Saint-Valentin (Indre)
Saint-Valentin est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Valentin (homonymie).
Saint-Valentin | |||||
![]() La mairie, en 2013. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre | ||||
Arrondissement | Issoudun | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Champagne Boischauts | ||||
Maire Mandat |
Pierre Rousseau 2020-2026 |
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Code postal | 36100 | ||||
Code commune | 36209 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Valentinois | ||||
Population municipale |
268 hab. (2019 ![]() |
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Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 57′ 09″ nord, 1° 51′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 140 m Max. 207 m |
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Superficie | 24,9 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Issoudun (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Levroux | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Indre
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | village-saint-valentin.com | ||||
Géographie
Localisation
La commune est située dans le nord-est[1] du département, dans la région naturelle de la Champagne berrichonne.
Les communes limitrophes[1] sont : La Champenoise (5 km), Lizeray (5 km), Saint-Aoustrille (5 km), Neuvy-Pailloux (7 km) et Ménétréols-sous-Vatan (8 km).
Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont : Issoudun (9 km), Levroux (19 km), Châteauroux (20 km), La Châtre (42 km) et Le Blanc (70 km).
Hameaux et lieux-dits
Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : Dormes, les Sablons, le Colombier, le Nil, le Quadrilatère, les Lagnys et la Pyramide[2].
Géologie et hydrographie
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].
Le territoire communal est arrosé par la rivière Tournemine[2].
- La rivière Tournemine en 2011.
Climat
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1985 à 2017 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[4]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0 | 0,3 | 2,1 | 4 | 8,1 | 11,2 | 13,2 | 13,2 | 9,9 | 7,3 | 3 | 0,6 | 6,1 |
Température moyenne (°C) | 3,3 | 4,4 | 7,4 | 9,8 | 14,2 | 17,3 | 19,6 | 19,7 | 15,8 | 11,9 | 6,6 | 3,7 | 11,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,5 | 8,6 | 12,7 | 15,7 | 20,2 | 23,4 | 26 | 26,2 | 21,7 | 16,6 | 10,2 | 6,7 | 16,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−20,5 17.01.1987 |
−18,4 06.02.12 |
−13,5 01.03.05 |
−6,2 08.04.03 |
−1,8 08.05.1997 |
0,1 05.06.1989 |
5,3 03.07.1997 |
3,1 06.08.1987 |
0,4 20.09.12 |
−7 30.10.1997 |
−11,4 22.11.1998 |
−13,2 19.12.09 |
−20,5 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,9 05.01.1999 |
23,1 24.02.1990 |
25,3 16.03.12 |
28,1 15.04.15 |
32,2 16.05.1992 |
37,7 22.06.03 |
39,5 16.07.15 |
40,7 05.08.03 |
34,1 17.09.1987 |
29,4 07.10.09 |
23,1 08.11.15 |
18,6 16.12.1989 |
40,7 2003 |
Précipitations (mm) | 64,4 | 58,8 | 55 | 75,1 | 72,1 | 63,5 | 66,9 | 56,3 | 68,9 | 74,3 | 73 | 71,8 | 800,1 |
Voies de communication et transports
Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 12, 27, 65 et 80C[5].
La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Neuvy-Pailloux[5], à 7 km.
Saint-Valentin est desservie par la ligne B du Réseau de mobilité interurbaine[6].
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[5], à 17 km.
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Urbanisme
Typologie
Saint-Valentin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Issoudun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), prairies (1,6 %), zones urbanisées (1 %), forêts (0,1 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Logement
Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[14] de la commune :
Date du relevé | 2013 |
---|---|
Nombre total de logements | 153 |
Résidences principales | 84,8 % |
Résidences secondaires | 4,4 % |
Logements vacants | 10,8 % |
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale | 80,8 % |
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Valentin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 53,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 153 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 118 sont en en aléa moyen ou fort, soit 77 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[18].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[15].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctum Valentinum en 1190[19], Parrochia Sancti Valentini en 1332.
Durant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour La Cadoue[20].
Ses habitants sont appelés les Saint-Valentinois[21].
Histoire

La communauté de Saint-Valentin échappe à la crise démographique qui touche l’élection d’Issoudun au début du XVIIIe siècle, puisqu’elle passe de 28 feux en 1709 à 31 en 1726[22]. L’hiver de 1709-1710 notamment cause de nombreuses pertes, ainsi que la grande canicule de 1719 (qui tua beaucoup par dysenterie)[23].
