Saint-Pierre-du-Regard
Saint-Pierre-du-Regard est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 1 404 habitants[Note 1].
Saint-Pierre-du-Regard | |
La Vère à Pont-Érambourg. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Argentan |
Intercommunalité | Flers Agglo |
Maire Mandat |
Michèle Guicheteau 2020-2026 |
Code postal | 61790 |
Code commune | 61447 |
Démographie | |
Population municipale |
1 404 hab. (2019 ) |
Densité | 151 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 50′ 37″ nord, 0° 32′ 49″ ouest |
Altitude | Min. 69 m Max. 218 m |
Superficie | 9,30 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Condé-en-Normandie (banlieue) |
Aire d'attraction | Flers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Flers-2 |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saint-pierre-du-regard.fr |
Géographie
Lieux-dits
- En 1946, référence Insee recensement
Le Barronet ; - la Bristière ; - le champ Fermant ; - le clos ; - l'Être ; - Grace ; - le Grand Samoi ; - Guefosse ; - le Haut Theil ; - le Haut Village ; - la Houssée ; - le Petit Samoi ; - la Pivotière ; - Pont Erambourg ; - la Remesière ; - la Roque ; - Route des Quarante Sous ; - le Theil ; - le Vaugroult ; - les Vaux de Vère ; - la Verrerie.
- Février 2001 cadastre révisé de la commune
Le Bas de la Roque-Est ; - le Baronet ; - la Bristière ; - les Bruyères ; - le Champ Ferment ; - le Clos-Est ; - le Clos-Ouest ; - le Clos des Canges-Nord ; - le Clos des Canges-Sud-Est ; - les Costils ; - le Domaine ; - Fontaine Noc ; - Grace ; - le Grand Samoi-Nord ; - Le Grand Samoi-Sud ; - Gué Fosse ; - le Haut Theil ; - le Haut Village ; - la Houssaye ; - la Martinique ; - Moissy ; - le Parc ; - la Petite Suisse ; - le Petit Samoi Ouest ; - la Pivotière ; - le Plafond ; - Planquivon ; - Pont Érembourg-Est ; - Pont Érembourg-Ouest ; - la Remaizière ; - la Roque-Est ; - Saint-Mandé ; - le Theil ; - la Vallée ; - le Vaugroult-Nord ; - le Vaugroult-Sud ; - les Vaux de Vère-Est ; - les Vaux de Vère-Ouest ; - Village du Petit Samoi ; - Village Le Clos ;
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Athis-de-L'orne », sur la commune d'Athis-Val de Rouvre, mise en service en 1968[7] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,3 °C et la hauteur de précipitations de 944,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, dans le département du Calvados, mise en service en 1945 et à 39 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,9 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,2 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Pierre-du-Regard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Condé-en-Normandie, une agglomération inter-départementale regroupant 2 communes[17] et 8 056 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Flers dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,9 %), terres arables (31,9 %), forêts (10,2 %), zones urbanisées (5,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,4 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Sanctus Petrus de Respectu vers 1350[24], Saint Pierre du Regard en 1793[25].
La forme latine Sanctus Petrus de Respectu vers 1350, peut se traduire par : « à l'égard de Saint-Pierre ».
L'église est dédiée à l'apôtre Pierre.
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2019, la commune comptait 1 404 habitants[Note 9], en augmentation de 1,01 % par rapport à 2013 (Orne : −3,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- Les vingt-deux vitraux et la fresque en céramique de l'église Saint-Pierre, reconstruite en 1959 par l'architecte Pierre Meurice[31] sont l'œuvre du peintre Jean Weinbaum.
Personnalités liées à la commune
- Émile Rimailho (1864 - 1954 à Pont-Érambourg), inventeur du canon à tir rapide de 155 mm (modèle 1904) et théoricien de l'organisation du travail.
- Raymond Martin (né en 1949 à Pont-Érambourg), coureur cycliste, troisième du Tour de France 1980, vainqueur du Grand Prix de la montagne de ce même Tour.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2019.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Athis-de-L'orne - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Pierre-du-Regard et Athis-Val de Rouvre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Athis-de-L'orne - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Pierre-du-Regard et Carpiquet », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Condé-en-Normandie », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Flers », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1572, (ISBN 2600028846).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Michèle Guicheteau présente sa liste complète », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2014 : « Saint-Pierre-du-Regard (61790) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Notice no EA61000010.
Liens externes
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