Saint-Maixent-l'École
Saint-Maixent-l'École est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Maixent.
Saint-Maixent-l'École | |||||
L'hôtel de ville, dit hôtel de Pied-Foulard. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Deux-Sèvres | ||||
Arrondissement | Niort | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Haut Val de Sèvre (siège) |
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Maire Mandat |
Stéphane Baudry 2020-2026 |
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Code postal | 79400 | ||||
Code commune | 79270 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Maixentais, Saint-Maixentaises | ||||
Population municipale |
7 242 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 1 387 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
11 591 hab. (2018) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 24′ 49″ nord, 0° 12′ 25″ ouest | ||||
Altitude | Min. 52 m Max. 115 m |
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Superficie | 5,22 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Saint-Maixent-l'École (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Saint-Maixent-l'École (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Maixent-l'École (bureau centralisateur) |
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Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | saint-maixent-lecole.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Saint-Maixentais et les Saint-Maixentaises.
Géographie
La ville de Saint-Maixent-l’École est située sur la RD 611 à 23 km au nord-est de Niort et à 55 km au sud-ouest de Poitiers, elle est desservie par l'autoroute A10 et par le TGV vers Poitiers-Paris ou vers Niort-La Rochelle.
La ville est traversée par la Sèvre Niortaise.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Touche Stna », sur la commune de Saint-Georges-de-Noisné, mise en service en 1995[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de précipitations de 918,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Niort », sur la commune de Niort, mise en service en 1958 et à 22 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,5 °C pour la période 1971-2000[11] à 12,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,8 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Maixent-l'École est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Maixent-l'École, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[17] et 11 383 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Maixent-l'École, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (80,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (57,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,1 %), terres arables (13,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,9 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), forêts (0,1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
La ville se développe autour du monastère fondé en 459 par le moine oratorien Agapit, rejoint en 480 par Adjutor qui prit alors le nom de Maixent. La ville porta d'abord le nom de Saint-Saturnin et prospéra aux VIe et VIIe siècles.
En septembre 1346, le comte de Derby échoue dans son assaut pour prendre la ville[23] (guerre de Cent Ans).
En , par ses lettres patentes, le roi Louis XI autorisa une création des foires et des marchés à Saint-Maixent, selon une demande du comte du Maine[24].
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
De 1880 à 1940, l'École militaire d'infanterie (EMI, puis EMICC, avec les chars de combat) forme des milliers d'officiers issus du corps des sous-officiers.
En juin 1940, ces élèves officiers de Saint-Maixent rejoignent les élèves de l’École de cavalerie de Saumur dans leur sacrifice pour défendre le passage de la Loire[25].
Après la guerre, l'École militaire d'infanterie et des chars de combat rejoindra l'École militaire interarmes au camp de Coëtquidan.
En 1963, s'installe l'École nationale des sous-officiers d'active.
Patrimoine[26]
Porte Chalon
Dans cet édifice se trouve l'Office de Tourisme Haut Val de Sèvre. Le bâtiment datant du XVIIIe siècle, a été construit lors de travaux d'urbanisme souhaités par le Comte de Blossac, intendant du Poitou. Il remplaçait l’une des anciennes portes de la ville fortifiée, et faisait partie d’un fief appartenant aux Chalon, puissante famille Saint-Maixentaise au XIVe siècle.
Cette nouvelle porte accueillit l'hôtel de ville jusqu'en 1921. La porte Chalon est classée monument historique depuis 1999.
Hôtel Chauray
L'hôtel Chauray, a été construit pour Pierre Paen en 1531. L'édifice faisait partie du domaine de Chauray qui s'étendait de la rue Chalon à la rue de l'Audience.
La famille Paen est une famille très ancienne de Saint-Maixent. Philippon Paen, marchand à Saint-Maixent, fut le premier maire de la ville en 1441. Il fut maire à trois reprises.
Son frère Pierre acheta, vers 1450 la seigneurie de Chauray. Il fut maire de Niort puis de Saint-Maixent. Tout comme son fils Guillaume. Et c'est Pierre, le fils de ce dernier, qui fit construire cet hôtel particulier. Il fut également maire de Saint-Maixent.
À l'origine, l'hôtel Chauray, était entouré de deux avant-corps en forme de demi-tourelles. Aujourd'hui, une seule reste.
Après la Révolution, le bâtiment a appartenu à plusieurs familles. En 1921, les derniers propriétaires vendent à la ville l'ensemble du domaine. Il a été occupé par l'administration des Postes jusque dans les années 1950.
Église Saint-Léger
Seule une chapelle gothique de l'église Saint-Léger subsiste, abritant la crypte du VIIe siècle redécouverte au XIXe siècle et classée au monument historique.
