Scott Joplin
Scott Joplin, né le à Texarkana (Texas) et mort le à New York, est un pianiste et compositeur afro-américain. Bien qu'ayant écrit des œuvres dans plusieurs styles, y compris le classique et l'opéra, sa notoriété tient principalement à ses compositions de musique ragtime. Sa musicalité, son talent et son importance dans l’histoire du ragtime et de la musique américaine sont exceptionnels. Encore aujourd’hui, Scott Joplin demeure le plus connu des compositeurs ayant écrit des ragtimes. Ses morceaux les plus célèbres dans ce style sont le Maple Leaf Rag, publié en 1899, et The Entertainer, publié en 1902.
Pour les articles homonymes, voir Joplin.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 48 ans) New York |
Sépulture |
Saint Michael's Cemetery (en) |
Pseudonyme |
The King of Ragtime |
Nationalité | |
Formation |
George R. Smith College (en) |
Activités | |
Période d'activité |
À partir de |
Instruments | |
---|---|
Genre artistique | |
Site web |
(en) scottjoplin.org |
Distinction |
Biographie
Jeunesse et formation
On ne connaît pas précisément le lieu de naissance de Scott Joplin[1]. Sur sa tombe, en revanche, il est indiqué qu'il est né le [2],[3]. On sait qu’il vient au monde dans le comté de Bowie au Texas[4]. Selon le recensement américain du , il est âgé de deux ans cette année-là et se trouve alors dans le comté de Davis. Dix ans plus tard, le recensement suivant le situe à Texarkana, toujours au Texas[5]. Scott est l'enfant de Florence Givins, du Kentucky, née vers 1841, et de Giles Joplin, de la Caroline du Nord, né vers 1842 et qui a grandi dans la condition d'esclave[6].
Scott est le deuxième enfant d'une famille de six : Monroe (né en 1861), lui-même, Robert (né en mars 1869), Josie (née en 1870), William (né en 1875) et Johnny (né en mars 1880).
Son père, Giles, est un cheminot et sa mère, Florence, travaille comme lavandière et femme de ménage[6]. Comme ils pratiquent tous deux la musique, son père est violoniste et sa mère banjoïste et chanteuse[7], leurs enfants grandissent dans un environnement musical : les frères et sœurs de Scott jouent de la guitare, de la trompette ou chantent dans des chorales.
En 1880, la famille emménage à Texarkana[8].
Le premier contact du jeune Scott avec le piano a probablement lieu lorsque sa mère travaille comme femme de ménage dans la maison d'une famille blanche. On rapporte aussi que Scott était fasciné par le piano de l'un de ses voisins, et qu'il commença à toucher cet instrument dès l'âge de huit ans. Comme en font foi certaines anecdotes, il apprend les rudiments du piano par lui-même, en autodidacte, quand il va jouer chez les voisins où sa mère travaille. Joplin fera d’ailleurs allusion à cette histoire dans son opéra Treemonisha (1911), dont l'action se situe près de Texarkana : « Dans la préface, Joplin nous apprend que l'héroïne, Treemonisha, à l'âge de sept ans, fut éduquée par une femme blanche du voisinage en échange des travaux ménagers que sa mère faisait chez elle »[9]. » On peut voir là une sorte d'hommage rendu par Scott à sa mère pour sa formation musicale. Quant à son père, bien qu'il soit pauvre, il lui offre un piano ainsi que des leçons du professeur de musique Julius Weiss (en)[10],[11]. Ce dernier, conscient du talent de Scott, l'initie très jeune à la musique. Il lui apprend les techniques de l’harmonie et celles de la composition, ainsi que les genres musicaux européens, comme l’opéra[12].
Dans les années 1880, Scott fait un voyage à Saint-Louis, dans le Missouri, une ville qui deviendra un centre important du ragtime. C’est aussi à cette époque que débute sa carrière musicale.