La commune tire sa réputation de son homonymie avec la Saint-Valentin, « fête des amoureux », chaque 14 février. Depuis 1967, la municipalité a obtenu que le courrier posté au bureau de poste local reçoive une oblitération spéciale comme deux cœurs enlacés dessinés par Jean-Louis Boncoeur, de 1967 à 1979 qui est remplacée par une flamme postale illustrée avec « les amoureux » de Raymond Peynet depuis 1980. En 1985, la poste crée un timbre dessiné par Raymond Peynet.
La commune fut rattachée de 1973 à 2015 au canton d'Issoudun-Nord.
Politique et administration

La commune dépend de l'arrondissement d'Issoudun, du canton de Levroux, de la deuxième circonscription de l'Indre et de la communauté de communes Champagne Boischauts[24].
Elle dispose d'une agence postale communale[25] et d'un centre de première intervention.
Saint-Valentin est jumelée depuis 1988, avec la commune de Mimasaka, au Japon.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2019, la commune comptait 268 habitants[Note 3], en diminution de 4,96 % par rapport à 2013 (Indre : −3,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
La commune dépend de la circonscription académique d'Issoudun.
- L'école élémentaire publique en 2013.
Manifestations culturelles et festivités
Le 14 février de chaque année, on y célèbre la Fête des amoureux. Des milliers de personnes venant du monde entier se retrouvent dans la commune.
Médias
La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.
Économie
La commune se situe dans la zone d’emploi d'Issoudun et dans le bassin de vie d'Issoudun[24].
La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[38].
La culture de la lentille verte du Berry[39] est présente dans la commune.
Culture locale et patrimoine
- Église
- Monument aux morts
Labels et distinctions
Saint-Valentin a obtenu au concours des villes et villages fleuris une fleur en : 2015 et 2016[40].
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Indre », sur le site de Lion 1906, consulté le 3 septembre 2018.
- « Saint-Valentin » sur Géoportail., consulté le 17 septembre 2018.
- « Didacticiel de la règlementation parasismique : Indre », sur le site de la Prévention du risque sismique, consulté le 3 septembre 2018.
- « Fiche du Poste 36209001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Saint-Valentin », sur le site de ViaMichelin, consulté le 3 septembre 2018.
- « Indre (36) - Fiches horaires », sur le site du Réseau de mobilité interurbaine, consulté le 2 septembre 2018.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Site de l'Insee : Saint-Valentin (Indre), consulté le 6 septembre 2016.
- « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Valentin », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 3, , 480 p. (ISBN 978-2-600-02884-4 et 2-600-02884-6, lire en ligne), p. 1580, consulté le 20 janvier 2017.
- Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, 2002 lire en ligne=http://charles.bouyssi.free.fr/pr 06 1.htm#d 36, consulté le 18 novembre 2008.
- « Nom des habitants des communes françaises, Saint-Valentin », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
- Olivier Zeller, « Changement agraire et récession démographique : la première enquête Orry (1730). L'exemple de l'élection d'Issoudun », Annales de démographie historique 2/2007 (n° 114), p. 169.
- Zeller, op. cit., p. 145 et 153.
- « Commune de Saint-Valentin (36209) », sur le site de l'Insee, consulté le 28 octobre 2018.
- Site de La Poste : Un bureau de poste, consulté le 22 août 2012.
- « Résultats des élections municipales 2001 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
- « Résultats des élections municipales 2008 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
- Site du Monde.fr : Saint-Valentin (Indre), consulté le 21 septembre 2016.
- « Histoire contemporaine », sur le site de la commune de Saint-Valentin, consulté le 16 avril 2018.
- La Nouvelle République, « Deuxième jumelage avec le Japon », (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Liste des établissements scolaires de l'Indre - Année scolaire 2018/2019 » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
- « Regroupements pédagogiques intercommunaux (R.P.I.) » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
- Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Valençay, consulté le 15 août 2014.
- Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Lentilles vertes du Berry, consulté le 11 novembre 2014.
- Site des villes et villages fleuris : Toutes les communes fleuries, consulté le 22 décembre 2016.
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