Porte Canclaux
Cette porte de l'abbaye du XVIIe siècle est de style classique. Au-dessous de la corniche, au centre de la frise, observez les trois cartouches avec inscriptions, celle qui se trouve au centre porte la date « 1660 » ; date de reconstruction de l'abbaye. Au-dessus de l'arcade, trois écussons : à gauche, aux armes des Bénédictins à une fleur de lys, au centre aux armes de la France aux trois fleurs de lys et à droite aux armes de l'abbaye à une fleur de lys. L'abbaye fut donc « royale ».
Lors de l'installation des militaires dans l'abbaye, la caserne prend le nom de « caserne des bénédictins » puis en 1886 de « caserne Canclaux » ; ce qui explique le nom de cette porte d'entrée de l'abbaye.
Le quai des Tanneries
Ce bord de canal servait au nettoyage des peaux dès le XIe siècle. Le travail de laine, du chanvre, des peaux, la teinturerie, le filage et le tissage étaient des activités importantes au Moyen Âge et à l'époque moderne.
La localisation des tanneries s'explique par le besoin d'un courant d'eau important, assuré par le canal de dérivation des moulins de l'abbaye. En même temps, une position à l'extérieur du cœur de la ville était importante au vu des nuisances olfactives et des risques sanitaires de l'activité. La dernière tannerie cessa ses activités en 1889.
Maison de l'Apothicaire
Rue Anatole-France, se situe une maison du XVe siècle qui a conservé son inscription sur la façade aux colombages « HIC VALETUDO » (ici la santé 1442). Celle-ci était une maison d’apothicaire.
Hôtel Balisy
L’hôtel Balisy a été construit en 1530 pour Aimery de Léau, sieur de Balisy, capitaine du château de Saint-Maixent de 1522 à 1549. Il accueillit de nombreux notables de l'époque comme Catherine de Médicis ou le duc de Sully.
Sa façade de style classique du XVIe siècle est prolongée par une galerie de style renaissance, et est ornée avec des médaillons sculptés à l'effigie d'empereurs romains surmontés de lucarnes aux frontons décorés de coquille. En 1625, cet hôtel devint le siège de la justice de paix, jusqu'au milieu du XXe siècle.
Hôtel Pied Foulard
L’hôtel Pied Foulard du XVIIe siècle était le presbytère jusqu'à la loi de 1905. Il est devenu hôtel de ville en 1921.
Le Musée du Sous-Officier
Avenue de l’École-Militaire se trouve le Musée militaire de St Maixent l’École. En ce lieu se trouvait aussi l’emplacement de l’ancien château.
Les allées vertes
Les allées vertes aménagées au XVIIIe siècle à l’instigation du Comte de Blossac. Constituées de quatre rangées d’arbres, elles entourent la place Denfert-Rochereau d’une superficie de 2 ha. Au centre se trouve la statue du colonel Denfert-Rochereau, défenseur de Belfort en 1870, né à Saint-Maixent le .
Politique et administration
Liste des maires
Depuis 1959, 5 maires se sont succédé :
Jumelages
- Horsham (Angleterre) depuis 1982.
- Airola (Italie) depuis 2000.
Politique environnementale
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué deux fleurs à la commune[29].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].
En 2019, la commune comptait 7 242 habitants[Note 8], en augmentation de 10,65 % par rapport à 2013 (Deux-Sèvres : +0,87 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Saint-Maixent est la 6e ville des Deux-Sèvres par la population (5e agglomération). C'est également la ville la plus densément peuplée du département, avec une densité de près de 1500 hab./km². Après un pic de près de 8 000 habitants en 1975, la ville a perdu des habitants jusqu'à la fin des années 1990 (6 600 habitants en 1999).
