Saint-Mard-de-Vaux
Saint-Mard-de-Vaux est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Mard.
Saint-Mard-de-Vaux | |||||
Vue d'une partie du village. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Chalon-sur-Saône | ||||
Intercommunalité | Le Grand Chalon | ||||
Maire Mandat |
Henri Jenvrin 2020-2026 |
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Code postal | 71640 | ||||
Code commune | 71447 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Valimédarsiens | ||||
Population municipale |
273 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 41 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 48′ 46″ nord, 4° 41′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 249 m Max. 502 m |
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Superficie | 6,63 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Chalon-sur-Saône (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Givry | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Situé sur la Côte Chalonnaise dans la Vallée des Vaux, Saint-Mard-de-Vaux est une des banlieues résidentielles et de loisir de Chalon-sur-Saône, à une dizaine de kilomètres de Givry.
Communes limitrophes
Saint-Léger-sur-Dheune | Charrecey | Mercurey | ||
Saint-Bérain-sur-Dheune | N | Saint-Martin-sous-Montaigu | ||
O Saint-Mard-de-Vaux E | ||||
S | ||||
Châtel-Moron | Barizey | Saint-Jean-de-Vaux |
Géologie et relief
Le village est dominé par le Montabon, colline boisée de châtaigniers, qui s’élève à 491 mètres. Le village a longtemps vécu de la forêt, qui recouvre les deux tiers de la commune.
Climatologie
C'est un climat tempéré à légère tendance continentale avec des étés chauds et des hivers froids[1], avec une amplitude thermique assez importante entre ces deux saisons. Les précipitations sont assez hétérogène sur l'année, avec un mois de mai le plus pluvieux de l'année. Le vent qui souffle une partie de l'année est la bise.
Valeurs climatiques de Dijon et Mâcon, car cette commune est située entre ces deux villes.
- Dijon
Pour la ville de Dijon (316 m), les valeurs climatiques jusqu'à 1990 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −1 | 0,1 | 2,2 | 5 | 8,7 | 12 | 14,1 | 13,7 | 10,9 | 7,2 | 2,5 | −0,2 | 6,3 |
Température moyenne (°C) | 1,6 | 3,6 | 6,5 | 9,8 | 13,7 | 17,2 | 19,7 | 19,1 | 16,1 | 11,3 | 5,6 | 2,3 | 10,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,2 | 7 | 10,8 | 14,7 | 18,7 | 22,4 | 25,3 | 24,5 | 21,3 | 15,5 | 8,6 | 4,8 | 14,8 |
Précipitations (mm) | 49,2 | 52,5 | 52,8 | 52,2 | 86,3 | 62,4 | 51 | 65,4 | 66,6 | 57,6 | 64,2 | 62 | 732,2 |
- Mâcon
Pour la ville de Mâcon (216 m), les valeurs climatiques de 1961 à 1990 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,6 | 0,7 | 2,5 | 5,2 | 8,9 | 12,3 | 12,4 | 13,9 | 11,1 | 7,5 | 2,9 | 0,1 | 6,6 |
Température moyenne (°C) | 2,1 | 4 | 6,8 | 10 | 13,9 | 17,5 | 20,1 | 19,4 | 16,4 | 11,7 | 6 | 2,7 | 10,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,9 | 7,3 | 11,1 | 14,8 | 18,9 | 22,8 | 25,7 | 24,9 | 21,7 | 15,9 | 9,1 | 5,3 | 15,2 |
Précipitations (mm) | 66,3 | 60,9 | 58,7 | 69,4 | 85,9 | 74,7 | 58,1 | 77,1 | 75,7 | 71,7 | 72,7 | 70,4 | 841,4 |
Urbanisme
Typologie
Saint-Mard-de-Vaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (75,5 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), prairies (4,7 %), terres arables (2,8 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Saint-Mard-de-Vaux était anciennement appelé Sanctus Marcus in Valle. Son nom semble avoir une origine commune avec Abbon (l’un des pères de la numismatique française), orfèvre de saint Eloi, argentier et monnayeur du roi Gontran (VIe – VIIe siècles) lorsque, vers l’an 604, un atelier monétaire était installé à Chalon. Au Moyen Âge, le village, qui s’appelait alors Saint-Médard-de-Vaux, dépendait de la seigneurie de Montaigu. Sous la Révolution, Saint-Mard-de-Vaux prend le nom de Mont-Abon.
Histoire
Moyen Âge
Les cherches de feux du bailliage de Chalon mentionnent qu'en 1424, la paroisse est une seigneurie détenue par Jehan de Montagu, écuyer ; et en 1431, par Jehan Damas.
Période moderne
Un habitat nommé Blaisy sert de cadre à un fief qui a pour occupants et détenteurs successifs [11]:
- Antoine de Saint-Anthost, écuyer, vivant à Saint-Mars-en-Vaux en 1554.
