La Vendue-Mignot

La Vendue-Mignot est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est. Les gentilés du village sont «Mignotin» et «Mignotine».

Pour les articles homonymes, voir Mignot.

La Vendue-Mignot

Ancienne école devenue salle des fêtes.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Troyes Champagne Métropole
Maire
Mandat
Nicole Rousselot
2020-2026
Code postal 10800
Code commune 10402
Démographie
Population
municipale
245 hab. (2019 )
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 09′ 49″ nord, 4° 06′ 41″ est
Superficie 10,48 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Riceys
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
La Vendue-Mignot
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La Vendue-Mignot
Géolocalisation sur la carte : Aube
La Vendue-Mignot
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
La Vendue-Mignot

    Hameaux, écarts, lieux-dits

    • Le village de la Vendue-Mignot comprend deux quartiers limités par le carrefour avec la route de Villy-le-Bois, au nord le Bout-d'en-Haut, au sud le Bout-d'en-Bas.
    • Hameau détaché du village : le Beaucaron.
    • habitat écarté : le Bochat, ferme de Marivas qui était un ancien fief aussi sur Villy-le-Bois.

    À noter que la ferme de Batilly, bien qu'ayant son accès sur la commune, fait partie de la commune voisine de Villy-le-Bois.

    Géographie

    Communes limitrophes de La Vendue-Mignot
    Villy-le-Bois Les Bordes-Aumont
    Cormost
    Maupas Les Loges-Margueron

    Au trois quarts couverte de forêt, la commune de la Vendue-Mignot garde une activité agricole en partie nord, autour de fermes isolées. Situé à 16 km à vol d'oiseau au sud de la préfecture de Troyes, sur la D 1 qui s'inscrit en Champagne humide dans sa partie auboise (du nord-est au sud-est), le village de la Vendue-Mignot est un village "forestier", ses habitations le long d'une grande rue principale jouxtent directement d'un côté (à l'est) la lisière de la forêt. Il en est de même pour le hameau du Beaucaron. La part boisée du finage s'inscrit dans la forêt syndicale d'Aumont, elle-même au sein du vaste massif forestier populairement nommé forêt de Chaource, et qui fait partie des grandes forêts de France. Elle est coupée de longues routes d'exploitation, certaines au départ de cette commune, qui en font un lieu propice aux activités de nature, comme beaucoup des communes voisines du Pays d'Armance (Chaourçais) dont elle fait partie au sein de Troyes Champagne Métropole.

    Topographie

    Longtemps dit Les Vendues Mignot encore en usage en 1761.

    Urbanisme

    Typologie

    La Vendue-Mignot est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (69,5 %), terres arables (16,1 %), prairies (10,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Hydrographie

    Les ruisseaux de la Séronne et de la Raffée servent de limites avec les communes voisines de Villy-le-Bois et Maupas. La Raffée rejoint la Séronne en limite de commune, elle est un affluent de l'Hozain sur le bassin versant de la Seine, rive gauche. La faible pente du terrain situé en Champagne humide favorise l'existence de mares, surtout dans la partie agricole, mais quelques-unes sont en forêt.

    Histoire

    Plaque aux morts 1914-1918.

    En 1789, le village était de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l’élection et du bailliage de Troyes. La communauté relevait de la paroisse de l'Isle.

    L'emprise actuelle du village n'a longtemps été occupée que par quelques maisons isolées en lisière de la forêt de L'Isle. Le nom du village vient de la vente par un grand propriétaire nommé Mignot de son terrain par parcelles. Sur celles-ci, pour la plupart, des habitations se sont construites pour former le village primitif. L'extension du village s'est surtout faite après la Révolution, aussi la commune n'a-t-elle ni église ni cimetière[8].

    Longtemps l'habitat à proximité de la forêt a été construit en pan de bois, beaucoup de maisons de ce type ont été bâties autour de 1800. Ensuite sont apparues dans la région les briqueteries et les tuileries, on construira alors en « dur », mais on utilisera aussi la brique en appareillage entre les éléments de charpente en bois à la place du torchis, à la fois pour les côtés pratique de mise en œuvre et esthétique. La Vendue-Mignot avait sa tuilerie créée au milieu du XIXe siècle, son activité cessera autour de 1965 (voir § Lieux et monuments ci-dessous). Une des voies du village a gardé le nom d'« impasse de la Tuilerie » et l'usine a été réhabilitée.

    Politique et administration

    Mairie, local des pompiers, cabine téléphonique et boîte aux lettres.

    À partir de 1790, la commune était au canton d'Aumont jusqu'en l'An IX.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? M. Pierre Vaudez DVG  
    mars 2001 En cours Mme Nicole Rousselot
    Réélue pour le mandat 2020-2026[9]
      Retraitée
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].

    En 2019, la commune comptait 245 habitants[Note 3], en augmentation de 0,82 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    220280270302315346380382371
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    383383378340331314273249238
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    258212200183156155154136138
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    135125129183243246240232238
    2014 2019 - - - - - - -
    245245-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Développé après la Révolution, le village n'a pas d'église. La commune compte 1 édifice répertorié à l'inventaire des monuments historiques :

    • l'ancienne tuilerie Pierre Masson fondée en 1854. En 1955, alors qu'elle appartient à Fernand Clerc depuis la fin de la guerre 1914-1918, la production est de 2 à 300 000 tuiles par an, en employant quatre ouvriers  Classé MH (2000)[14]. C'est aujourd'hui une maison d'habitation.
    • ancienne école, son clocher en pierre porte la date de sa construction : 1896. Fermée en 1968, elle a été louée de 1969 à 1972 à la bonneterie troyenne Fra-For comme atelier annexe, avant d'être convertie ensuite en salle des fêtes communale.
    • Trois puits sur la commune, deux à la Vendue-Mignot et un au Beaucaron.
    • Plusieurs belles maisons "champenoises" (en pans de bois) caractéristiques de la Champagne humide, la plupart ont été rénovées dans leur caractère originel du début du XIXe siècle.
    • Le gros chêne d'Aumont est mort mais encore debout, son âge est estimé entre 300 et 400 ans. Bien que situé sur la commune de Cormost, on y accède par la route forestière Péricard qui prend dans le village à gauche de la rue principale en venant de Troyes (en allant vers le sud), à 150 m après la mairie.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Renseignements obtenus auprès de la mairie.
    9. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21599459
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    14. Notice no IA10000177, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Liens externes

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