Début de sa carrière musicale et succès
Au début des années 1890, après avoir voyagé à travers le Midwest, Joplin commence sa carrière musicale comme cornettiste avec le Queen City Concert Band[13].
En 1894, il déménage à Sedalia[14], dans le Missouri, où il travaille comme pianiste dans des clubs comme le Maple Leaf et le Black 400[13]. Parallèlement, il donne des cours de musique à plusieurs jeunes musiciens comme Arthur Marshall, Scott Hayden et Brun Campbell qui deviendront des compositeurs de ragtime[15].
C'est en 1895, à Syracuse, qu'il publie sa première œuvre, la chanson Please Say You Will[16], bientôt suivie d'une autre, A Picture of Her Face.
En 1896, il prend des cours de musique au George R. Smith College (en) à Sedalia[17],[18],[19]. Toutefois, en raison d’un incendie survenu en 1925, qui détruisit tous les documents de cette institution, on ignore le niveau de scolarité atteint par Joplin. Sa carrière de compositeur se poursuit avec la composition de deux marches et d'une valse.
L’année 1899 est celle d'une de ses compositions les plus célèbres : le Maple Leaf Rag[20]. Cette pièce devient un véritable phénomène dans l'environnement musical américain[21], et la partition se vendra à au moins un million d'exemplaires dans les années qui suivent[22]. C'est d'ailleurs la première composition dont la partition atteint ces ventes. Cependant, le compositeur touche une part infime sur chaque vente de ses morceaux (un cent par vente). La publication du Maple Leaf Rag fait de Joplin l'une des grandes figures de ce nouveau courant musical, et son nom devient bientôt synonyme de ragtime. Cette même année, il publie aussi Original Rags, mais son succès fut moindre que pour le Maple Leaf Rag. Joplin compose ensuite The Ragtime Dance (publiée en 1902), une pièce dramatique pour danseurs et narrateur chantant. La pièce est présentée au Wood’s Opera House de Sedalia le [23],[24].
En 1900, toujours à Sedalia, il compose un dernier rag, Swipesy Cakewalk (en), avec Arthur Marshall[25], puis il déménage à Saint-Louis avec Bella, qu'il vient d'épouser. C’est dans cette ville, entre 1900 et 1903, qu'il écrit plusieurs pièces importantes : The Entertainer, Elite Syncopations, March Majestic, Ragtime Dance et The Strenuous Life, un hommage au président Theodore Roosevelt[26]. Son nom est déjà très connu à cette époque.
Son mariage avec Bella s'étant terminé par un divorce, Joplin épouse Freddie Alexander à Little Rock en 1904. Après le mariage, ils se rendent en train à Sedalia, en s'arrêtant au passage dans différentes villes pour y donner des concerts. Deux mois seulement après le mariage survient un événement tragique : Freddie meurt le , à l’âge de 20 ans, d’une pneumonie consécutive à une grippe[14],[27]. Le Ragtime Waltz Bethena, qu'écrit Joplin en 1905, évoque sa relation avec Freddie Alexander ; c'est un morceau très triste et difficile à jouer. Joplin ne retournera plus à Sedalia après les funérailles de sa bien-aimée. C'est justement à partir de ce moment-là que Scott Joplin voit sa carrière décliner et sa situation financière devenir de plus en plus difficile, du fait qu'il est très mal payé comparativement au succès que rencontrent ses œuvres. Il reste à Saint-Louis, où il occupe quelques petits emplois ici et là afin de mettre un peu d'argent de côté.
Sa vie à New York
En 1907, à Chicago, il travaille avec Louis Chauvin, un jeune pianiste exceptionnel qu’il a rencontré à Saint-Louis, avec qui il compose Heliotrope Bouquet[28], un slow drag très mélodique. Durant l’été de la même année, Scott se rend à New York afin de trouver du financement pour son opéra Treemonisha. C’est là qu'il rencontre Joseph Lamb[29], lui aussi compositeur de ragtime. Ils deviennent amis et établissent une solide relation sur le plan musical. Joplin recommande à son éditeur, John Stillwell Stark, de publier certaines œuvres de Lamb, notamment Sensation, un ragtime composé par eux deux. Joseph Lamb deviendra l'un des trois plus importants compositeurs de ragtime de tous les temps, avec Scott Joplin et James Scott.