Il est difficile d'établir des comparaisons entre la population comptée au recensement de la population en 1999 et les chiffres des recensements postérieurs, en raison du changement de méthodologie de l'Insee. En effet, « avec la nouvelle méthode de recensement, les élèves majeurs vivant en internat ainsi que les militaires vivant en caserne sans leur famille font partie de la population des communautés. Ils ne sont plus rattachés au ménage de leur famille et ne font donc plus partie de la population des ménages comme lors des précédents recensements de la population. Les caractéristiques de la population vivant en communauté et de la population des ménages peuvent être affectées par ce changement, en particulier pour certains territoires. Ainsi, si l'internat ou la caserne n'est pas situé dans la même commune que la résidence de la famille, ces personnes sont comptées à un endroit différent de celui où elles auraient été comptées lors des recensements précédents. Elles sont désormais comptées au lieu où est situé l'internat ou la caserne alors qu'elles étaient comptées auparavant au lieu de leur résidence familiale. Pour certains territoires, notamment les communes sièges d'un établissement d'enseignement avec internat ou d'une structure militaire dont les effectifs sont importants au regard de la population de la commune, la qualité des comparaisons dans le temps peut être affectée de façon significative. »[34]
La présence de l'ENSOA sur la commune de Saint-Maixent-l'École pèse donc considérablement sur la différence de chiffres entre 1999 et 2006, créant une croissance fictive de population, ne correspondant probablement à aucune croissance réelle. Au contraire, le solde naturel (naissances-décès) n'a de cesse de diminuer à Saint-Maixent depuis 1968. La période 1999-2008 enregistre même un solde naturel annuel négatif, pour la première fois[35]. La tendance induite par les résultats de 2006 et 2009 (c'est-à-dire à méthodologie constante, quoique la comparaison formelle soit proscrite en raison des enquêtes de recensement 2007 et 2008, prises en compte à la fois dans le résultat officiel pour l'année 2006 et dans le résultat officiel pour l'année 2009) indiquerait également qu'il n'y a pas de reprise de la croissance démographique à Saint-Maixent.
Économie
Saint-Maixent-l’École est une ville de garnison depuis le XIXe siècle, et son économie en dépend entièrement.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Demeures médiévales.
- De 1881 à 1940, Saint-Maixent a accueilli une école militaire de formation d'officiers de l'armée de terre (infanterie, puis infanterie et chars).
- Saint-Maixent est depuis 1963 le siège de l’École nationale des sous-officiers d'active, qui forme tous les sous-officiers de l'armée de terre française.
- Musée du sous-officier, au quartier Marchand, aménagé sur l'emplacement du château de Saint-Maixent. L'origine de cet établissement remonte à l'année 1926. Le général Pierre Michelin fonde alors le musée du souvenir pour retracer le passé militaire de Saint-Maixent et celui d'autres écoles de formation.
- L'Abbatiale Saint-Maixent de Saint-Maixent-l'École construite en 940 abrita les reliques de saint Maixent et saint Léger et fut détruite par un tremblement de terre. Reconstruite aux XIe et XIIe siècles (église romane), elle fut à nouveau détruite par les calvinistes en septembre 1568, et reconstruite (abbatiale) sur ses bases romanes dans un très beau style gothique. L'édifice a été classé au titre des monuments historique en 2012[36].
- Les vestiges de l'église Saint-Léger, à côté de l'abbatiale, sous laquelle se trouve la crypte Saint-Léger. La Crypte a été classé au titre des monuments historique en 1879[37].
- Église Saint-Saturnin de Saint-Maixent-l'École. Le Chevet, la crypte, la partie de la nef romane, les reconstructions et adjonctions gothiques ont été inscrits au titre des monuments historique en 1987[38].
- Maison à poivrière (place du marché).
- Porche de la caserne Canclaux.
Vestiges de l'église Saint-Léger. Abbatiale Saint-Maixent - Crypte Saint-Maixent et Saint-Léger. Abbatiale Saint-Maixent - Vitraux du chœur. Hôtel de Balisy (1530). Halles.
Personnalités liées à la commune
- François Villon finit ses jours à Saint-Maixent en 1489 si l'on en croit Rabelais. Mais aucune preuve solide n'a été apportée (cf. à ce sujet la biographie de Villon par Jean Favier).
- Michel Mathieu Lecointe-Puyraveau, révolutionnaire français.
- Charles Guy François Agier (1753 à Saint-Maixent - 1828 à Niort), député.
- François-Marie Agier (1780 à Saint-Maixent - 1848 à Paris), député.
- Pierre-Gaspard Roll[39] (1787-1851), compositeur, premier grand prix de Rome en 1814, est né le [40], à Saint-Maixent (paroisse Saint-Saturnin). Sa tombe est au cimetière Montmartre (33e division).
- Pierre Philippe Denfert-Rochereau, défenseur de Belfort pendant la guerre de 1870.
- Henry Charbonneau né le à Saint-Maixent-l'École, est un militant d'extrême droite, un collaborateur, un journaliste et un écrivain nationaliste français.
- Stéphane Hessel (1917-2013) diplomate, grand résistant et écrivain est un ancien élève de l'école militaire de Saint-Maixent[41].
- Ségolène Royal : députée PS de la 2e circonscription de Saint-Maixent-l'École de 1988 à 2007.
- Octave Gelin (1874-1932) architecte né à Saint-Maixent.
- Pierre Goguet (1830-1886), homme politique français, maire de Saint-Maixent.
- Régis Loisel, dessinateur.
- Yves Godard, officier parachutiste français.
