest du département de la Dordogne et incluse dans l'unité urbaine de Mussidan[1], la commune de Saint-Louis-en-l'Isle est bordée à l'est et au sud par l'Isle qui, formant un méandre, la sépare de Sourzac. À l'ouest, la commune est bordée sur un kilomètre par un petit affluent de l'Isle, la Beauronne, qui sert de limite naturelle entre Saint-Front-de-Pradoux et Saint-Louis-en-l'Isle. Le nord du territoire communal fait partie de la forêt de la Double. Avec moins de trois kilomètres carrés, c'est la commune la moins étendue de Dordogne, après Monpazier.

    Le bourg de Saint-Louis-en-l'Isle est situé, en distances orthodromiques, quatre kilomètres au nord-est de Mussidan et quatorze kilomètres au sud-ouest de Saint-Astier. Il se trouve à l'intersection des routes départementales 3E5 et 3E10.

    La commune est également desservie par la route départementale 3. Elle est aussi traversée par la ligne de chemin de fer de Coutras à Tulle dont les gares les plus proches sont celles de Mussidan et de Douzillac. Au nord, en forêt de la Double, entre Beauronne et Douzillac, le sentier de grande randonnée GR 646 parcourt le territoire communal.

    Communes limitrophes

    Saint-Louis-en-l'Isle est limitrophe de quatre autres communes.

    Communes limitrophes de Saint-Louis-en-l'Isle
    Beauronne Douzillac
    Saint-Front-de-Pradoux
    Sourzac

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Louis-en-l'Isle est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[2].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5d, date du Campanien 4, des calcaires crayo-marneux grisâtres et des calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 782 - Mussidan » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et sa notice associée[5].

    Carte géologique de Saint-Louis-en-l'Isle.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 43 mètres[6] au sud-ouest, au confluent de la Beauronne et de l'Isle, là où cette dernière quitte la commune et sert de limite entre Sourzac et Saint-Front-de-Pradoux, et 127 mètres[6] au nord-est, en forêt de la Double, au nord de l'Argillier[7].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune est dans l'unité paysagère de la « Vallée de l'Isle », qui présente un profil contrasté : une vallée relativement encaissée, aux coteaux affirmés, dominant le fond de vallée de 60 à 80 m en amont de Mussidan, une vallée plus élargie en aval avec un fond de vallée plat, large de 1,5 à 2 km. À la fois agricole et urbanisée, elle est parcourue par de nombreuses voies de communication[10],[11].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 2,82 km2[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 2,8 km2[4].

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par l'Isle, la Beauronne, qui constituent un réseau hydrographique de km de longueur totale[16],[Carte 1].

    L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne face à Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne, après avoir traversé 64 communes[17],[Note 3].

    La Beauronne, d'une longueur totale de 18,12 km, prend sa source dans la commune de Saint-Vincent-de-Connezac et se jette en rive droite de l'Isle en limite de Sourzac et de Saint-Front-de-Pradoux, après avoir traversé neuf communes[18].

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[21]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[21]

    • Moyenne annuelle de température : 12,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 6] : 852 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[25] complétée par des études régionales[26] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993[27] et qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau[28],[Note 7], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 914,3 mm pour la période 1981-2010[29]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 24 km[30], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[31], à 13,1 °C pour 1981-2010[32], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[33].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Louis-en-l'Isle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[34],[35],[36]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mussidan, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[37] et 7 131 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[38],[39]. La commune est en outre hors attraction des villes[40],[41].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,7 %), forêts (24,9 %), terres arables (17,4 %), prairies (8,9 %)[42].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2009 pour l'Isle dans le Mussidanais, impactant ses rives jusqu'à plus de 500 mètres de largeur sur le territoire communal au niveau de Madillac et de l'écluse de la Caillade[43],[44].

    Toponymie

    Le nom de la commune se réfère à saint Louis, roi de France[45], et à l'Isle, principal affluent de la Dordogne et rivière qui arrose le territoire communal[46].

    En occitan, la commune porte le nom de Sent Lóis d'Eila[47].

    Histoire

    Au XIIIe siècle, le site appartenait à la paroisse de Sourzac qui dépendait de l'abbaye de Charroux. Un acte de paréage est signé en 1308[48] entre l'abbaye et Philippe le Bel, le roi de France, pour y établir une bastide[49]. Son nom latinisé apparaît en 1310 sous la forme Villa franca Sancti Ludovici (« Ville franche de Saint-Louis »). Selon Chantal Tanet et Tristan Hordé, comme il existe plusieurs saints portant le nom de Louis, il est possible, mais non prouvé, que le nom du lieu fasse référence au roi saint Louis, grand-père de Philippe le Bel[50]. Cependant, l'abbé Carles précise que c'est bien le roi de France qui est à l'origine de l'église gothique (« S. Louis en posa lui-même les fondements, en 1269, quand il partait pour la dernière croisade. P. Dupuy, tome 2, page 94 »)[45].

    La bastide passa aux mains des Anglais lors de la guerre de Cent Ans. De sa fondation initiale, il ne reste plus au XXIe siècle que l'église[49] et quelques rues qui se coupent perpendiculairement.

    La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de Montagne-Libre-sur-l'Isle-et-Beauronne[6].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune de Saint-Louis-en-l'Isle a, dès 1790, été rattachée au canton de Mussidan qui dépendait du district de Mussidan. En 1800, les districts sont supprimés et le canton est rattaché à l'arrondissement de Ribérac. Cet arrondissement est supprimé en 1926 et depuis, le canton dépend de l'arrondissement de Périgueux[6].