Jusque-là, Joplin publiait toutes ses œuvres chez Stark, mais il décide en 1908 de trouver de nouveaux éditeurs. L'un des plus importants est Seminary Music au Tin Pan Alley[30], qui embauchera plus tard Irving Berlin[31], qui deviendra l'un des plus grands compositeurs américains. Cette même année, il fait publier School of Ragtime, qui est une sorte de méthode d'apprentissage du piano ragtime avec des exercices faciles. En 1910, Joplin publie un seul ragtime, intitulé Stoptime Rag, puis en 1911, son deuxième opéra (le premier a été perdu) Treemonisha et Felicity Rag (publié avec Scott Hayden)[32].
Treemonisha et déclin de sa santé
Treemonisha[33] est un opéra écrit par Scott Joplin et publié en . L’histoire a pour cadre un village rural de l’Arkansas, non loin de l'endroit où Scott a grandi à Texarkana. Cet opéra rend hommage non seulement à sa mère, quand il montre comment Treemonisha fut éduquée dans une famille blanche, mais aussi à Freddie, sa deuxième femme, en situant l’action en , le mois et l'année de sa naissance.
L’histoire montre Treemonisha, la seule afro-américaine instruite du village, qui affranchit les villageois de l’ignorance. La morale véhiculée par Joplin, qui voyait les problèmes des communautés afro-américaines, c'est que l’égalité raciale viendrait avec l’éducation[34],[35]. La partition de cet opéra, publiée en 1911 dans l'American Musician and Art Journal, était accompagnée d'une critique assez approfondie[36].
Vie privée
En 1901, il épouse Belle Hayden, le couple divorce en 1904[14].
Le , il épouse Freddie Alexander qui décède prématurément des suites d'une pneumonie le [27],[14].
Fin de vie
En 1913, avec sa troisième et dernière épouse, Lottie, il fonde une maison d’édition où il publie Magnetic Rag (en)[38] l'année suivante. Ses dernières compositions (des rags, une scène de vaudeville, une pièce musicale, une symphonie et un concerto de piano) ont toutes été perdues et n'ont jamais été publiées.
On a dit[réf. nécessaire] que Scott Joplin ne comptait pas parmi les meilleurs pianistes de son temps, mais cela était probablement dû aux premiers symptômes de la syphilis, qui provoque un manque de coordination des doigts. Nous ne savons pas vraiment quel était le niveau professionnel de sa prestation au piano ; certains affirment qu’il était l'un des meilleurs pianistes au monde, se basant en particulier sur des enregistrements d'époque par la remarquable « méthode pianola » qui reproduit fidèlement le style des interprètes, d’autres qu’il « jouait lentement, mais avec beaucoup de précision ».
En 1916, sa santé commence à se détériorer, car la syphilis[39] (dont il souffrait probablement depuis une vingtaine d'années déjà) a atteint la phase tertiaire au point de le rendre schizophrène. Il est hospitalisé vers la mi-, puis transféré au Manhattan Psychiatric Center (en) de New York, un hôpital psychiatrique, où il s’éteint le à l'âge de 48 ans[40],[41].
Scott Joplin repose au cimetière Saint-Michel (Saint Michael's Cemetery) d'East Elmhurst, dans l'état de New York[3],[42].
