Saint-Pierre-de-Cormeilles
Saint-Pierre-de-Cormeilles est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Saint-Pierre-de-Cormeilles | |
Colombier. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Bernay |
Intercommunalité | Communauté de communes Lieuvin Pays d'Auge |
Maire Mandat |
Jacky Lesaulnier 2020-2026 |
Code postal | 27260 |
Code commune | 27591 |
Démographie | |
Gentilé | Saint Corpierais |
Population municipale |
595 hab. (2019 ) |
Densité | 34 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 14′ 16″ nord, 0° 23′ 06″ est |
Altitude | Min. 55 m Max. 168 m |
Superficie | 17,29 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Beuzeville |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Ses habitants se nomment les Saint-Corpierais.
Géographie
Localisation
Saint-Pierre-de-Cormeilles est une commune située dans l'Ouest du département de l'Eure et limitrophe de celui du Calvados. Selon l'atlas des paysages de Haute-Normandie, elle appartient à l'unité paysagère de la vallée de la Calonne[1]. Toutefois, l'Agreste, le service de la statistique et de la prospective du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, la classe au sein du pays d'Auge (en tant que région agricole)[2].
Lieux-dits
Les lieux-dits sont : les Bréards, les Coutures, le Fossé, les Fontaines, les Bosquets, Cléranville, Cavicourt, le Canton, le Champ-de-Foire, la Frênaie, la Chaule, la Catterie, les Hêtrots, le Mont-Blanc, le Tormellier, la Vallée-au-Lièvre, le Val-Hébert, la Quesnerie, la Vallée-Vata, les Prés-Cateaux, Malou, les Champs-Barrettes, la Côte-aux-Juliens, la Taupe, le Lieu-d'Amour, la Briqueterie, les Câtelets, le Boulay, les Mousseaux et le Bourgai.
Hydrographie
La rivière d'Angerville[5] traverse une partie du territoire de la commune avant de se jeter dans la Calonne[6].
Agriculture
Saint-Pierre-de-Cormeilles est une commune très agricole. Parmi les cultures, on trouve du maïs, de la betterave, du colza, du blé... mais aussi de nombreux pommiers alimentant la distillerie de Cormeilles (une des plus vieilles de Normandie, créée en 1910). Les pâturages occupent également une place importante, on y élève des porcins, des bovins, des ovins.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lieurey », sur la commune de Lieurey, mise en service en 2000[13] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[14],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 879,1 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et à 26 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[17] à 10,7 °C pour 1981-2010[18], puis à 11 °C pour 1991-2020[19].
Urbanisme
Typologie
Saint-Pierre-de-Cormeilles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[20],[21],[22]. La commune est en outre hors attraction des villes[23],[24].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (59,7 %), terres arables (24,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,7 %), forêts (3,2 %), zones urbanisées (0,3 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].
Toponymie
Le nom de la commune est attesté sous la forme latinisée Beati Petri de Cormeliis vers 1171 (charte de Henri II)[27],[28].
Saint-Pierre est un hagiotoponyme faisant référence à l'église Saint Pierre dédiée à Pierre (apôtre).
Le toponyme Cormeilles est issu de l'ancien français cormeille « cormier », pluriel de l'oïl cormeille « sorte de fruit », qui a dû signifier « sorbier, ensemble de sorbiers » et qui est un dérivé de l'oïl corme, d'origine gauloise.
Histoire
Saint-Pierre-de-Cormeilles est traversée par une ancienne voie romaine qui rejoignait Lisieux. Cette voie passe notamment par le lieu-dit la Chaule qui abritait la chapelle Saint-Barthélemy, servant de léproserie.
L'histoire de la commune commence réellement en 1055 lorsque Guillaume Fitz Osbern fonde l'abbaye Notre-Dame occupée jusqu'à la Révolution française par des moines bénédictins. La majeure partie de cet édifice fut détruite en 1778. Seuls subsistent le manoir de l'abbaye, les murs d'enceinte et le colombier. Le 31 mai 1794, monsieur Saint-Saulieu (natif de Routot), laïc familier de l'abbaye et résidant dans les bâtiments, receveur de cette abbaye, fut exécuté par les révolutionnaires.
