Cormost

Cormost est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Cormost

Église Saint-Joseph.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Troyes Champagne Métropole
Maire
Mandat
Claude Gaurier
2020-2026
Code postal 10800
Code commune 10104
Démographie
Gentilé Cormostiens, Cormostiennes
Population
municipale
306 hab. (2019 )
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 10′ 12″ nord, 4° 08′ 15″ est
Superficie 11,36 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Riceys
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Cormost
Géolocalisation sur la carte : France
Cormost
Géolocalisation sur la carte : Aube
Cormost
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Cormost

    Géographie

    Toponymie

    Curmollum[1], en 1097, Cormost est un mot français provenant de corme dérivé du latin corma désignant le fruit du sorbier[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Cormost est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,4 %), terres arables (28,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), zones urbanisées (3,1 %), prairies (1,5 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    Il est cité en 1097 dans la charte de fondation du prieuré de l'Isle, le comte de Troyes, Hugues approuvait la donation faite par Robert à l'abbaye de Molesme.Complétée en 1234 par le comte Thibauld de cinquante arpents de bois.
    En 1640 est fait un inventaire des droits de la communauté, huit arpents de bois et broussailles plus trois fauchée de prés en plus des usages spécifiques de la communauté d'Ilse[10]. En 1789, Cormost dépendait de l'intendance et de la généralité de Chalons, de l'élection de Troyes et du bailliage d'Aumont.

    Politique et administration

    Cormost faisait, du 29 janvier au 29 décembre 1790 du canton d'Aumont puis de celui d'Isle-Aumont jusqu'en l'An IX.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988  ? Lucien Payn    
    mars 2001 2014 Christian Palaggi[11]    
    mars 2014 En cours Claude Gaurier DVD Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].

    En 2019, la commune comptait 306 habitants[Note 3], en diminution de 1,29 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    222264333277310311312310337
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    300291301254249237229251213
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    196176165131162133143136153
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    134120139275312262283286305
    2017 2019 - - - - - - -
    307306-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Eglise, sous le vocable de Saint-Joseph, qui était à la paroisse de l'Isle avant de passer à celle de Montceaux ; ces Calice et patène sont du XIXe siècle[16].

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Henri d'Arbois de Jubainville, Histoire des ducs et comtes de Champagne depuis le VIe siècle jusqu'à la fin du XIe, tIII, 405, n°LXXIV.
    2. Stéphane Gendron, L'origine des noms de lieux en France, éd. Errance, 2008, 2e éd. p 219.
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Archives nationales, P757, n°4533.
    11. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    16. « calice », notice no IM10007009, base Palissy, ministère français de la Culture.

    Liens externes

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