Saint-Marcel-d'Urfé
Saint-Marcel-d'Urfé est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Marcel et D'Urfé.
Saint-Marcel-d'Urfé | |||||
La chapelle de la Chirat. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Loire | ||||
Arrondissement | Roanne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Urfé | ||||
Maire Mandat |
Guy Crozet 2020-2026 |
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Code postal | 42430 | ||||
Code commune | 42255 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
283 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 20 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 52′ 25″ nord, 3° 53′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 491 m Max. 900 m |
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Superficie | 13,92 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Renaison | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Communes limitrophes
Saint-Romain-d'Urfé | Saint-Just-en-Chevalet | |||
Champoly | N | Juré | ||
O Saint-Marcel-d'Urfé E | ||||
S | ||||
Saint-Martin-la-Sauveté |
Urbanisme
Typologie
Saint-Marcel-d'Urfé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,1 %), forêts (36,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Blasonnement
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Les armoiries de Saint-Marcel-d'Urfé se blasonnent ainsi :
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Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[8].
En 2019, la commune comptait 283 habitants[Note 2], en diminution de 3,74 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- Église Saint-Marcel de Saint-Marcel-d'Urfé.
- La chapelle Notre-Dame de Consolation de la Chira (Chirat) a été fondée en 1508, après la peste de Montbrison de 1507, par les deux coseigneurs de Saint-Marcel-d'Urfé dont on trouve les armoiries, Brémond de Vitri et Claude Raybe de Galles, chanoine comte de Lyon, chanoine de Notre-Dame de Montbrison et prieur de L'Hôpital-sous-Rochefort de 1497 à 1509. La chapelle possède une statue de Vierge à l'Enfant en albâtre blanc de 1,51 m contemporaine de la chapelle sur laquelle on peut voir le blason de Claude Raybe de Galles sur l'ange consolateur de son support initial. Jacques Baudoin attribue cette statue à Jean de Chartres[11],[12],[13],[14],[15].
- le lavoir.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Félix Thiollier, « Sculptures foréziennes de la Renaissance (1er article) », Gazette des beaux-arts, , p. 496-505 (lire en ligne)
- « Chapelle Notre-Dame de la Chira », Bulletin de la Diana, t. 10, , p. 456-462 (lire en ligne)
- « statue : La Vierge », notice no PM42000785, base Palissy, ministère français de la Culture
- Statue en albâtre blanc (art français) : Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame de la Chira (face)
- Jacques Baudoin, « La Vierge de la Chira-1508 », dans La sculpture flamboyante, t. 5, Auvergne Bourbonnais Forez, Nonette, Éditions Créer, (ISBN 978-2-909797-38-0), p. 231-232
Voir aussi
Bibliographie
- Félix Thiollier, « Saint-Marcel-d'Urfé (Sanctis Marcellus de Ulphiaco) », dans Forez pittoresque et monumental, Lyon, Imprimerie de A. Waltener et Cie, (lire en ligne), p. 244-246
- « Saint-Marcel d'Urfé », Bulletin de la Diana, t. 10, , p. 439-462 (lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
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