Saint-Ondras
Saint-Ondras est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Ondras | |||||
Vue générale. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | La Tour-du-Pin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Les Vals du Dauphiné | ||||
Maire Mandat |
Christian Vieux-Melchior 2020-2026 |
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Code postal | 38490 | ||||
Code commune | 38434 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
648 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 80 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 31′ 07″ nord, 5° 32′ 52″ est | ||||
Altitude | 410 m Min. 361 m Max. 626 m |
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Superficie | 8,15 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Grand-Lemps | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Adhérente à la Communauté de communes Les Vals du Dauphiné, Saint-Ondras est également situé au nord de la micro-région des Terres froides.
Étymologiquement, le nom Saint-Ondras est une déformation patoisante de Saint-Honoré et ses habitants se dénomment les Ondrasien(ne)s [1].
Géographie
Situation et description
Saint-Ondras est un petit village positionné sur une colline surplombant la micro-région des Terres froides et la vallée de la Bourbre, petite rivière qui traverse une grande partie du Nord-Isère, laquelle correspond en partie à l'arrondissement de La Tour-du-Pin.
Son territoire est à approximativement situé à égale distance des agglomérations de Grenoble, de Lyon et de Chambéry, soit à une cinquantaine de kilomètres de chacune de ces villes.
Communes limitrophes
Saint-André-le-Gaz | Les Abrets en Dauphiné | |||
Le Passage | N | Charancieu | ||
O Saint-Ondras E | ||||
S | ||||
Chassignieu | Valencogne | Villages du Lac de Paladru |
Hydrographie
La commune est bordée dans sa partie occidentale par la rivière de la Bourbre, affluent du Rhône et d'une longueur de 72,2 km[2] et des marais. Cette rivière comptent deux affluents répertoriés sur le territoire :
- le ruisseau de Clandon http://www.sandre.eaufrance.fr/geo/CoursEau/V1700840, d'une longueur de 8 km[3];
- le ruisseau des Fosges, d'une longueur de 1,9 km[4].
- le ruisseau de Biôt
- le ruisseau de Combaud
Climat
Le secteur du Nord-Isère présente un climat de type semi-continental[5] qui se caractérise par des précipitations plus importantes en été qu'en hiver.
Les étés sont chauds et secs. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur resté très longtemps marécageux est souvent marqués par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistant durant les périodes froides.
Voies de communication
Le territoire communal est traversé par plusieurs routes départementales :
- La RD 73 qui relie la commune des Abrets en Dauphiné à celle de Beaurepaire (Isère)|
- La RD 73m qui relie la RD 76 au bourg central
- La RD 142d qui relie la commune avec celle de Charancieu
- La RD 17c et la RD 76k
Transport
La gare ferroviaire la plus proche de la commune est la gare des Abrets - Fitilieu. Celle-ci est desservie par desservie par des bus TER Auvergne-Rhône-Alpes entre les gares de Saint-André-le-Gaz et Chambéry.
Urbanisme
Typologie
Saint-Ondras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (64,4 %), terres arables (22,8 %), zones humides intérieures (7,6 %), forêts (3,1 %), prairies (1,8 %), zones urbanisées (0,2 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Il s'agit d'une petite commune rurale de dimension très modeste comprenant un petit bourg central où se situe la mairie, l'école et l'église paroissiale entouré par quelques hameaux. Cet ensemble est composé essentiellement de maison individuelles, de fermes, pour la plupart réaménagées en maisons de résidence.
Hameaux, Lieux-dits et écarts
Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux, ainsi que les écarts qui composent le territoire de la commune de Saint-Ondras, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[12].
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Risques sismiques
L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Ondras est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[13].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Toponymie
Selon André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, le nom de Saint-Ondras est lié au nom de Saint-Honoré (probablement Honoré d'Amiens) dont il est une déformation de forme patoisante[14].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Au début de l'Antiquité, le territoire des Allobroges s'étendait sur la plus grande partie des pays qui seront nommés plus tard la Sapaudia (ce « pays des sapins » deviendra la Savoie) et au nord de l'Isère. Les Allobroges, comme bien d'autres peuples gaulois, sont une « confédération ». En fait, les Romains donnèrent, par commodité le nom d'Allobroges à l'ensemble des peuples gaulois vivant dans la civitate (cité) de Vienne, à l'ouest et au sud de la Sapaudia.