    Intercommunalité

    Fin 2002, Saint-Louis-en-l'Isle intègre dès sa création la communauté de communes du Mussidanais en Périgord. Celle-ci disparaît au , remplacée au par la communauté de communes Isle et Crempse en Périgord.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[51],[52].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[53]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1793 1803 Estiene Madylhac    
    1803 1810 Georges Lessalles    
    1810 1832 Deffarges    
    1832 1835 Ch. Chivaille    
    1835 1846 Chivaille    
    1846 1848 Joseph Courtois    
    juin 1848 juillet 1852 Gabriel Madilhac    
    juillet 1852 1860 Eymery Urbain Chivaille    
    août 1860 juillet 1865 Jérôme Madilhac    
    juillet 1865 mars 1866 Marie Victor Émile Limouzin-Lamothe[Note 9]    
    mars 1866 octobre 1876 Antoine Bezac    
    octobre 1876 1881 Jean Bertet    
    janvier 1881 janvier 1885 Léonard Deffarges[Note 9]    
    février 1885 1896 Abdon Loisy    
    mai 1896 1900 Élie Laforest    
    juin 1900 1925 Léonard Chevalier    
    mai 1925 1937 Pierre Fraisse    
    1937 juillet 1937 Germain Bezac   Adjoint faisant fonctions de maire
    juillet 1937 octobre 1944 Émile Coussy    
    octobre 1944 mars 1971 Jean Bleynie    
    mars 1971 mars 1977 André Piganaux    
    mars 1977 mars 1981 Edgard Mayen[Note 10]    
    mars 1981 avril 1981 Roland Kossakowski   Adjoint faisant fonctions de maire
    avril 1981 mars 1983 Roland Kossakowski    
    mars 1983 mars 2001 Jacques Prout PCF  
    mars 2001 mars 2014 Jean-Pierre Élie Prout SE[54] Retraité de l'enseignement
    mars 2014
    (réélu en mai 2020)
    En cours Jean-Luc Massias[55]    

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Saint-Louis-en-l'Isle relève[56] :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[58].

    En 2019, la commune comptait 304 habitants[Note 11], en augmentation de 9,35 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    230219266277315279237239244
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    243243236226218213244198245
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    207196205200219189194191213
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    209204241220233224244243261
    2015 2019 - - - - - - -
    296304-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[59].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    En 2012, Saint-Louis-en-l'Isle est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI)[60] avec la commune de Sourzac au niveau des classes de maternelle et de primaire. La commune assure les classes de cours élémentaire, les classes de maternelle, de cours préparatoire et de cours moyen s'effectuant à Sourzac.

    Économie

    Emploi

    En 2015[61], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 114 personnes, soit 38,5 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (seize) a augmenté par rapport à 2010 (treize) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,0 %.

    Établissements

    Au , la commune compte treize établissements[62], dont six au niveau des commerces, transports ou services, trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, deux dans l'industrie, un dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et un dans la construction[63].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine naturel

    Située au sud de la forêt de la Double et bordée par l'Isle, la commune représente un grand intérêt pour la faune et la flore locales. Des zones de protection y sont donc délimitées.

    Natura 2000

    Deux sites Natura 2000 sont présents sur le territoire communal.

    La vallée de la Beauronne fait partie des vallées de la Double, considérées comme site important par le réseau Natura 2000 pour la conservation d'espèces animales européennes menacées[64]. On peut y trouver notamment la cistude d'Europe (Emis orbicularis), l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), la loutre (Lutra lutra), le vison d'Europe (Mustela lutreola), le chabot commun (Cottus gobio) ou encore la lamproie de Planer (Lampetra planeri)[64].

    Depuis Périgueux jusqu'à sa confluence avec la Dordogne, l'Isle et sa vallée, ensemble de prairies et de cultures, représentent un site très important pour le vison d'Europe ainsi que pour une libellule : le gomphe de Graslin (Gomphus gaslinii). Outre la cistude d'Europe et l'écrevisse à pattes blanches, on y trouve également des aires de reproduction de six espèces de poissons dont des lamproies et des aloses[65].

    ZNIEFF

    Au nord, sur environ un tiers du territoire communal, la frange sud-ouest de la forêt de la Double présente une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2[66],[67].

    Distinctions culturelles

    La commune fait partie de celles ayant reçu l’étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.

    Héraldique

    Blason
    D’azur à la fasce ondée d’argent accompagnée de trois fleurs de lys d’or, au chef aussi d’azur chargé d’une couronne royale fermée aussi d’or aux joyaux de gueules.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
    3. Contrairement à ce qu'indique le Sandre, l'Isle, affluent de rive droite de la Dordogne, n'arrose pas la commune d'Arveyres située en rive gauche.
    4. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[24].
    7. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Démissionnaire.
    10. Décédé en fonctions.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Louis-en-l'Isle » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. Unité urbaine 2010 de Mussidan (24204) selon le zonage de 2010, Insee, consulté le 23 août 2016.
    2. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    3. « Carte géologique de Saint-Louis-en-l'Isle » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    4. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Louis-en-l'Isle », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    5. « Notice associée à la feuille no 782 - Mussidan de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Repères géographiques de la Vallée de l'Isle », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. « Portrait de la Vallée de l'Isle », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    12. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Louis-en-l'Isle », sur le site de l'Insee (consulté le )
    13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
    15. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    16. « Fiche communale de Saint-Louis-en-l'Isle », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
    17. Sandre, « l'Isle »
    18. Sandre, « la Beauronne »
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