Sichamps
Sichamps est une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont les Sichampois et les Sichampoises.
Ne doit pas être confondu avec Seichamps.
Sichamps | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Cosne-Cours-sur-Loire | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Les Bertranges | ||||
Maire Mandat |
Léonard Jaillot 2020-2026 |
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Code postal | 58700 | ||||
Code commune | 58279 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
180 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 31 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 09′ 23″ nord, 3° 16′ 40″ est | ||||
Altitude | Min. 212 m Max. 342 m |
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Superficie | 5,9 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nevers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Charité-sur-Loire | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Sichamps est situé à 45 km au sud-est de Cosne-Cours-sur-Loire, son chef-lieu d’arrondissement. Les agglomérations les plus proches sont Prémery, (5 km), Poiseux (5 km) et Beaumont-la-Ferrière, (7 km). Nevers se trouve à 24 km. Les routes départementales D223 et D977 s’y rejoignent.
Les communes limitrophes sont : Beaumont-la-Ferrière, Prémery, Nolay et Poiseux.
Le point le plus haut de la commune culmine à 342 mètres d'altitude. Le point le plus bas est à 212 mètres.
Le sous-sol est essentiellement composé de roches calcaires, marnes et gypses.
Villages, hameaux, lieux-dits, écarts
- Château de Sichamps, Chemin du Colombier, Clos Saint-Martin (le), Forge (la), Montois (le), Moulin de la Forge et Petit Sichamps[1].
Communes limitrophes
Beaumont-la-Ferrière | ||||
N | Prémery | |||
O Sichamps E | ||||
S | ||||
Poiseux | Nolay |
Urbanisme
Typologie
Sichamps est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,3 %), prairies (30,7 %), terres arables (25,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Le village est mentionné sous le nom de Sex Campi en 1289 (registre de l’évêché de Nevers), de Chichamp en 1391, de Sichamp en 1520, de Chichant en 1523 et de Sixchamp en 1535 (Archives nationales)[9].
Histoire
La première mention connue du nom de la commune date de 1289 : Sex Campi (registre de l’évêché de Nevers).
En 1906[10], le nombre d'habitants de Sichamps, qui compte 67 maisons, s'élève à 226 individus. La commune compte un instituteur public, un garde champêtre, un garde forestier et un cantonnier. Il y a deux commerçants : 1 aubergiste et 1 épicier. Les artisans sont plus nombreux : 4 maçons, 2 charrons, 2 tisserands, 1 menuisier, 1 meunier et 1 scieur de long. La catégorie socioprofessionnelle la plus représentée est celle des journaliers (15), suivie par les « usiniers » (12, employés par l’entreprise Lambiotte à Prémery), les cultivateurs (8), les domestiques (6) et les fermiers (4). La compagnie des chemins de fer emploie trois gardes-barrières et deux poseurs[11]. Les châtelains locaux (famille d’Assigny) utilisent les services d’1 cocher, 1 jardinier et 1 cuisinière. On recense également dans la commune 1 propriétaire-exploitant, 1 charretier et 1 bûcheron. Au total, on relève à Sichamps 26 professions différentes. On n’y trouve, selon le recensement de 1906, ni curé ni médecin ni notaire ni sage-femme. Il n’y a aucun étranger dans la commune. Comme souvent dans la Nièvre, plusieurs familles du village accueillent un « pensionnaire », c’est-à-dire un enfant de l’Assistance publique : il y a 17 « enfants assistés » à Sichamps.
En 1944, dans la nuit du 6 au , des individus s’introduisent dans une maison du village et, à coups de mitraillette et de grenade, en tuent les quatre occupants, le père, la mère et leurs deux filles[12].
Curés
- Edme Simonneau (1664), Barthélémy Rat (1686), Charles Oudet (1731) [13].
Seigneurs
- François Quantin (1655), Antoine Quantin (1668), François Bourgoing (1670), Charles de Chéry (1670), Florimond de Lavenne (1730) [13].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2019, la commune comptait 180 habitants[Note 3], en diminution de 4,26 % par rapport à 2013 (Nièvre : −5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L’ église Saint-Aignan, de 1894. Son clocher-porche carré est de style roman, percé sur ses quatre faces de baie double et doté d'une petite flèche couverte d’ardoises.
- Château ; dans les années 1930, il abrite les « vacances heureuses des enfants de la Banlieue Rouge »[18].
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Guide de recherche de lieu-dit et de hameau de la Nièvre », GenNièvre.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nevers », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique de la Nièvre, 1865.
- Recensement de 1906, Archives départementales de la Nièvre, 6 M 279/1.
- Le "poseur" est chargé de poser et réparer les rails sur la ligne de chemin de fer.
- « Le banditisme dans la Nièvre », Le Petit Troyen, 11 août 1944, sur retronews.fr.
- Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Nevers, 1891.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Regards, 5 septembre 1935, sur retronews.fr.
Voir aussi
Article connexe
Lien externe
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Sichamps sur le site de l'Institut géographique national
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