Moyen-Âge et Temps moderne
En 1737, il est fait mention du château de Buclas comme propriété de André Nicolas de Virieu, chevalier, descendant de la branche cadette des Virieu de Faverges [15].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2019, la commune comptait 648 habitants[Note 2], en augmentation de 5,54 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
- Presse régionale
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton, quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
La communauté catholique et l'église de Saint-Ondras (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Sainte-Anne qui est, elle-même, rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[20].
Culture et patrimoine
Monuments religieux
L'église paroissiale Saint-Honoré date du XXe siècle. Cet édifice religieux est formé d'une large nef et de deux étroits bas-côtés. La façade assez austère, surmontée par un clocher est percée par une porte centrale en plein cintre surmontée d'une petite rose polylobée dans laquelle est positionnée une horloge [21].
Monuments civils
- Le château de Buclas
- Cet édifice civil qui date du XIXe siècle, probablement construit sur le site d'une ancienne maison forte, fut la propriété d'Antonin Dubost, maire de La Tour-du-Pin et président du Sénat sous la IIIe République. Il s'agit d'une propriété privée qui ne se visite pas[22].
- Le moulin La Pérouse
- Datant de 1872, ce petit moulin à eau rénové en 2016 se situe en contrebas du bourg au bord du ruisseau du Combeau
- Entrée du domaine du Moulin
- Vue générale sur le moulin
- Roue du moulin (de face)
- Roue du moulin (de côté)
- Plaque indiquant la date de création du moulin
- Vue intérieure du moulin
Patrimoine naturel
La ZNIEFF des marais de Clandon, situé en tête du bassin du ruisseau du Clandon, affluent de la Bourbre. Le site est caractérisé par une mosaïque de milieux naturels : secteurs tourbeux, roselières, étangs et boisements humides [23].
Dans la littérature
La commune est connue pour avoir hébergé l'écrivain Christian Bobin, lors de son écriture de L'Inespérée. C'est d'ailleurs une Ondrasienne (Gislaine dans le texte) qui a inspiré l'écrivain pour la constitution de la petite histoire « La plus que vive »[24].
L'action de l'œuvre se déroule elle-même dans le village :
« [Ce] village où parfois vous passez quelques jours sans rien faire, pas même écrire, surtout pas écrire, le village de Saint-Ondras, en Isère[25] »
« Les fleurs sur la tombe de Saint-Ondras, en Isère, ont fané une semaine après ton enterrement[25] »
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Site habitants.fr page sur le noms des habitants des communes de l'Isère, consulté le 6 mars 2019
- Sandre, « Fiche cours d'eau - la Bourbre (V17-0400) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - le Ruisseau de Clandon (V1700840) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - le Ruisseau des Fosges (V1701020) » (consulté le ).
- Annick Auffray, Alain Brisson, Agnès Tamburini, Valérie Dziak, Véronique Maloisel, Sophie Martinoni-Lapierre, « Climat de la région Rhône-Alpes », sur rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Site géoportail, page des cartes IGN
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- André Planck, "L'origine du nom des communes du département de l'Isère", (ISBN 2-84424-043-7) édition L'atelier, 2006, page 221
- Site Château de France, page sur le château de Buclas, consulté le 6 mars 2019
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Site de messe-infos, page sur la paroisse Sainte-Anne
- Site Isère patrimoine, page sur l'église de Saint-Ondras, consulté le 6 mars 2019
- Site château de France, page sur le château de Buclas, consulté le 6 mars 2019
- Site de la DRAD, page sur la Znieff des marais de Clandon, consulté le 6 mars 2019.
- article sur le livre de Christian Bobin, "La plus que vivre, consulté le 6 mars 2019
- La plus que vive, Christian Bobin, Gallimard, 1996, Gallimard/folio, 1999.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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- Portail de l’Isère