Sigalens
Sigalens est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
Sigalens | |||||
La mairie (déc. 2009) | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Langon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Bazadais | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marc Vazia 2020-2026 |
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Code postal | 33690 | ||||
Code commune | 33512 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Alinois ou Sigalinois | ||||
Population municipale |
362 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 20 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 27′ 01″ nord, 0° 02′ 39″ ouest | ||||
Altitude | Min. 33 m Max. 136 m |
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Superficie | 18,33 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Réolais et des Bastides | ||||
Législatives | Douzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.sigalens.fr | ||||
Géographie
La commune de Sigalens se situe aux confins est du département, en limite du Lot-et-Garonne, à 68 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 23 km au sud-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 12 km à l'est d'Auros, chef-lieu de canton[1].
Communes limitrophes
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Sigalens est limitrophe de six autres communes, dont deux en Lot-et-Garonne.
Hydrographie
La commune est traversée par le Lisos et la Bassanne, tous deux affluents de la Garonne.
Communications et transports
Les principales voies de communication routière qui traversent la commune sont, d'une part, la route départementale D110 qui mène vers l'ouest à Aillas et à la route départementale D9 (La Réole-Bazas) et, d'autre part, la route départementale D124 qui conduit vers le nord à Saint-Sauveur-de-Meilhan, dans le département voisin, et vers le sud à Cauvignac et à la route départementale D10 (Auros-Grignols).
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) se fait à l'échangeur no 4, dit de La Réole, à 8,5 km vers le nord. Celui de l'autoroute A65 (Langon-Pau) le plus proche est le no 1, dit de Bazas, à 18 km vers l'ouest.
La gare SNCF la plus proche est celle de La Réole sur la ligne Bordeaux - Sète du TER Nouvelle-Aquitaine, distante de 17 km vers le nord.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin-Curton », sur la commune de Saint-Martin-Curton, mise en service en 1974[9] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de précipitations de 843 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, dans le département de Lot-et-Garonne, mise en service en 1941 et à 58 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,4 °C pour 1981-2010[14], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Sigalens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,6 %), forêts (39,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), prairies (4,6 %), zones urbanisées (1,4 %), eaux continentales[Note 6] (0,8 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de la commune viendrait du nom latin Situs Alanorum, le lieu des Alains, peuple scythe probablement originaire d'Ossétie-du-Nord-Alanie, dans le Caucase. Le nom initial serait devenu Sit. Alanus puis Sig.Alens[22]. L'oronymie du préfixe celtique (ou pré-indo-européen) sig- ne peut non plus être écarté, comme dans le toponyme de Sigale[23].
Le nom de la commune a une graphie identique en gascon.
Histoire
La commune de Sigalens est née en 1851 du regroupement de quatre petites paroisses d'Aillas : Sigalens, Aillas-le-Vieux, Glayroux et Monclaris.
En , une section cadastrale de Sigalens, dite de Choix, est distraite de la commune et attribuée à la commune voisine de Cocumont[24].
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité
Le , la commune de Sigalens adhère à la communauté de communes du Pays d'Auros dont le siège est fixé à Auros. Elle la quitte au pour rejoindre la communauté de communes de Captieux-Grignols siégeant à Grignols. Celle-ci ayant été supprimée le , la commune de Sigalens se retrouve intégrée à la communauté de communes du Bazadais siégeant à Bazas.
Démographie
Les habitants sont appelés les Alinois ou Sigalainois[25].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1851. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2019, la commune comptait 362 habitants[Note 7], en diminution de 4,49 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- L'église Saint-Pierre a été construite au XVIIIe siècle et au centre du bourg.
- Au lieu-dit Aillas-le-Vieux, l'ancienne église Notre-Dame est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1987[30] pour ses façades et toitures.
- Cette église abritait une statue de Vierge dite « galactogène » : les nourrices et les femmes qui allaitaient y venaient en pèlerinage, le 8 septembre de chaque année, pour faire bénir des « grains de lait », en fait des boules de verroterie[31].
- Dans le cimetière entourant cette église d'Aillas-le-Vieux, une croix datant du XVIe siècle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1987[32].
- L'église Saint-Martin au lieu-dit Monclaris, construite aux XIIIe et XIVe siècles et restaurée vers 1680 puis vers 1822[33], et son cimetière ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1987[34] pour le chœur, la toiture et le décor intérieur ainsi que pour le tombeau du père Bertrand François Castéra, ancien aumônier à la cour de Louis XVI, et dernier curé de ladite église.
- Un ancien grenier à grain peut être vu dans le centre du bourg, à proximité de l'église Saint-Pierre et en limite d'un parc de stationnement.
- Un lac de loisirs se trouve dans la partie ouest du territoire communal.
- L'église Notre-Dame d'Aillas-le-Vieux et la croix de cimetière (déc. 2009)
- La croix classée du cimetière d'Aillas-le-Vieux (déc. 2009)
- L'église Saint-Martin de Monclaris (avr. 2011)
- Façade de l'église Saint-Martin-de-Monclaris (avr. 2011)
- La tombe classée MH du père Castéra à Monclaris (avr. 2011)
- L'église Saint-Pierre (déc. 2009)
- Le pigeonnier du village (déc. 2009)
- Le lac (avr. 2011)
- Le monument aux morts près de l'église Saint-Pierre (déc. 2009)
Personnalités liées à la commune
- Jacques Boutinet, romancier.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Site de la mairie, consulté le .
- Résultats du recensement de la population de Sigalens sur le site de l'INSEE, consulté le .
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Sigalens », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
- Sigalens sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 60,8 km pour Bordeaux, 20 km pour Langon et 9,8 km pour Auros. Données fournies par lion1906.com, consulté le 24 avril 2011.
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Saint-Martin-Curton - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Sigalens et Saint-Martin-Curton », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Saint-Martin-Curton - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Sigalens et Estillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Source : Abbé Patrice-John O'Reilly, Essai sur l'histoire de la ville et de l'arrondissement de Bazas, , 478 p. (lire en ligne), p. 63.
- Dauzat, A. et Rostaing, Ch., Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, , 738 p. (ISBN 978-2-85023-076-9), p. 657.
- Source : Rapports et délibérations : Département de Lot-et-Garonne, Conseil général, , 71 p. (ISSN 1262-4888, lire en ligne), p. 60.
- Sigalens sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 21 juillet 2015.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Notice MH de l'église Notre-Dame d'Aillas-le-Vieux », notice no PA00083839, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 3 février 2010.
- Source : Pierre Cuzacq (1830-1903), La naissance, le mariage et le décès : mœurs et coutumes, usages anciens, croyances et superstitions dans le Sud-Ouest de la France, Paris, H. Champion, , 201 p. (lire en ligne), p. 25.
- « Notice MH de la croix d'Aillas-le-Vieux », notice no PA00083838, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 3 février 2010.
- L'église de Monclaris sur le site de la Vallée du Ciron, consulté le 3 février 2010.
- « Notice MH de l'église Saint-Martin de Monclaris », notice no PA00083840, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 3 février 2010.
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