Prix, distinction, hommages
La musique de Joplin et le ragtime ont fini par perdre de leur popularité, se diluant dans le jazz en évoluant vers d'autres styles musicaux comme le stride. Néanmoins, le ragtime demeure un genre musical important dans l'histoire de la musique en général, afro-américaine en particulier. Quant à la filiation directe entre le ragtime et le jazz, il est remarquable qu'un musicien de jazz aussi incontestable que Sidney Bechet (1897-1959) ne parlait pas lui-même de « jazz » à propos de sa propre musique, mais, encore à la fin des années 1950, de « ragtime »[43],[44]. Mais à partir des années 1970, il connait un regain de reconnaissance[45].
- 1970 : entrée de Scott Joplin au Songwriters Hall of Fame de la National Academy of Popular Music (en)[46].
- 1972 : première de l’opéra Treemonisha, donnée au Morehouse College d'Atlanta[47].
- 1974 : un de ses morceaux les plus célèbres, The Entertainer, atteint la troisième place du Billboard Hot 100[48], après avoir été popularisé par la bande son du film The Sting (L'Arnaque), lauréat de plusieurs Oscars
- 1976 : lauréat à titre posthume, du prix Pulitzer, mention "prix spécial", pour sa contribution à la musique américaine[49],[50].
- 1976 : la maison que Scott Joplin habita de 1901 à 1903 à Saint Louis dans le Missouri est inscrite au Registre national des lieux historiques (National Register of Historic Places)[51], elle est considérée comme un site historique du Missouri[52].
- 1983 : l'United States Postal Service édite un timbre de 20 cents à l'effigie de Scott Joplin pour sa contribution à culture afro-américaine, dans sa série "Black Heritage"[53],[54],[55].
- 1987 : entrée de Scott Joplin au Big Band and Jazz Hall of Fame (en)[11].
- 1989 : cérémonie d'inscription de son étoile sur le St. Louis Walk of Fame (en)[56].
- 2002 : les rouleaux de piano pneumatique de Scott Joplin sont déposés au Registre national des enregistrements (National Recording Registry) de la Bibliothèque du Congrès[57],[58], cette collection comprend sept rouleaux de piano pneumatique (piano rolls) encodés entre avril et juin 1916, et reproduisent sa propre interprétation de Magnetic Rag, Weeping Willow, Something Doing, Pleasant Moments, Ole Miss Rag et deux versions de Maple Leaf Rag[59].
- 2012 : son nom est donné à un cratère d'impact sur la planète Mercure, Joplin[60].
Une fondation internationale du ragtime
La Scott Joplin International Ragtime Foundation[61] est une association qui s'est donné pour mission de faire comprendre et apprécier la contribution de Scott Joplin à la musique ragtime, en même temps que l’importance historique de la ville de Sedalia.
Cette fondation organise chaque année un festival ragtime d'une semaine.
Sa musique, son style
On peut affirmer que le ragtime a atteint le statut de musique classique, bien que ce statut lui soit parfois refusé. Une constatation importante est que ces morceaux tirent leur qualité du jumelage de la musique africaine et de la musique classique. S'il est une chose importante que Scott Joplin nous ait léguée, c'est le répertoire musical qu'il a créé. Qu'il s'agisse de ses courtes compositions pour piano ou de ses œuvres d'envergure comme un grand opéra et un ballet en ragtime, la musique de Joplin représente la rencontre de deux traditions musicales — la structure de la musique sérieuse occidentale et les mélodies et rythmes des communautés afro-américaines du dix-neuvième siècle.[Interprétation personnelle ?]
C'est dans le ragtime que l'on peut tout particulièrement observer ce phénomène du mariage de la musique classique et de la musique africaine. Le rythme syncopé du ragtime ajoute une touche africaine à un style de musique relativement classique : « Ainsi, tandis que la forme, le jeu de la main gauche, l'harmonie et le mouvement chromatique dérivent tous finalement de sources européennes, les éléments rythmiques ont des racines africaines et le mélange qui en résulte constitue la quintessence de la musique afro-américaine »[62].
Liste des compositions
Ragtime, marches et valses
Les dates correspondent aux années de publication.
