Sidiki Kaba

Sidiki Kaba, né le à Tambacounda, est un avocat, un militant des droits de l'homme et un homme politique sénégalais[1].

Sidiki Kaba
Fonctions
Ministres sénégalais des Forces armées
En fonction depuis le
(3 ans, 4 mois et 30 jours)
Président Macky Sall
Premier ministre Mahammed Dionne
Gouvernement Dionne III
Sall III et IV
Prédécesseur Augustin Tine
Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur

(1 an, 6 mois et 29 jours)
Président Macky Sall
Premier ministre Mahammed Dionne
Gouvernement Dionne II
Prédécesseur Mankeur Ndiaye
Successeur Amadou Ba
Garde des Sceaux, ministre de la Justice

(4 ans et 4 jours)
Président Macky Sall
Premier ministre Aminata Touré
Mahammed Dionne
Gouvernement Touré
Dionne I
Prédécesseur Aminata Touré
Successeur Ismaïla Madior Fall
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Tambacounda (Sénégal)
Nationalité Sénégalaise
Diplômé de Université Félix-Houphouët-Boigny
Université Cheikh-Anta-Diop
Profession Avocat

Biographie

Licencié en droit, en philosophie et en littérature moderne de l'Université d'Abidjan, il obtient une maîtrise en droit des affaires de l'université de Dakar et est admis au barreau du Sénégal en 1980[2].

Avocat et militant des droits de l'homme

Engagé dans la défense des droits de l'homme, il adhère à la section sénégalaise d'Amnesty International en 1979 et est impliqué dans de nombreuses initiatives et organismes internationaux : cofondateur de l'Union interafricaine des avocats (1982), membre du conseil d'administration du barreau du Sénégal (1985-2000), vice-président (1987-1995) puis président (1995-2001) de l'Organisation nationale de défense des droits de l'Homme, représentant de la Fédération internationale des droits de l'homme auprès de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples (1990-1997), cofondateur de l'Union interafricaine des droits de l'Homme (1992), membre expert du Comité sénégalais des droits de l'homme (1995-1997), fondateur et premier président du Centre africain pour la prévention des conflits) et du Centre africain pour les études des droits de l'Homme et de la démocratie[1].

De 1998 à 2001, il sert comme vice-président de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), puis comme président de 2001 à 2007[1].

En tant qu'avocat, il défend régulièrement des militants et des personnalités politiques d'opposition, au Sénégal et dans d'autres pays d'Afrique francophone : Laurent Gbagbo, Simone Gbagbo et plus de 120 membres du Front populaire ivoirien, Alassane Ouattara en Côte d'Ivoire, Idrissa Seck, ancien premier ministre du Sénégal, Alpha Condé, chef de l'opposition en Guinée, Abdoulaye Wade et 200 militants du Parti démocratique sénégalais... Il défend également les victimes du dictateur tchadien Hissène Habré[1].

Engagé dans de nombreux combats de société, il lutte contre l'excision et les violences faites aux femmes, pour la liberté de la presse, pour l'abolition de la peine de mort ou encore contre la répression des homosexuels[1].

En 2014, il est choisi comme président de l'Assemblée des États parties de la Cour pénale internationale, succédant à Tiina Intelmann pour un mandat de trois ans[3],[1].

Homme politique

Il est nommé ministre de la Justice en 2013 dans le gouvernement d'Aminata Touré. Tête de liste lors des élections législatives de 2017, il remporte plus de 55 % des suffrages. Il est nommé ministre des Affaires étrangères en . À ce titre, il se rend en Israël en , un an après que le Sénégal a approuvé une résolution de l'ONU condamnant la colonisation des territoires occupés par Israël[1].

Références

  • Portail du Sénégal
  • Portail de la politique
  • Portail des droits de l’homme
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.