Seilhac
Seilhac [sɛjak] (Selhac en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.
Seilhac | |||||
Château. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Corrèze | ||||
Arrondissement | Tulle | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Tulle Agglo | ||||
Maire Mandat |
Marc Géraudie 2020-2026 |
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Code postal | 19700 | ||||
Code commune | 19255 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Seilhacois-Seilhacoises[1] | ||||
Population municipale |
1 778 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 69 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 22′ 05″ nord, 1° 42′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 317 m Max. 547 m |
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Superficie | 25,75 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Tulle (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Seilhac-Monédières | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
Géographie
Localisation
Seilhac est située approximativement à égale distance de Tulle, Brive-la-Gaillarde et Uzerche. Proche des autoroutes A89 et A20, le pays de Seilhac représente une frontière naturelle entre les vallées de la Corrèze et de la Vézère. Le territoire communal est ainsi arrosé par le Brézou, affluent de la Vézère, et par la Céronne, affluent de la Corrèze.
Située sur les contreforts du Massif central, la commune dispose d’un relief vallonné caractérisé par des collines boisées et des mini-plateaux dont les hauteurs moyennes varient de 420 à 547 mètres au Puy des Ferrières. De ce plateau, on jouit d’un vaste panorama sur tout le massif des Monédières. La commune s’étend sur 2 575 hectares et sur près de 7 km dans le sens nord-sud et sur plus de 8 km dans le sens est-ouest.
Le climat, du type semi-continental, se caractérise par une certaine douceur due à l’exposition sud-ouest.
La principale zone urbaine se situe au centre du territoire communal.
Communes limitrophes
Saint-Jal | Chamboulive | Saint-Salvadour | ||
Lagraulière | N | Orliac-de-Bar | ||
O Seilhac E | ||||
S | ||||
Saint-Clément | Naves |
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Naves », sur la commune de Naves, mise en service en 1994[8] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 236,4 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987 et à 27 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Seilhac est une commune rurale[Note 5],[15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tulle, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,4 %), zones agricoles hétérogènes (32,1 %), forêts (10,3 %), zones urbanisées (5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %), eaux continentales[Note 7] (1,1 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Économie
L'économie locale est basée sur l'artisanat et sur les PME. Le secteur agricole décline malgré la persistance d'une économie basée sur l'élevage bovin de qualité.
Toponymie
Seilhac est connue dès le VIIe siècle.[précision nécessaire]
Le nom de « Seilhac » vient de l’association du nom d’un homme Sailus, propriétaire d’un domaine agricole, avec le suffixe d'origine gauloise -acum. La formation du nom de la commune est antérieure au VIe siècle[réf. nécessaire]
Histoire
Des vestiges gallo-romains témoignent de la présence sur le territoire de la commune.[précision nécessaire]
Sa position au carrefour de vieux chemins donna au bourg son essor.
En 1784, Turgot, alors intendant du Limousin, établit la route reliant Paris au centre de la France. Grâce à l’influence du marquis de Seilhac, cette route passa par la ville du même nom. En 1790, le rang du bourg est confirmé et reçoit le chef-lieu du canton.
Le , la division Das Reich, qui a déjà commis la veille le massacre de Tulle et commet, ce même , celui d'Oradour-sur-Glane, procède à des arrestations à Seilhac et à Masléon (Haute-Vienne). Quatre personnes natives de Seilhac se retrouvent au nombre des 2 152 déportés (tous des hommes, dont 149 qui avait été arrêtés à Tulle le ) à partir du camp d'internement de Royallieu à Compiègne, le , pour le camp de concentration de Dachau dans le tristement célèbre « train de la mort » (le transport no I240[21]).
Héraldique
Voté en , le blason (existant depuis 1843 sur le mur de l’ancienne mairie d’où il fut transféré) se trouve gravé sous un fronton triangulaire dans un cartouche du mur devant le jardin des écoles, à côté de la mairie.
Sa description héraldique est « d’azur au chevron d’or accompagné de trois seilles d’argent, deux en chef, une en pointe, au chef de gueules chargé de trois étoiles d’or ». La définition indique deux métaux : l’or (jaune), l’argent (blanc) pour le chevron, les seilles (seaux en bois) ainsi que les étoiles ; et deux émaux : azur (bleu) pour le champ et gueules (rouge) pour le chef (tiers supérieur).
Ses éléments furent empruntés d’une part aux armoiries des seigneurs de Seilhac et d’autre part à l’intérêt qu’on portait à la fabrication des seilles dans le pays du Bas Limousin.
Politique et administration
Liste des maires
Politique environnementale
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué une fleur à la commune[24].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].
En 2019, la commune comptait 1 778 habitants[Note 8], en augmentation de 4,65 % par rapport à 2013 (Corrèze : −0,29 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,4 %), zones agricoles hétérogènes (32,1 %), forêts (10,3 %), zones urbanisées (5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %), eaux continentales[Note 9] (1,1 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Vie locale
Associations sportives
- Seilhac Football
- Seilhac Rugby
- Seilhac Basket
Lieux et monuments
Le patrimoine bâti dont les éléments majeurs sont l’église (abside et chœur) et le château reconstruit à la fin du XIXe siècle (domaine privé) constitue le principal patrimoine historique de la commune. Le chœur de l'église et le jardin du château sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
- Église Notre-Dame de Seilhac. L'Abside et chœur ont été inscrit au titre des monuments historique en 1977[29].
La ville possède aussi un potentiel touristique avec le lac de Bournazel, vaste de 35 hectares et les infrastructures de loisirs et de pleine nature.
Personnalités liées à la commune
- Henry de Bournazel (1898 - 1933), héros de la pacification du Maroc (l'homme à la tunique rouge). La famille de Lespinasse de Bournazel est installée sur les communes de Saint-Jal et de Seilhac depuis le XVIe siècle.
- Léonard Leymarie (1880-1914), né à Seilhac, fusillé pour l’exemple.
- Paul Viallaneix (1925-2018), spécialiste de Michelet et de Supervielle, est enterré à Seilhac.
- Élie Pebeyre (1923-2008), né à Seilhac, ancien joueur français de rugby à XV.
Manifestations
Voir aussi
Sources
Références
- Les gentilés de Corrèze
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Naves - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Seilhac et Naves », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Naves - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Seilhac et Brive-la-Gaillarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Le transport I.240 », sur Fondation pour la mémoire de la déportation, (consulté le ).
- Site de la préfecture, consulté le 20 août 2008
- Bulletin de l’association des maires de Corrèze, no 200, novembre 2008-janvier 2009, « http://www.maires.correze.net/bulletin200.pdf »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), consulté le 13 mai 2009
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 31 janvier 2021.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Eglise Notre-Dame », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Liens externes
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