Saint-Thual
Saint-Thual est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne, peuplée de 947 habitants[Note 1].
Saint-Thual | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Saint-Malo | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Bretagne Romantique | ||||
Maire Mandat |
Loïc Commeureuc 2020-2026 |
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Code postal | 35190 | ||||
Code commune | 35318 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Thualaise, Saint-Thualais | ||||
Population municipale |
947 hab. (2019 en augmentation de 14,79 % par rapport à 2013) | ||||
Densité | 83 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 20′ 12″ nord, 1° 56′ 02″ ouest | ||||
Altitude | Min. 33 m Max. 126 m |
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Superficie | 11,40 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Combourg | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
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Géographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Quiou », sur la commune du Quiou, mise en service en 1985[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de précipitations de 714,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et à 29 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[11], à 11,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Thual est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53 %), zones agricoles hétérogènes (32,4 %), prairies (8,4 %), forêts (6,2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Sancti Tuduali en 1227[21].
Son nom vient de saint Tugdual ou Tudual fondateur du monastére de Tréguier et évêque de cette localité au VIe siècle.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Motay-Thual[22].
Histoire
La paroisse de Saint-Thual, enclavée dans l'évêché de Saint-Malo, faisait partie du doyenné de Bobital relevant de l'évêché de Dol et était sous les vocables de saint Tugdual et saint Samson.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Saint-Thual appartient à l'arrondissement de Saint-Malo et au canton de Combourg depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, elle faisait partie du canton de Tinténiac.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Claudia Rouaux (PS), suppléante de François André décédé en cours de mandat.
Intercommunalité
Depuis le , Saint-Thual appartient à la communauté de communes Bretagne Romantique.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[23].
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2019, la commune comptait 947 habitants[Note 8], en augmentation de 14,79 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- Église de la Sainte-Trinité, construite entre 1866 et 1874 en granite du Hinglé et en petits moellons de calcaire du Quiou[32].
- Château de Tourdelain, du XVIIIe siècle, inscrit au titre des monuments historiques depuis le [33].
- Château de Saint-Thual, du XVIIe siècle.
- Manoir de Lesnen, du XVIIIe siècle.
Personnalités liées à la commune
- L'abbé Fouré, né Adolphe Julien Fouéré à Saint-Thual (1839-1910), auteur des rochers sculptés de Rothéneuf.
Empire de la Basse Chesnaie
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Frank Samson, avocat parisien, y a créé en 1996, une micronation indépendante, d'une superficie de 1,1 hectare, sur la commune de Saint-Thual, l'« Empire de la Basse Chesnaie »[37],[38],[39],[40].
Il crée aussi sa propre Constitution, sa monnaie, le "Franc Chesnois", ainsi qu'un gouvernement et des distinctions honorifiques (Ordre de l'Excellence Impériale, Ordre de l'Amphore, Ordre de l'Amazone).
Des ministères, une vingtaine, viennent compléter la structure. On y trouve, par exemple, le Ministère de la Diplomatie et de Ma Main Dans Ta Gueule, celui du Sport et Champagne ou bien de la Justice et Décisions Arbitraires, Garde des Sots...
Il est institué dans cette micronation une noblesse d'empire, constituée de chevaliers, barons, comtes, ducs et princes, ainsi qu'un ordre religieux (Ordre des Chapelliers, rattaché à la Chapelle Samson de Dol érigée sur ce territoire)
En 2020, on dénombre 374 Beauchesnois (340 en 2018)[41].
Notes
- Population municipale 2019, légale en 2022.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Le Quiou - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Thual et Le Quiou », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Le Quiou - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Thual et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 111, Editions Jean-paul Gisserot » (ISBN 2877474828, consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Nécrologie : M. Pierre Guillemer », Ouest-France, .
- « Démission de François Pain, maire de St-Thual », Ouest-France, .
- « Saint-Thual - Élections municipales 2001 », sur municipales2001.ouestfrance.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Roger Sarciaux, nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Municipales à Saint-Thual. Loïc Commeureuc a enfilé l’écharpe de maire », Ouest-France, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Louis Chauris, Le calcaire du Quiou-Tréfumel ou « pierre de jauge », dans Le Pays de Dinan, 2006, p. 319-339.
- « Château de Tourdelain », notice no PA00090884, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- 374 Beauchesnois en 2020
- « Bulletin Impérial - Empire de la Basse Chesnaie », sur empirebc.fr (consulté le ).
- « Bulletin Impérial - Empire de la Basse Chesnaie », sur empirebc.fr (consulté le ).
- « Frank Samson », sur Europe 1 (consulté le ).
- « Bienvenue - Empire de la Basse Chesnaie », sur empirebc.fr (consulté le ).
- Jean-Louis Tremblais, « L'avocat qui voulait être empereur », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
- Marie-Béatrice Baudet, « L’empire de la Basse-Chesnaie, entre culte de Napoléon et fièvre du samedi soir », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Quentin Girard, « «Frank-Marc Ier», Aimer César », sur Libération.fr, (consulté le ).
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Résumé statistique de Saint-Thual sur le site de l'Insee
- Inventaire préliminaire du Conseil Régional
- Histoire de Saint-Thual
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
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