- Great Crush Collision - March
- Combination - March
- Harmony Club - Waltz
- Original Rags
- Maple Leaf Rag
- Swipsey - Cake Walk (avec Arthur Marshall)
- Sunflower Slow Drag - A Ragtime Two Step (avec Scott Hayden)
- Augustan Club - Waltz
- Peacherine Rag
- The Easy Winners - A Ragtime Two Step
- Cleopha - March and Two Step
- The Strenuous Life - A Ragtime Two Step
- A Breeze From Alabama - A Ragtime Two Step
- Elite Syncopations
- The Entertainer - A Ragtime Two Step
- March Majestic
- Something Doing - Cake Walk March (avec Scott Hayden)
- Weeping Willow - Ragtime Two Step
- Palm Leaf Rag - A Slow Drag
- The Favorite - Ragtime Two Step
- The Sycamore - A Concert Rag
- The Chrysanthemum - An Afro Intermezzo
- The Cascades - A Rag
- Bethena - A Concert Waltz
- Binks' Waltz
- Leola - Two Step
- Rosebud - Two Step
- Eugenia
- Antoinette - March and Two Step
- The Ragtime Dance - Two Step
- Nonpareil (None To Equal)
- Searchlight Rag - A Syncopated March and Two Step
- Gladiolus Rag
- Lily Queen - A Ragtime Two Step (avec Arthur Marshall)
- Rose Leaf Rag - A Ragtime Two Step
- Heliotrope Bouquet - A Slow Drag Two Step (avec Louis Chauvin)
- School of Ragtime - 6 Exercices for Piano
- Fig Leaf Rag
- Sugar Cane - A Ragtime Classic Two Step
- Pine Apple Rag
- Sensation - A Rag (Joseph Lamb, arrangé par Joplin)
- Wall Street Rag
- Solace - A Mexican Serenade
- Pleasant Moments - Ragtime Waltz
- Country Club - Ragtime Two Step
- Euphonic Sounds - A Syncopated Novelty
- Paragon Rag
- Stoptime Rag
- Felicity Rag (avec Scott Hayden)
- Scott Joplin's New Rag
- Kismet Rag (avec Scott Hayden)
- Prelude to Act 3 (de Treemonisha)
- A Real Slow Drag (de Treemonisha)
- Magnetic Rag
- Frolic of the Bears (de Treemonisha)
1917 (Posthume)
- Reflection Rag - Syncopated Musings
1970 (Posthume)
- Silver Swan Rag (composé vers 1914)
Chansons
- Please Say You Will
- A Picture of Her Face
- I Am Thinking of My Pickaninny Days (avec Henry Jackson)
- The Ragtime Dance
- Little Black Baby (avec Louise Armstrong Bristol)
- Maple Leaf Rag - Song (avec Sydney Brown)
- Sarah Dear (avec Henry Jackson)
- Good Bye Old Gal, Good Bye (Mac Darden et H. Carroll Taylor, arrangé par Joplin)
- Snoring Sampson - A Quarrel In Ragtime (Harry La Mertha, arrangé par Joplin)
- When Your Hair is Like the Snow (avec Frederick Forrest Berry)
- Pine Apple Rag - Song (avec Joe Snyder)
- Lovin' Babe (Al. R. Turner, arrangé par Joplin)
Œuvres perdues
- A Blizzard
- A Guest of Honor : Opera (Dude's Parade, Patriotic Patrol, Song/Inst based on Antoinette)
- You Stand Good With Me, Babe
- Morning Glories
- For the Sake of All
- Syncopated Jamboree (Stage Presentation)
- Pretty Pansy Rag
- Recitative Rag
- If (Musical Comedy)
- Symphony No. 1
- Piano Concerto
Partitions
- Toutes les compositions avec partitions de Scott Joplin
- Partitions de musique concernant Scott Joplin
- Partitions de ragtimes pour piano
- « Partitions de Scott Joplin », sur IMSLP Petrucci Music Library
Fichier audio | |
Elite Syncopations | |
Anecdotes
- La musique de Scott Joplin a été utilisée pour plusieurs films, notamment L'Arnaque (dont la version soundtrack d'Easy Winners est également présente dans la boucle musicale d'ambiance de Main Street, USA, dans les parcs Disneyland), avec entre autres The Entertainer, et L'Étrange Histoire de Benjamin Button, avec Bethena.
