Saint-Melaine-sur-Aubance
Saint-Melaine-sur-Aubance est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Saint-Melaine-sur-Aubance | |||||
Buste d'Armand Brousse devant la mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Angers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loire Layon Aubance | ||||
Maire Mandat |
Dominique Forest 2020-2026 |
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Code postal | 49610 | ||||
Code commune | 49308 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Melainois | ||||
Population municipale |
2 127 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 416 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 22′ 14″ nord, 0° 29′ 31″ ouest | ||||
Altitude | 39 m Min. 17 m Max. 63 m |
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Superficie | 5,11 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Angers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton des Ponts-de-Cé | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | Site de Saint-Melaine-sur-Aubance | ||||
Géographie
Commune angevine du Saumurois, Saint-Melaine-sur-Aubance se situe au nord-est de Soulaines-sur-Aubance, sur les routes D 217, Mûrs-Érigné / Vauchrétien, et D 123, Soulaines-sur-Aubance / Brissac-Quincé[1].
La commune est traversée par une petite rivière, l'Aubance, qui a donné son nom à la commune.
Son territoire se situe sur l'unité paysagère des plateaux de l'Aubance[2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Georges Gard », sur la commune de Sainte-Gemmes-sur-Loire, mise en service en 1950[9] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 817,9 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tours - Parcay-Meslay », sur la commune de Parçay-Meslay, dans le département d'Indre-et-Loire, mise en service en 1959 et à 94 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[13], à 11,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Saint-Melaine-sur-Aubance est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (31,6 %), zones urbanisées (28,5 %), zones agricoles hétérogènes (22,8 %), terres arables (14 %), prairies (3,1 %), forêts (0,1 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
Durant la Révolution, la commune, alors nommée Saint-Melaine, porte le nom d'Aubance. En 1920, la terminaison -sur-Aubance est ajoutée au nom de Saint-Melaine[23].
Histoire
Saint-Melaine-sur-Aubance est le lieu d'établissement d'un prieuré de l'abbaye Saint-Serge d'Angers vers le Xe siècle.
Politique et administration
Administration municipale
Intercommunalité
La commune est membre de la communauté de communes Loire Layon Aubance depuis la disparition de la communauté de communes Loire Aubance[27], elle-même membre du syndicat mixte Pays Loire-Angers.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].
En 2019, la commune comptait 2 127 habitants[Note 7], en augmentation de 4,06 % par rapport à 2013 (Maine-et-Loire : +2,26 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,1 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 039 hommes pour 1 047 femmes, soit un taux de 50,19 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,37 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
Sur 119 établissements présents sur la commune à fin 2010, 9 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 5 % du secteur de l'industrie, 13 % du secteur de la construction, 56 % de celui du commerce et des services et 16 % du secteur de l'administration et de la santé[33]. Fin 2015, sur les 144 établissements actifs, 4 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour 11 % sur le département), 5 % du secteur de l'industrie, 11 % du secteur de la construction, 67 % de celui du commerce et des services et 14 % du secteur de l'administration et de la santé[34].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
- Georges Cesbron (1936-), historien de la littérature française, professeur, spécialiste de l'œuvre littéraire d'Édouard Estaunié.
- Victor Pavie (1808-1886) écrivain, poète et amateur d'art. Il fut imprimeur-éditeur et vice-président de la Société d’Agriculture, des Sciences et Arts d’Angers. Tout en continuant d’écrire ses critiques pour le journal des Affiches d’Angers, ses études de droit l’ont mené à Paris où il a rencontré Victor Hugo, celui qui allait être son mentor et un soutien précieux dans le combat du Maître vers une nouvelle littérature. Victor Pavie voulait révolutionner le goût classique malgré l’éducation de son père, c’est ainsi qu’il est devenu romantique. Il a côtoyé les plus grands hommes tels son grand ami de jeunesse Victor Hugo, mais aussi Sainte Beuve, David d’Angers, Alexandre Dumas père, René Bazin.
Issu d’une famille angevine, Victor Pavie est né en 1808 et décédé en 1886 à Angers. Victor Pavie a épousé Louise Vallée, issue d'une grande famille de Saint-Melaine en 1835. L'allée menant de la rue Armand-Brousse à la place des Anciens-Combattants et longeant le cimetière a été baptisée en son honneur en 2010. Cet engouement pour la famille Pavie est né en 2009 grâce au projet de célébration du bicentenaire de la naissance des fils Victor et Théodore Pavie. À cette occasion, un colloque international universitaire, la visite de la rue de l’imprimerie familiale, des expositions aux Archives départementales et au Musée des Beaux-arts, ainsi qu’un concert avaient été organisés à Angers. Tout comme Saint-Melaine, Saint-Barthélémy où la famille Pavie a vécu et repose, vient également de créer une « rue Louis-Pavie » leur père.[réf. nécessaire]
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Lien externe
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- IGN et BRGM, Géoportail Saint-Melaine-sur-Aubance (49), consulté le 28 octobre 2012.
- Département de Maine et Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine et Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Le Polygraphe, 2003, p. 140 — Données consultables sur WikiAnjou.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Saint-Georges Gard - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Melaine-sur-Aubance et Sainte-Gemmes-sur-Loire », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Saint-Georges Gard - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Melaine-sur-Aubance et Parçay-Meslay », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Tours - Parcay-Meslay - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Tours - Parcay-Meslay - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Tours - Parcay-Meslay - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Gabriel Halligon prend la tête du Modem local sur courrierdelouest.fr
- « Liste des maires élus en 2014 », sur le site de la préfecture du département de Maine-et-Loire (consulté le ).
- « Saint-Melaine-sur-Aubance. Dominique Forest succède à Gérald Cochard à la tête du conseil municipal », sur Ouest-France, (consulté le ).
- Insee, Composition de l'EPCI de Loire Aubance (244901013), consulté le 14 août 2013.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Melaine-sur-Aubance (49308) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de Maine-et-Loire (49) », (consulté le ).
- Insee, Statistiques locales du territoire de Saint-Melaine-sur-Aubance (49), consultées le 20 mai 2013
- « Dossier complet - Commune de Saint-Melaine-sur-Aubance (49308) », sur Insee, (consulté le ).
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