Saint-Simon-de-Pellouaille

Saint-Simon-de-Pellouaille est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Saint-Simonais et les Saint-Simonaises[1].

Pour les articles homonymes, voir Saint-Simon.

Saint-Simon-de-Pellouaille

Mairie de Saint-Simon-de-Pellouaille
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité Communauté de communes de Gémozac et de la Saintonge Viticole
Maire
Mandat
Aurelien Berthelot
2020-2026
Code postal 17260
Code commune 17404
Démographie
Gentilé Saint-Simonais
Population
municipale
659 hab. (2019 )
Densité 74 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 36′ 50″ nord, 0° 41′ 44″ ouest
Altitude Min. 34 m
Max. 49 m
Superficie 8,95 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saintes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saintonge Estuaire
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Simon-de-Pellouaille
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Simon-de-Pellouaille
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Saint-Simon-de-Pellouaille
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Simon-de-Pellouaille

    Géographie

    La commune de Saint-Simon-de-Pellouaille se situe dans le centre du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle est partie intégrante du Grand Sud-Ouest français, et est parfois également incluse dans un Grand Ouest aux contours plus flous.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Simon-de-Pellouaille
    Rioux Tesson
    Cravans Villars-en-Pons
    Gémozac

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Simon-de-Pellouaille est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,2 %), zones agricoles hétérogènes (26,3 %), zones urbanisées (6,2 %), cultures permanentes (3,3 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de la commune provient de saint Simon, à qui la paroisse avait été dédiée[9].

    La seconde partie du toponyme Pellouaille, provient du saintongeais pélouaille correspondant à une cabane (faite le plus souvent en pierres sèches) où l’on tond les moutons. Le verbe peler vient du bas-latin pilare, « enlever le poil ». Quant au mot ouailles, il est synonyme de « brebis »[10].

    Administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? René Dumas    
    1989 En cours Jean-Pierre Prou UMP-LR[11] Chef d'entreprise
    Les données manquantes sont à compléter.

    Région

    À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].

    En 2019, la commune comptait 659 habitants[Note 3], en augmentation de 8,39 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    385384344413495472443431435
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    446461424398416358362356383
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    417405398365369374352322334
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    316315283308309370435462532
    2015 2019 - - - - - - -
    633659-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Église Saint-Laurent.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)
    10. Pierre-Louis Augereau, « Les secrets des noms de lieux en Anjou », dans Le français : des mots de chacun, une langue pour tous : Des français parlés à la langue des poètes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Interférences », (ISBN 978-2-7535-4583-0, lire en ligne), p. 33–41
    11. https://www.lemonde.fr/aquitaine-limousin-poitou-charentes/charente-maritime,17/saint-simon-de-pellouaille,17404/
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Voir aussi

    Liens externes

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