- Jehan de Digoine. Ecuyer. Sieur de Blaisy de 1566 à 1582, de Dennevy de 1571 à 1573. Il décède entre 1582 et 1590[12]. Il ne doit pas être confondu avec son parent et homonyme, seigneur de Mercurey et d'Estroyes. Il épouse avant 1573 Lucrèce de Saint-Anthost. Dame de Blaisy, elle décède entre 1592 et 1595.
- Philiberte de Digoine. Fille aînée des précédents. Dame de Cenay, Fangey et Baugey. Elle vit en 1595. Elle épouse en 1590 Jehan Poullet. Procureur d'office de la baronnie de Montcenis et frère du capitaine de Couches en 1590. Seigneur de Blaisy et Epertully en 1595. Il vit en 1598.
- Philiberte Poullet (1591+1631). Fille aînée des précédents. Dame de Blaisy. Elle épouse en 1612 Sébastien Allemand (1585+1644). Ecuyer, seigneur de La Roche-Chazeau, capitaine enseigne de la citadelle de Chalon.
- Anne Allemand. Fille des précédents. Elle épouse en 1640 Philibert de Thesut (1597+1662). Ecuyer, seigneur de Montmurger, homme d'arme de la compagnie du duc de Mercœur.
Période contemporaine
En , Saint-Mard-de-Vaux a rejoint la Communauté d'agglomération de Chalon Val de Bourgogne.
Politique et administration
Listes des maires
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2019, la commune comptait 273 habitants[Note 3], en diminution de 2,5 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Écologie et recyclage
Économie
Il y a deux viticulteurs sur la commune : Domaine Monneret Père et Fils et Domaine du Four Bassot[19]. Dans la commune, se trouvent également une entreprise de maçonnerie (SARL Jenvrin) et une entreprise d'aide à la personne[19].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Traces de l’occupation romaine sous forme de tombes, de traces de villas somptueuses et de ruines antiques.
- Bâtiment de la mairie-école construit en 1891
- Lavoir de la Fosse surmonté d’un calvaire érigé en 1743
- Des fontaines du Four Bassot
- Sept calvaires, dont une croix classée datant de 1610 et la croix de La Broue, érigée en 1766
- Église sous le vocable de saint Médard, reconstruite en 1766, ayant gardé son clocher d'origine. En forme de croix latine, style roman tardif, devant laquelle se dresse un calvaire daté de 1630. La cloche (fondue en 1893), dénommée Régine comme sa marraine (Pierre Cautin de Blaisy étant son parrain), sonne l’Angélus deux fois par jour, à 12 h et 19 h.[20]
- Ferme fortifiée situé au lieu-dit Blaizy, longtemps siège d'un exploitant agricole (vaches charollaises et limousines).
- Traces d'un monastère probablement dédié à saint Martin de Tours au lieu-dit Pommier (ou Pomey). Fut détruit pendant la Révolution française.
- Traces d'un établissement thermal de l'époque gallo-romaine dans le bois des Igaux (autrefois forêt royale)
- Traces d'un ancien village de carriers (et d'une ancienne carrière de grès ayant servi à paver la cour d'honneur du château de Versailles)
- Cimetière de Saint-Mard-de-Vaux (la croix de cimetière est inscrite au titre des monuments historiques depuis le [21]).
Héraldique
Blason | Inconnu. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Bibliographie
- Eugène Leclerc, Une promenade en vallée des Vaux, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 48 (hiver 1981), pp. 3–6.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Saint-Mard-de-Vaux sur le site du Grand Chalon
- Saint-Mard-de-Vaux sur le site de l'Institut géographique national
- Plan de Saint-Mard-de-Vaux sur le site de Via-Michelin
- Saint-Mard-de-Vaux sur le site de l'office de tourisme de Givry - côte Challonaise
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- André Dominé : Le vin, « La Bourgogne », p. 181.
- Archives climatologiques mensuelles - Dijon (????-1990) Consulté le 17 décembre 2008
- Archives climatologiques mensuelles - Mâcon (1961-1990) Consulté le 17 décembre 2008
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Notariat de Saint-Martin-sous-Montaigu
- Eienne Meunier et Léon Barthelle, SGY. La famille de Digoine, seigneurs de Mercurey. Nos Ancêtres et Nous, n° 159, juillet à septembre 2018, p. 46 à 48.
- Le Journal de Saône-et-Loire, 12 janvier 2019, Actu Chalonnais, Saint-Mard-de-Vaud (Politique) : Des élections municipales en février, p. 19
- http://www.vivre-a-chalon.com/lire_Grand-Chalon%C2%A0_-Henri-Jenvrin-elu-hier-soir-maire-de-St-Mard-de-Vaux...Les-trois-adjoints-re_elus,23021eac76d11e44260191381aa94c526f734b2e.html
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Entreprises : Commune de Saint-Mard-de-Vaux », sur saint-mard-de-vaux.fr (consulté le ).
- Brochure de présentation de l'église Saint-Médard de Saint-Mard-de-Vaux éditée par la pastorale des réalités du tourisme et des loisirs du diocèse d'Autun (PRTL 71).
- Notice no PA00113445, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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