Saint-Mars-de-Coutais

Saint-Mars-de-Coutais [sɛ̃.maʁ.də.kutɛ] est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Mars.

Saint-Mars-de-Coutais

Le Tenu à Saint-Mars-de-Coutais

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Nantes
Intercommunalité Communauté de communes Sud Retz Atlantique
Maire
Mandat
Jean Charrier
2020-2026
Code postal 44680
Code commune 44178
Démographie
Gentilé Saint-Marins
Population
municipale
2 571 hab. (2019 )
Densité 74 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 06′ 48″ nord, 1° 44′ 04″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 38 m
Superficie 34,67 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Machecoul
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Mars-de-Coutais
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Mars-de-Coutais
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Saint-Mars-de-Coutais
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Saint-Mars-de-Coutais
Liens
Site web www.saintmarsdecoutais.fr

    Ses habitants s'appellent les Saint-Marins et les Saint-Marines.

    Saint-Mars-de-Coutais comptait 2 617 habitants au recensement de 2014.

    Géographie

    Situation de la commune de Saint-Mars-de-Coutais dans le département de la Loire-Atlantique

    La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais.

    La commune de Saint-Mars-de-Coutais est située à l'ouest du lac de Grand-Lieu, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Nantes.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 12,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 13,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 794 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[9], à 12,5 °C pour 1981-2010[10], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Mars-de-Coutais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[12],[13],[14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].

    La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac de Grand-Lieu, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[17]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (30,6 %), terres arables (29,8 %), prairies (19,3 %), zones humides intérieures (10,5 %), cultures permanentes (6,2 %), zones urbanisées (2,6 %), forêts (1 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Toponymie

    Le nom de Saint-Mars-de-Coutais est attesté sous la forme latinisée Sanctus Medardus[22] et Sanctus Medardus de Cotex en 1150[23].

    Saint Médard est le patron de la paroisse. Un texte du milieu du XIIe siècle fait référence à un homme, probablement un noble, dont le nom est noté Willelmus de Sancto Menardo de Cotex.

    Selon certains toponymistes, le déterminant complémentaire Coutais est un dérivé du mot latin costa « coteau, côte » ou de l'ancien breton coat « bois »[24].

    En breton, elle a été dénommée au vingtième siècle Sant-Marzh-ar-C'hoad par l'Office de la Langue Bretonne[23], nom sans aucune valeur historique.

    Histoire

    Le manoir de Saint-Mars est un édifice du XVe siècle qui s'élève le long de la rivière du Tenu et qui permettait de surveiller le trafic fluvial.

    Lors des Guerres de Vendée, Saint-Mars-de-Coutais, comme tout le reste du pays de Retz, prit parti pour l'insurrection vendéenne. Un hobereau local, Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière, propriétaire du manoir des Couetis, fut un compagnon du chef Charette et un mémorialiste de l'insurrection vendéenne[25]. Après s'être un temps réfugiés dans la ferme de la Basse-Cour, en Saint-Mars-de-Coutais, son père, sa mère et ses deux sœurs rejoignirent la Grande armée catholique et royale en Anjou ; tous quatre succombèrent au cours de la Virée de Galerne.

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'argent à la croix de sable chargée de cinq coquilles d'or.
    Commentaires : Armes de la famille de Croisil. Blason conçu par M. de Maupeou d'Ableiges, dessiné par Georges Brisson (délibération municipale du ), enregistré le .

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1959 1977 Fernand Relandeau    
    1977 1995 Frédéric Guitteny    
    1995 2001 Gilbert Grandjouan    
    2001 En cours Jean Charrier[Note 6] DVG Enseignant
    Conseiller général (2008-2015)
    Conseiller départemental (depuis 2015)

    Population et société

    Démographie

    Selon le classement établi par l'Insee, Saint-Mars-de-Coutais fait partie de l'aire urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Nantes. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[26]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 90 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 10 % dans des zones « très peu denses »[27].

    Évolution démographique

    Les données concernant 1793 sont perdues.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].

    En 2019, la commune comptait 2 571 habitants[Note 7], en diminution de 0,62 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    9491 2661 5001 5641 4251 4131 4881 4931 497
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 5291 5141 5341 6251 5751 6481 6651 6551 677
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 5911 5681 3891 3201 2041 2121 1451 2161 235
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    1 2311 2661 5181 7441 8592 2672 4042 4892 617
    2019 - - - - - - - -
    2 571--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,7 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 285 hommes pour 1 306 femmes, soit un taux de 50,41 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,9 
    4,5 
    75-89 ans
    7,3 
    15,6 
    60-74 ans
    15,4 
    23,4 
    45-59 ans
    22,1 
    19,8 
    30-44 ans
    20,9 
    14,1 
    15-29 ans
    13,4 
    22,0 
    0-14 ans
    18,9 
    Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2018 en pourcentage[33]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    1,7 
    5,8 
    75-89 ans
    8,6 
    14,7 
    60-74 ans
    16 
    19,6 
    45-59 ans
    18,9 
    20,1 
    30-44 ans
    19,2 
    19,2 
    15-29 ans
    17,5 
    20 
    0-14 ans
    18 

    Lieux et monuments

    • Le Port Faissant, lieu de passage sur la rivière du Tenu, entre Sainte-Pazanne et Saint-Mars-de-Coutais :

    Dès le Moyen Âge, les moines y établissent un bac. Devient un lieu stratégique au XIXe siècle, avec la construction d'un pont (sous le Second Empire exactement) par les deux communes. Le port est ensuite réaménagé par la famille Écomard qui y construit des entrepôts pour leurs activités agricoles et commerciales, sur leur propriété, côté Saint-Mars-de-Coutais.

    • La Vanerie, ferme de 50 hectares dépendant du château de la Durracerie de Sainte-Pazanne : elle fut achetée par la famille Écomard de Sainte-Pazanne au XIXe siècle. Elle appartient toujours aux descendants des Ecomard.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Réélu en 2008, 2014 et 2020.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station météofrance Nantes-Bouguenais - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Saint-Mars-de-Coutais et Bouguenais », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    10. « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    18. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    22. Toponymie générale de la France, Tome 3, page 1559
    23. Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
    24. Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages - Loire-Alantique, Saint-Jean-d'Angély, Éditions Boudessoules, , 287 p. (ISBN 2-913471-45-5), p. 250.
    25. Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière, Mémoires sur la guerre de Vendée, Librairie Plon, Paris 1904.
    26. « Commune de Saint-Mars-de-Coutais (44178) », Insee (consulté le ).
    27. « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Mars-de-Coutais (44178) », (consulté le ).
    33. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Loire-Atlantique (44) », (consulté le ).
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