Le château de Malou, dont la présence sous forme de forteresse est déjà notifiée sur les actuelles terres de Saint-Pierre-de-Cormeilles au XIe siècle, a été détruit en 1374 pendant la guerre de Cent Ans par les Anglais, le seigneur étant resté fidèle au roi de France. Le roi Charles VI autorisa sa reconstruction en 1385. À la fin du XVIe siècle, le seigneur acquit le château et le fit reconstruire. Son pont-levis fut détruit peu avant 1789. Son aspect actuel est définitivement acquis lors de sa restauration par l'architecte Henri Jacquelin au début du XXe siècle.
Autrefois rattachée à la commune de Cormeilles, la paroisse de Saint-Pierre-de-Cormeilles (tout comme celle de Saint-Sylvestre-de-Cormeilles) est devenue une commune à part entière après la Révolution française
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2019, la commune comptait 595 habitants[Note 7], en diminution de 2,94 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Saint-Pierre-de-Cormeilles compte de nombreux édifices inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel :
- l'église Saint-Pierre (XIIIe et XIXe)[33] ;
- l'abbaye de bénédictins Notre-Dame (XIe, XVe, XVIe et XVIIIe)[34]. Cette abbaye a été fondée vers 1055 par Guillaume Fitz Osbern. Ne subsistent aujourd'hui que le logis abbatial, le colombier et une partie du mur de clôture ;
- la mairie-école (XIXe)[35] ;
- le château de Malou (XIVe, XVIe et XXe siècles)[36] sur lequel est intervenu Henri Jacquelin ;
- un château des XVIe et XXe siècles au lieu-dit le Val-Hébert[37] ;
- le manoir Saint Joseph du XVIIe, XVIIIe, XIXe et XXe siècles[38] ;
- un manoir des XVIIe et XXe siècles au lieu-dit Cléranville[39] ;
- un manoir des XVIe et XVIIe siècles au lieu-dit le Fossé[40] ;
- deux fermes du XVIIe et XVIIIe siècles[41],[42] ;
- trois maisons du XVIIIe et XIXe siècles[43],[44],[45].
Autres lieux :
- le moulin des Bréards.
Natura 2000
- Le haut bassin de la Calonne[46].
ZNIEFF de type 1
ZNIEFF de type 2
- La haute vallée de la Calonne[50].
Site classé
- L'if du cimetière, Site classé (1932)[51].
Site inscrit
- Le château de Malou et ses abords[52], Site inscrit (1984).
Personnalités liées à la commune
- Danny Boy, chanteur de rock, né dans la commune en 1936.
- Michel Vastel, journaliste-chroniqueur et écrivain, né dans la commune le 20 mai 1940.
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[10].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « La vallée de la Calonne », sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le ).
- « Zonages », sur Agreste (consulté le ).
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivière d'Angerville (I0369000) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - La Calonne (I03-0400) ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Lieurey - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Pierre-de-Cormeilles et Lieurey », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Lieurey - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Pierre-de-Cormeilles et Deauville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 205.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, librairie Droz, p. 1571. (lire en ligne)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Église Paroissiale Saint-Pierre », notice no IA00050163, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Abbaye de Bénédictins Notre-Dame », notice no IA00050164, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Mairie, école », notice no IA00050162, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château fort, château de Malou », notice no IA00050152, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château », notice no IA00050153, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir Saint Joseph », notice no IA00050154, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir », notice no IA00050155, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir », notice no IA00050156, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ferme », notice no IA00050158, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ferme », notice no IA00050161, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison », notice no IA00050159, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison », notice no IA00050160, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison », notice no IA00050157, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Le haut bassin de la Calonne », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Le douet Baron et les prés cateaux », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Les hêtrots », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Basse-vallée de la Calonne », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La haute vallée de la Calonne », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « L'if du cimetière de Saint-Pierre-de-Cormeilles », sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le ).
- « Le château de Malou à Saint-Pierre-de-Cormeilles », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Guide bleu Normandie, 1994, p. 419 (ISBN 9782010167492)
Articles connexes
Liens externes
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