Silueta X

Le mot Silhouette X en espagnol « Silueta X », est de l'invention de Diane Rodríguez. Elle en a donné la signification suivante : « la construction de la sexualité à partir de la propre expérience bio-physique ». Elle désarme le patriarcat : Homme + XY = Silhouette masculine, et Femme + XX = Silhouette féminine, contrairement à son approche : Biologie + Psyché + expériences sexuelles = Silhouette X (Silueta X). Un chromosome, sans genre défini^{[réf. souhaitée]}.

En février 2009, Silueta X défend le droit légitime de modifier son nom pour les personnes trans par le biais d'une plainte en justice contre le registre de l'Équateur[2]. En juillet 2011, l'association demande des excuses publiques au média RTS pour avoir outer un participant transgenre à une émission de télé réalité. La chaîne s'excuse publiquement[3]. En mai 2012, Siluenta X établit la première recherche sur l'impact du VIH et de la discrimination dans la population transgenre équatorienne[4].

L'association met en place en mai 2013 une campagne pour l'égalité et contre la discrimination en Équateur. Elle présente plusieurs sujets, notamment le manque d'accès à l'emploi pour les personnes transgenres[5]. Son objectif suivant est de trouver un business model sans LGBTIphobie[6]. Peu après, elle ouvre le premier centre médical LGBTI+ avec un accent particulier sur l'attention envers les personnes trans et intersexes[7].

En décembre 2013 plusieurs membres de Silueta X rencontrent le président de la République Rafael Correa, rencontre où différentes actions sont réalisées, comme les enquêtes sur vingt meurtres de personnes LGBTI+ dans le pays[8]. Le même mois l'organisation présente le rapport « Justice - Ils ont mené l'étude » (« Report of the Access to Justice and TILGB Rights from 2010 to 2013 in Ecuador », qui révèle le manque de justice pour les personnes LGBTI+. Sa prochaine étape est la création d'une clinique juridique[9]^,[10].

En février 2014 Silueta X réalise à Art Spaces la première exposition photographique sur les droits LGBTI+, dans un des lieux les plus conservateur d'Équateur[11]. Le mois suivant l'association fait une présentation de défense à la municipalité de Cuenca[12].

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sylvia Rivera Law Project » (voir la liste des auteurs).