- Jacques Fouchier (1913-1994), docteur-vétérinaire (E.R.), ancien député, secrétaire d'État auprès du ministre de l'agriculture en avril 1978, membre de la direction du CNIP de 1979 à 1980.
- Christian (en religion Bruno) Lemarchand (1930-1996), l'un des sept moines de Tibhirine.
- Khaled Nezzar, Général algérien, est un ancien élève de l'école militaire de Saint-Maixent.
- Le président du Congo Denis Sassou-N'Guesso est un ancien élève de l'école militaire de Saint-Maixent[42].
- Jean Cavaillès (1903-1944). Normalien, mathématicien et philosophe, résistant, Compagnon de la Libération. Cofondateur du réseau Libération-Sud et du journal Libération (1941-1964).
Héraldique
Blasonnement : |
Voir aussi
Bibliographie
- Jacques Fouchier, L'Abbaye Saint-Maixent et son destin, 2e éd., Poitiers : Projet éditions, 1987.
- Jacques Fouchier, Saint-Maixent-l'École : histoire du château fort et de l'école militaire, 1224-1989, Saint-Jean-d'Angély : Bordessoules, 1989.
- Jacques Fouchier, Hélène Guyonnet, Jean-Marie Guyonnet et al., Saint-Maixent au fil de ses rues, de ses monuments et de son histoire : petite encyclopédie illustrée, Saint-Maixent-l'École : Société historique et archéologique du Val de Sèvre, 1994.
- Jean Guyonnet, Histoire de la ville de Saint-Maixent des origines à nos jours, Poitiers : D. Brissaud, 1978.
- Meyrialle (capitaine), Saint-Maixent-l’École, esquisse géographique et historique sur le pays et sur la ville, Niort : Impr. Saint-Denis, 1929.
- Alfred Richard, « La mairie de Saint-Maixent procurait-elle la noblesse ? » dans Revue de l'Aunis, de la Saintonge et du Poitou, t. 7, 1er semestre 1868, p. 19-24.
- Alfred Richard, « Recherches sur l’organisation communale de la ville de Saint-Maixent jusqu’en 1790 » dans Mémoires de la Société des antiquaires de l’Ouest, t. 34, 1869, p. 267-507.
- Alfred Richard, « Le château de Saint-Maixent » dans Bulletins de la Société des antiquaires de l’Ouest, 2e série, tome 2, 1880, p. 174-201.
- A.D. de la Fontenelle de Vaudoré, Recherches sur les Chroniques du Monastère de Saint-Maixant en Poitou, Poitiers Saurin Frères, 1838.
Articles connexes
- Anciennes communes des Deux-Sèvres
- Liste des communes des Deux-Sèvres
- Abbatiale de Saint-Maixent-l'École
- Chronique de Saint-Maixent
- École nationale des sous-officiers d'active
- Ainsi soient-ils, série télévisée tournée en partie au quartier Canclaux, situé dans l'abbatiale (1re saison en 2011, 2e saison en 2013)
Liens externes
- Site de la mairie
- Saint-Maixent-l'École sur le site de l'Institut géographique national
- SHAVDS : http://fshds.fr/2017/les-societes-affilies/shvds-societe-historique-et-archeologique-du-val-de-sevre/
- (Société Historique et Archéologique du Val De Sèvre)
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France La Touche Stna - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
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- Robert Favreau (historien), in Jean Combes (dir.), Histoire du Poitou et des Pays charentais : Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Charente-Maritime, Clermont-Ferrand, éditions Gérard Tisserand, , 334 p. (ISBN 2-84494-084-6, lire en ligne), p. 196.
- Lettres patentes de Louis XI, Amboise, février 1469 (1468 avant Pâques) (lire en ligne).
- Jean-Henri Calmon et Jean-Clément Martin (dir.), Occupation, Résistance et Libération dans la Vienne en 30 questions, La Crèche, Geste éditions, coll. « 30 questions », (ISBN 2-910919-98-6), p. 63, p. 10.
- Jacques Fouchier, Hélène Guyonnet, Jean-Marie Guyonnet, Jean Soumagne, Marinette Piaugeard, Saint-Maixent au fil des rues, de ses monuments et de son histoire.
- Les maires de Saint-Maixent, sur racontemoisaintmaixent.org
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 6 février 2021.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee : Évolution et structure de la population, documentation
- Insee : Évolution et structure de la population de Saint-Maixent-l'École, recensement 2008
- « Ancienne abbaye, actuellement Caserne Canclaux », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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- Pierre-Gaspard Roll sur musinem.com
- Acte de baptême de Pierre-Gaspard Roll, registre de Saint-Saturnin de Saint-Maixent le 5 octobre 1787
- Biographie officielle, consultée le 13 mai 2009
- Gaso.fr
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