Saint-Thibault (Aube)

Saint-Thibault est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

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Saint-Thibault

L'église Saint-Thibault.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Troyes Champagne Métropole
Maire
Mandat
Marie-France Jolliot
2020-2026
Code postal 10800
Code commune 10363
Démographie
Gentilé Théobaldiens, Théobaldiennes
Population
municipale
550 hab. (2019 )
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 12′ 23″ nord, 4° 08′ 33″ est
Superficie 11,71 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vendeuvre-sur-Barse
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Thibault
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Thibault
Géolocalisation sur la carte : Aube
Saint-Thibault
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Saint-Thibault

    Géographie

    Le cadastre de 1829 cite au territoire : Allemagne[1], Champ-Michaut, Château-Frileux, l'Ecluse, Maison-Brûlée, Maraux, Paradis, Petite-Justice, Pied de Loup, rû de la Madeleine, Rompure, Sautet et Tronchet.

    Anciennement s'orthographiait Saint-Thibaud.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Thibault est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,3 %), forêts (8,8 %), eaux continentales[Note 3] (6,7 %), prairies (4,5 %), zones urbanisées (3,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,1 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Le fief dépendait d'Isle et donc des comtes de Champagne puis du domaine royal, passai ensuite au duc de Bourgogne, de Nevers avant d'être à la famille ducale d'Aumont. En 1789, le village était de l'intendance et de la généralité de Châlons-sur-Marne, de l’élection et du bailliage royal de Troyes et du bailliage ducal d'Aumont.

    Le lors de la campagne de France (1814),les troupes du général Claude Étienne Michel appuyées par la cavalerie du général Briche repoussèrent l'assaut de troupes autrichiennes du prince de Liechtenstein et du comte Colloredo.

    Passé ferroviaire de la commune

    Horaire de la section de Troyes à Bar-sur-Seine.
    Carte postale de la gare de Saint-Thibault côté rue vers 1910.
    Carte postale de la gare de Saint-Thibault côté voies vers 1910.

    De 1882 au 2 mars 1969, la commune de Saint-Thibault a été traversée par la ligne de chemin de fer de Troyes à Gray, qui, venant du nord-ouest de la gare de Buchères-Verrières, suivait la route de Troyes à Bar-sur-Seine, s'arrêtait à la gare de Saint-Thibault et se dirigeait ensuite en ligne droite vers la gare de Clérey.
    Les bâtiments de la gare sont encore présents de nos jours, Chemin de la gare.
    L'horaire ci-dessus montre qu'en 1914, quatre trains s'arrêtaient chaque jour à la gare dans le sens Troyes-Gray et quatre autres dans l'autre sens.
    A une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
    À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée le 2 mars 1969 au trafic voyageurs puis désaffectée.

    Politique et administration

    Du au la commune dépendait du canton d'Anglure, puis de celui d'Isle-Aumont jusqu'en an IX.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 En cours Marie-France Jolliot[9]   Retraitée
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].

    En 2019, la commune comptait 550 habitants[Note 4], en augmentation de 9,56 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    415414393394386453456457435
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    438416440382387385377342323
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    317288261234264322343362385
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    379372373494479462486483465
    2015 2019 - - - - - - -
    539550-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Ancien hameau.
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Site officiel de la préfecture de l'Aube
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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