- Il est l'un des personnages de l'histoire de Lucky Luke L'Homme de Washington.
- Le chanteur Alain Souchon évoque Scott Joplin dans sa chanson C'était menti présent sur l'album Au ras des pâquerettes sorti en 1999.
Bibliographie (sélection)
- (en) Rudi Blesh, They All Played Ragtime, Oak Publications, , 347 p. (ISBN 978-0-8256-0091-3)
- (en-US) Addison W. Reed, « Scott Joplin, Pioneer », The Black Perspective in Music, Vol. 3, No. 1, , p. 45-52 (lire en ligne)
- (en-US) Theodore Albrecht, « Julius Weiss: Scott Joplin's First Piano Teacher », College Music Symposium, Vol. 19, No. 2, , p. 89-105 (lire en ligne)
- (en) Edward A. Berlin, King of Ragtime : Scott Joplin and His Era, New York, Oxford University Press, , 352 p. (ISBN 978-0-19-508739-0)
- (en) Steven Otfinoski, Scott Joplin : Life in Ragtime, Franklin Watts, , 143 p. (ISBN 978-0-531-11244-1)
- Simone Reverchon, Scott Joplin, poète du ragtime : 1868-1917, CNRS Editions, , 183 p. (ISBN 978-2-271-05854-6)
- (en) Susan Curtis, Dancing to a Black Man's Tune : A Life of Scott Joplin, University of Missouri, , 288 p. (ISBN 978-0-8262-1547-5, lire en ligne)
- (en) Janet Hubbard-Brown, Scott Joplin : Composer, Chelsea House Publications, , 103 p. (ISBN 978-0-7910-9211-8)
- (it) Gildo De Stefano, RagTime, Jazz, & dintorni, Préface de Amiri Baraka, SugarCo Editions, Milan 2007 (ISBN 978-88-7198-532-9)
Notes et références
- (en) « Scott Joplin | Biography, Music, & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
- (en) « Scott Joplin », sur RagPiano.com (consulté le )
- (en-US) « Scott Joplin », sur Find a Grave
- Encyclopædia Universalis, « SCOTT JOPLIN », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
- Edward A. Berlin, King of Ragtime: Scott Joplin and His Era New York, Oxford University Press, 1994, p. 4
- (en-US) « Scott Joplin | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
- (en-US) « Scott Joplin », sur Biography (consulté le )
- (en) « Scott Joplin | Biography, Music, & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
- (en)Ibid. p.6 : « In the preface, Joplin states that the heroine Treemonisha, at the age of seven, received her education from a nerby white woman in exchange for her mother’s housework. »
- (en-GB) Theodore Albrecht, « Julius Weiss: Scott Joplin's First Piano Teacher - College Music Symposium », sur symposium.music.org (consulté le )
- (en-US) LARRY WOLZ, « WEISS, JULIUS », sur tshaonline.org, (consulté le )
- (en-US) Theodore Albrecht, « Julius Weiss: Scott Joplin's First Piano Teacher », College Music Symposium, Vol. 19, No. 2, , p. 89-105 (lire en ligne)
- (en) « Joplin Biography », sur SCOTT JOPLIN RAGTIME FESTIVAL (consulté le )
- (en-US) « Encyclopedia of Arkansas », sur Encyclopedia of Arkansas (consulté le )
- (en-US) Femi Lewis, « How did Scott Joplin become the King of Ragtime? », sur ThoughtCo (consulté le )
- Edwards, "Perfessor" Bill. "Rags & Pieces by Scott Joplin, 1895-1905", consulté le 11 avril 2008.
