Siège de Royan (1622)

Le siège de Royan a été réalisé par le roi Louis XIII, en 1622, contre le bastion protestant de Royan, dans le cadre des rébellions huguenotes.

Siège de Royan
Siège de Royan en 1622
Informations générales
Date 4 mai 1622
11 mai 1622
Lieu Royan
Issue Victoire des troupes royales
Belligérants
 Royaume de France Huguenots
Commandants
Louis XIII

Rébellions huguenotes

Batailles

Guerres de Religion en France


Prélude


Première guerre de Religion (1562–1563)


Deuxième guerre de Religion (1567–1568)


Troisième guerre de Religion (1568-1570)


Quatrième guerre de Religion (1572–1573)


Cinquième guerre de Religion (1574–1576)


Sixième guerre de Religion (1576–1577)
Paix de Bergerac


Septième guerre de Religion (1579–1580)
Traité du Fleix


Huitième guerre de Religion (1585–1598)
Guerre des Trois Henri


Rébellions huguenotes (1621-1629)


Révocation de l'édit de Nantes (1685)

Coordonnées 45° 37′ 23″ nord, 1° 02′ 35″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime

Préambule

Après le massacre des troupes huguenotes à Riez, l'armée royale se dirige, le 19 avril, vers Niort, par Aizenay, La Roche-sur-Yon, Sainte-Hermine et Fontenay-le-Comte où elle arrive le 23 avril. Elle en part le 27 pour assiéger Royan qui fermait à ses vaisseaux l'entrée de la Gironde.

Le roi Louis XIII fait étape à Chizé, Saint-Jean-d'Angély, Saintes, où il reste deux jours, Saujon et arrive à Royan qui est prise le 4 mai.

Forces en présence

Le siège

Après avoir pris la ville le 4 mai, Louis XIII établit son quartier général au Chastelar[1] près de Vaux-sur-Mer.

Sur les conseils de Pompeo Targone (it), un Italien, intendant des ingénieurs de France, il forme 2 attaques :

  1. Celle de droite appuyée à la mer se compose des Gardes françaises sous les ordres du marécha Praslin, secondé par le marquis de Bassompierre.
  2. Celle de gauche composée de Picardie est sous les ordres du maréchal de Vitry, assisté de Sennecey, Marillac et Jean de Biron[2].

16 vaisseaux huguenots venus de La Rochelle ouvrent le feu sur les tranchées d'approches des assaillants sans parvenir à freiner leur cheminement.

Une mine, construite par les assiégés, éclate au milieu de Picardie causant de grandes pertes. Une autre, contenant 600 livres de poudre, est éventée par hasard.

Le 11 mai, après une attaque, les hommes du régiment des Gardes françaises finissent par descendre dans le fossé, les Royannais décident alors de se rendre. Les défenseurs obtiennent le droit de retirer à La Rochelle avec armes et bagages, mais sans les canons et leurs munitions.

Conséquence

Avant de passer de Saintonge, en Guyenne, le Roi voulut arrêter les incursions des rochelais, au moins sur la terre ferme.

Il confia le blocus de La Rochelle à son cousin Louis, comte de Soissons, qu'il fit général de l'armée d'Aunis.

Isaac du Raynier, seigneur de Droué[3], capitaine des Gardes françaises, est laissé comme gouverneur avec sa compagnie de 200 hommes et Louis XIII continue, alors, sa marche en direction du LanguedocMontmorency luttait à grand'peine contre Henri de Rohan.

Bibliographie

  • Colonel Édouard Hardy de Périni : Batailles françaises

Articles connexes

Notes, sources et références

  1. Le Châtelard est devenu un quartier de Royan
  2. Jean II de Gontaut, marquis de Biron frère de Charles de Gontaut-Biron
  3. 1622 : Isaac du Raynier (c. 1581-1647) gouverneur de Royan
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