Sainte-Marie (Cantal)

Sainte-Marie est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.

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Sainte-Marie

Coupole de l'église Sainte-Agathe.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Saint-Flour
Intercommunalité Saint-Flour Communauté
Maire
Mandat
Pierre Seguis
2020-2026
Code postal 15230
Code commune 15198
Démographie
Population
municipale
108 hab. (2019 )
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 52′ 42″ nord, 2° 53′ 10″ est
Altitude 840 m
Min. 620 m
Max. 1 055 m
Superficie 17,87 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Flour
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Flour-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Marie
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Marie
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Sainte-Marie
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Sainte-Marie

    Géographie

    Commune du Massif central sur la Truyère et le Lebot, Sainte-Marie est un petit village perché au-dessus des gorges de la Truyère et le lac de Sarrans avec vue sur le pont de Tréboul.

    On y trouve une source minérale ferrugineuse de la Fon del Sal ou fontaine du sel (sur la D 56 entre Sainte-Marie et le pont de Tréboul, en bordure de route). Cette source a été exploitée jusqu’au XIXe siècle avec des propriétés médicales pour l'appareil digestif reconnues. Le nom Fon del Sol (Fontaine du Soleil) a été créé pour nommer la colonie de vacances protestante dans les deux maisons face à la source. Cette colonie était gérée par l'association protestante dite des « 3 semaines » située à Montjavoult dans l'Oise. Elle fut la première structure en France à envoyer des enfants en vacances en 1883, d'où le nom des « 3 semaines ».

    En face, on trouve deux bâtiments de l'ancien hôtel de cures, devenus un centre de vacances de l'association des trois semaines au début XXe.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Marie est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Flour, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 1],[I 2].

    La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac du Barrage de Sarrans, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[4]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (56,4 %), forêts (33,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,5 %), eaux continentales[Note 3] (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 114, alors qu'il était de 110 en 2013 et de 110 en 2008[I 3].

    Parmi ces logements, 43,9 % étaient des résidences principales, 38,6 % des résidences secondaires et 17,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,5 % des appartements[I 4].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Sainte-Marie en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (38,6 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 82 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,7 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].

    Le logement à Sainte-Marie en 2018.
    Typologie Sainte-Marie[I 3] Cantal[I 6] France entière[I 7]
    Résidences principales (en %) 43,9 67,7 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 38,6 20,4 9,7
    Logements vacants (en %) 17,5 11,9 8,2

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1971 mars 2001 Louis Costerousse    
    mars 2001 En cours Pierre-Jean Séguis[8] LR Agriculteur

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].

    En 2019, la commune comptait 108 habitants[Note 4], en stagnation par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    647666669662679673642614569
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    496503501480506440481448427
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    424381355340377320332299229
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    214185152133125107111112108
    2018 2019 - - - - - - -
    107108-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations et festivités

    Feu de la Saint-Jean – Repas de l’amitié en juillet – Fête patronale les 14 et

    Associations : Comité des fêtes – Club des aînés – Association de chasse

    Économie

    Menuisier-ébéniste – Électricien – Tailleur de pierre – Entreprise de terrassement – Coiffeuse à domicile

    Culture locale et patrimoine

    Fragment de peinture murale XVIIe, coupole, église Sainte-Agathe.

    Lieux et monuments

    L’église, dédiée à sainte Agathe, s’intègre parfaitement dans le bourg qui a conservé son authenticité. Elle est constituée d’un chœur roman et s’est agrandie aux périodes gothiques et renaissance dans une harmonieuse continuité avec un porche sud et un clocher-peigne occidental. À l’extérieur, une frise de modillons soutient la corniche. L’intérieur est orné d’un mobilier de qualité qui comprend notamment trois retables des XVIIe et XVIIIe siècles, ainsi que de beaux vitraux contemporains dessinés par Jean Cocteau, don de la famille Bongrand.

    Sites de visite : bourg de Sainte-Marie – Église – Village typique de Falitoux – Pont-de-Tréboul – Point de vue du Fer à cheval – Fontaine de la fon del sol – Gorges de la Truyère.

    On peut aussi voir lors des vidanges du lac du barrage de Sarrans l'ancien pont de Tréboul inscrit comme monument historique.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Site de l'Insee

    1. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    2. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    3. « Chiffres clés - Logement en 2018 à Sainte-Marie » (consulté le ).
    4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Sainte-Marie - Section LOG T2 » (consulté le ).
    5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Sainte-Marie - Section LOG T7 » (consulté le ).
    6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
    7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

    Autres sources

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    5. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. « Annuaire des maires du Cantal », sur AMF 15 (consulté le )
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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