Sarenza
Sarenza une marque française de commerce électronique spécialisée dans la vente en ligne de chaussures et accessoires, basée à Paris et propriété de la société Monoprix Online.
Sarenza | |
Création | 13 janvier 2005 |
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Dates clés | 15 octobre 2018 |
Fondateurs | Francis Lelong, Yoan Le Berrigaud, Frank Zayan |
Personnages clés | Stéphane Treppoz, Hélène Boulet-Supau |
Forme juridique | SASU Société par actions simplifiée à associé unique |
Slogan | Serious about shoes and clothing |
Siège social | Paris France |
Direction | Regis Schultz
Stéphane Vais |
Activité | Vente à distance sur catalogue spécialisé |
Produits | Chaussures et Accessoires |
Société mère | Monoprix |
Effectif | 200 à 299 salariés en 2018 |
Siren | 480 188 507 |
Site web | Site officiel |
Bilan comptable | comptes non déposés
estimé à 250 millions d'euros |
Créée en 2005 par Francis Lelong, Yoann Le Berrigaud, Frank Zayan, dirigée ensuite par ses deux actionnaires majoritaires Stéphane Treppoz et Hélène Boulet-Supau puis intègrée dans le Groupe Casino en 2018
La société s’est développée en France avant de se déployer en Europe à partir de 2009[1].
Elle livre en 2013 dans 26 pays d’Europe, et a ouvert des sites dédiés pour 11 pays et 1 site européen pour les autres.
Histoire
En , lancement de sarenza.com. La société se développe grâce à deux levées de fonds successives d’un total de 6 millions d’euros[2],[3] et se fixe de se lancer à court terme à l’international.
La société est restructurée en , les trois cofondateurs quittent la société. Stéphane Treppoz prend la présidence de Sarenza et Hélène Boulet-Supau devient directrice générale. Ils lèvent trois millions d’euros[4],[5]. Un an et demi après le changement de direction, la société est désormais rentable[6].
Une nouvelle levée de fonds de trois millions d’euros a lieu en pour financer le développement international de la société. Les deux tiers de la somme sont apportés en fonds propres par Stéphane Treppoz et Hélène Boulet-Supau[7]. Sarenza entame son développement à l’international : première ouverture, en , du site anglais pour les clients résidant au Royaume-Uni[1].
En ,Stéphane Treppoz, PDG de Sarenza et Hélène Boulet-Supau, Directrice Générale, acquièrent le contrôle de Sarenza[8]. À l’issue de l’opération, l’équipe de direction de Sarenza contrôle plus de 80 % du capital de l’entreprise[9].
En Sarenza finalise une levée de fonds de 74 millions d'euros auprès de quatre investisseurs (HLD, la Banque Publique d'Investissement - BPI - auxquels s'ajoutent 2 investisseurs privés dont la famille Philippe Foriel-Destezet)[10].
En Sarenza lance sa marque propre avec 80 modèles uniques vendus en exclusivité[11].
En , Monoprix est entré en négociations exclusives en vue d’acquérir Sarenza pour se renforcer face à la concurrence des GAFAM[12],[13].
En , l'Autorité de la Concurrence donne son accord[14]. Le site MoonShowRoom (géré par la société MSR) est basculé sur Sarenza. La société est recapitalisée pour reconstituer les fonds propres et prend le nom de Monoprix Online[15].
Modèle d'entreprise
Sarenza est un des premiers marchands français « tout en ligne » de chaussures. Il a été lancé sur le modèle de Zappos.com, le plus grand site de vente de chaussures au monde[16]. Ses concurrents directs sont Spartoo et l'allemand Zalando qui ont choisi de se diversifier également vers la vente de vêtements[17].
Le concept reste inchangé depuis sa création : il est basé sur le choix – 750 marques, 55 000 modèles de chaussures, plus la livraison et retour gratuits[18],[17].
Références
- « Sarenza.com va concurrencer Amazon au Royaume-Uni », LeJournalduNet, (lire en ligne)
- Nicolas Rauline, « Sarenza lève 2 millions d'euros auprès de Galileo », LeJournaldunet, (lire en ligne).
- « 8 mois après le précédent, 2nd tour de 4M pour Sarenza », Chausson Finance, (lire en ligne).
- « Recapitalisé, le site de chaussures Sarenza se réorganise », Les Échos, (lire en ligne).
- « Sarenza a trouvé chaussure à son pied », Stratégies Logistique, (lire en ligne).
- Marie-Cécile RENAULT, « Les ventes explosent sur Sarenza.com », L'Express, (lire en ligne).
- Valérie COLLET, « Sarenza lève 3 millions d'euros », Le Figaro, (lire en ligne).
- Julien Mechin, « Les dirigeants de Sarenza rachètent leur indépendance ! », TechCrunch, (lire en ligne).
- Anne-Sophie CATHALA, « Sarenza racheté par ses dirigeants », Le Figaro, (lire en ligne).
- « Sarenza se prépare à la conquête de l'Europe », Le Figaro, (lire en ligne).
- Margaux Rouche, « Sarenza lance ses propres it-shoes », auféminin.com, (lire en ligne).
- « E-commerce : pourquoi le rachat par Monoprix est un renoncement pour Sarenza », L'Obs, (lire en ligne, consulté le ).
- Corinne Bouchouchi, « e commerce : pourquoi le rachat... », le nouvel observateur, .
- « Monoprix/Sarenza et André/Spartoo: l'Autorité de la concurrence donne son accord », sur FIGARO, (consulté le ).
- « MONOPRIX ONLINE (PARIS 2) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 480188507 », sur www.societe.com (consulté le ).
- « La chaussure en ligne presse le pas avec Sarenza », E-Commerce Mag, (lire en ligne)
- Soizic Briand, « Sarenza imprime sa marque à la chaussure », Challenges, no 401, , p. 52 à 53 (ISSN 0751-4417)
- « Comme l'homme, la femme a deux cerveaux, mais elle se sert des deux », Le Nouvel Economiste, (lire en ligne)
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