- (en-US) « Sedalia's Ragtime Heritage », sur SCOTT JOPLIN RAGTIME FESTIVAL (consulté le )
- (en-US) « Scott Joplin - Historic Missourians - The State Historical Society of Missouri », sur historicmissourians.shsmo.org (consulté le )
- (en-US) « Scott Joplin, 1868-1917 », sur Library of Congress, Washington, D.C. 20540 USA (consulté le )
- (en-US) « Scott Joplin's Maple Leaf Rag/A Ragtime Timeline », sur music.minnesota.publicradio.org (consulté le )
- (en-US) « Maple Leaf Rag | AMERICAN HERITAGE », sur www.americanheritage.com (consulté le )
- (en-US) James Lincoln Collier, « The Scott Joplin Rag », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « PEGASUS OPERA COMPANY | TREEMONISHA - Scott Joplin », sur www.pegopera.org (consulté le )
- « Blues Again - Le blues dans tous ses états », sur www.bluesagain.com (consulté le )
- (en-GB) « Scott Joplin and Arthur Marshall : Swipesy (Cakewalk) - a rag for piano: Sheet Music », sur www.mfiles.co.uk (consulté le )
- (en-US) « Scott Joplin », sur www.u-s-history.com (consulté le )
- « Le Ragtime Français. Scott Joplin: Biographie », sur www.ragtime-france.fr (consulté le )
- (en) « Louis Chauvin », sur RagPiano.com (consulté le )
- (en-US) « The Day Joseph Lamb Met Scott Joplin | Portland Piano Lab », sur www.portlandpianolab.com (consulté le )
- (en) Jacqueline Wong, « From Ragtime to Modernism by way of Tin Pan Alley », sur Medium, (consulté le )
- (en-US) Mark Blankenship, « When Scott Met Irving ... or Didn’t », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- (en) John Shepherd, Tin Pan Alley, Routledge, , 158 p. (ISBN 978-1-317-22753-3, lire en ligne), p. 32 & suiv.
- (en-US) « Treemonisha », sur Library of Congress, Washington, D.C. 20540 USA (consulté le )
- Biography & History of Scott Joplin
- « "Treemonisha" de Scott Joplin, à l'occasion du centenaire de la disparition le 1er avril 1917 du "Roi du Ragtime". », sur France Musique (consulté le )
- (en-US) Edward A. Berlin, « Scott Joplin's Treemonisha Years », American Music, Vol. 9, No. 3, , p. 260-276 (lire en ligne)
- (en-US) « A Year of Hope for Joplin and Johnson », sur Smithsonian Magazine (consulté le )
- (en-US) « Magnetic Rag », sur Library of Congress, Washington, D.C. 20540 USA (consulté le )
- (en-US) John McWhorter, « The Rag Man », sur The American Interest, (consulté le )
- (en-US) Robert Greenberg, « Music History Monday: An American Original and an American Tragedy », sur Medium, (consulté le )
- (en) « This Opera Taught Us We Don't Need Mozart to Pack the House | WQXR Blog », sur WQXR (consulté le )
- (en-US) « NYC Music Trail: Scott Joplin's Grave Site | WFUV », sur www.wfuv.org (consulté le )
- Sidney Bechet, Treat in Gentle, Twayne publishers Inc. and Cassell & Co Ltd., 1960 ; traduction française sous le titre La musique c'est ma vie, éditions La Table Ronde - Opera mundi, 1977.
