Saint-Sulpice (Puy-de-Dôme)

Saint-Sulpice est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Sulpice.

Saint-Sulpice

Pont sur la Clidane.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité Communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans
Maire
Mandat
Dominique Ondet
2020-2026
Code postal 63760
Code commune 63399
Démographie
Gentilé Saint-Sulpiciens
Population
municipale
85 hab. (2019 )
Densité 4,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 38′ 38″ nord, 2° 37′ 41″ est
Altitude Min. 691 m
Max. 922 m
Superficie 18,22 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Ours
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Sulpice
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Saint-Sulpice
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Saint-Sulpice
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Sulpice

    Géographie

    Localisation

    Saint-Sulpice est une commune située à l'ouest du département du Puy-de-Dôme.

    Elle jouxte sept communes (huit en comptant Bourg-Lastic en double du fait de la présence d'une enclave)[1] :

    Hydrographie

    La commune est arrosée par la Clidane qui lui sert de limite naturelle, la séparant de Saint-Julien-Puy-Lavèze sur environ trois kilomètres et demi.

    Voies routières

    Le territoire communal est traversé d'ouest en est par l'autoroute A89 reliant les grandes agglomérations de Bordeaux et de Lyon. Son accès le plus proche est situé à Saint-Julien-Puy-Lavèze (échangeur no 25 de Saint-Julien-Sancy). Cette autoroute, ouverte en 2000, double la route nationale 89 déclassée en 2006 et devenue la route départementale 2089, reliant les villes de Clermont-Ferrand à l'est et Bourg-Lastic, Ussel et Tulle à l'ouest.

    Les autres routes départementales sont de moindre importance, puisqu'elles assurent une desserte locale. La D 61 dessert le centre du village ; cet axe relie Briffons au nord à la D 602 au sud, cette dernière reliant Bourg-Lastic à la D 31 menant vers Saint-Sauves-d'Auvergne et Messeix. Au nord-est, la D 98 relie l'enclave de Bourg-Lastic à la gare de Laqueuille[1].

    Transport ferroviaire

    La ligne d'Eygurande - Merlines à Clermont-Ferrand passe au sud de la commune. Jusqu'en juillet 2014, des trains TER reliant les gares de Clermont-Ferrand et de Brive-la-Gaillarde ou de Limoges circulaient. La gare la plus proche est celle de Laqueuille, sur la commune limitrophe de Saint-Julien-Puy-Lavèze.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Sulpice est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,7 %), prairies (29,7 %), zones agricoles hétérogènes (24 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Par décret préfectoral du , la commune de Saint-Sulpice est créée à partie d'une partie du territoire des communes de Bourg-Lastic et de Messeix. Le premier maire de Saint-Sulpice en 1872 est Michel Fargeix. Il restera à ce poste jusqu'à son décès en 1878.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Saint-Sulpice est membre de la communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans[8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pontaumur. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[9]. Jusqu'en 2016, elle faisait partie de la communauté de communes Sioulet-Chavanon[10].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom depuis 2017[Note 2], à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[8]. Avant , elle faisait partie du canton de Bourg-Lastic[13].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Ours pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[8], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (troisième circonscription avant 2010)[13].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Saint-Sulpice, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[14] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[15]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 7. La totalité des candidats en lice est élue au premier tour, le , avec un taux de participation de 77,08 %[16].

    Chronologie des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1966 (réélu en 2014[17]) 2019
    (décès)
    Robert Pailler   Agriculteur retraité[18]
    avril 2019[19]
    (réélue en 2020)
    En cours
    (au )
    Mme Dominique Ondet[20]   Exploitante agricole[21]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].

    En 2019, la commune comptait 85 habitants[Note 3], en diminution de 5,56 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    462452390419396339355320308
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    314296266230193187159149132
    1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2019 -
    140109113104104908785-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les limites territoriales des cinq arrondissements du Puy-de-Dôme ont été modifiées afin que chaque nouvel établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre soit rattaché à un seul arrondissement au [11]. La communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans à laquelle appartient la commune est rattachée à l'arrondissement de Riom ; ainsi, Saint-Sulpice est passée le de l'arrondissement de Clermont-Ferrand à celui de Riom[12].
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte de Saint-Sulpice sur Géoportail.
    2. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    8. « Commune de Saint-Sulpice (63399) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    9. « CC Chavanon Combrailles et Volcans (No SIREN : 200071215) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
    10. « CC de Sioulet Chavanon (No SIREN : 246301071) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
    11. « Modification des limites territoriales des arrondissements du Puy-de-Dôme au  », sur puy-de-dome.gouv.fr, Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
    12. Préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, « Arrêté no 16-536 du 21 décembre 2016 portant sur les modifications des limites territoriales des cinq arrondissements du Puy-de-Dôme » [PDF], Recueil des actes administratifs no 63-2016-065, sur puy-de-dome.gouv.fr, Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ), p. 211-214.
    13. « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
    14. Article L. 252 du Code électoral.
    15. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants », sur vie-publique.fr, .
    16. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    17. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
    18. « Robert Pailler, 89 ans, maire depuis 1966 et…candidat en 2014 ! », sur France 3 Auvergne - Blog Politique, .
    19. Marion Chavot, « Dominique Ondet vient d'être élue maire de Saint-Sulpice (Puy-de-Dôme) », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
    20. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], sur mairesruraux63.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ), p. 8.
    21. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 35 (édition du Puy-de-Dôme).
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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