- (en-US) « Sidney Bechet - New Orleans Jazz National Historical Park (U.S. National Park Service) », sur National Park Service (consulté le )
- (en-US) Harold C. Schonberg, « Music », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- « Scott Joplin | Songwriters Hall of Fame », sur www.songhall.org (consulté le )
- (en-US) Harold C. Schonberg Special to The New York Times, « Music: ‘Treemonisha’ », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- « Marvin Hamlisch's Impact: From Ragtime to Broadway Riches », sur Billboard (consulté le )
- (en) « The 1976 Pulitzer Prize Winner in Special Awards and Citations », sur www.pulitzer.org (consulté le )
- (en-US) Alex Vadukul, « The Forgotten Entertainer Rag », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « NPGallery Asset Detail », sur npgallery.nps.gov (consulté le )
- (en-US) drupal.symposiarch, « Scott Joplin House State Historic Site », sur mostateparks.com, (consulté le )
- « African American Subjects on United States Postage Stamps - Who We Are - USPS », sur about.usps.com (consulté le )
- (en-US) Larry Melton, « The Scott Joplin Postage Stamp », sur The Syncopated Times, (consulté le )
- (en-US) « Arago: 1983 Black Heritage Series: Scott Joplin Issue », sur arago.si.edu (consulté le )
- (en-US) jen, « Scott Joplin | Walk of Fame » (consulté le )
- (en-US) Larry C. Melton (, « Ragtime compositions on piano rolls--Scott Joplin », sur Bibliothèque du Congrès
- (en-US) « Scott Joplin age, hometown, biography », sur Last.fm (consulté le )
- (en) « Scott Joplin, Piano Rolls, Played by Scott Joplin », sur midimusic.github.io (consulté le )
- « Planetary Names: Crater, craters: Joplin on Mercury », sur planetarynames.wr.usgs.gov (consulté le )
- Scott Joplin International Ragtime Foundation in Sedalia, MO
- (en)J. Peter Burkholder, Donald GROUT et Claude V. PALISCA. Op. Cit. p.769 : « So while the form, left-hand pattern, harmony, and chromatic motion all ultimalely derive from European sources, the rhythmic elements have African roots, and the resulting mixture is quintessentially African-American. »
Liens internes
Liens externes
- Notices d'autorité :
- Fichier d’autorité international virtuel
- International Standard Name Identifier
- Bibliothèque nationale de France (données)
- Système universitaire de documentation
- Bibliothèque du Congrès
- Gemeinsame Normdatei
- Service bibliothécaire national
- Bibliothèque nationale de la Diète
- Bibliothèque nationale d’Espagne
- Bibliothèque royale des Pays-Bas
- Bibliothèque nationale de Pologne
- Bibliothèque nationale de Pologne
- Bibliothèque nationale d’Israël
- Bibliothèque universitaire de Pologne
- Bibliothèque nationale de Suède
- Bibliothèque nationale tchèque
- Bibliothèque nationale de Corée
- WorldCat
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- American National Biography
- BlackPast
- Brockhaus Enzyklopädie
- CALS Encyclopedia of Arkansas
- Deutsche Biographie
- Enciclopedia De Agostini
- Encyclopædia Britannica
- Encyclopædia Universalis
- Gran Enciclopèdia Catalana
- Handbook of Texas Online
- Hrvatska Enciklopedija
- Swedish Nationalencyklopedin
- Proleksis enciklopedija
- Store norske leksikon
- Ressources relatives à la musique :
- Discogs
- (en) International Music Score Library Project
- (en) AllMusic
- (en) Carnegie Hall
- (en) Discography of American Historical Recordings
- (en) Grove Music Online
- (en) MusicBrainz
- (en) Musopen
- (en) Muziekweb
- (en) Projet Mutopia
- (en) Songwriters Hall of Fame
- (en) VGMDb
- Ressources relatives au spectacle :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine
- Ressource relative à la recherche :
- Ses œuvres avec versions MIDI, par Geoff Grainger
- (it) « Scott Joplin – Original Piano Rolls », sur Classic stranieri.com/
- Portail de la musique
- Portail des États-Unis
- Portail du jazz
- Portail des Afro-Américains
- Portail du Texas
- Portail de la culture des Amériques