Simon Campocasso

Simon Campocasso a passé son enfance et son adolescence à Mortagne-au-Perche, avant de s’installer à Paris pour faire ses études. À 16 ans, il décide de faire de la musique sa profession. Il a commencé sa vie d’artiste en composant surtout pour des courts-métrages ou des documentaires. En 2014, il a publié deux mini-albums 24x36 et Sexual Tourism[3]^,[4], chantant sur ses propres compositions. Dans une interview il nomme comme influence des compositeurs de musiques de films comme Ennio Morricone, Philippe Sarde, Georges Delerue ou des chanteurs comme Christophe Miossec et Daniel Darc ou encore des rappeurs comme Akhenaton et Fabe[5].

La journaliste Johanna Seban du magazine Les Inrockuptibles remarque que « ses chansons existent aussi à part entière, portées par une belle écriture de poète amoché (Wanted), d’ancien fan de hip-hop (Amours gothiques), d’amoureux du cinéma (24 x 36). Le Noiseur n’est pas un chanteur, d’ailleurs, c’est un chuchoteur. »[6]

Son ex-petite amie est la chanteuse écossaise Siobhan Wilson, pour qui il avait écrit et composé Paris est blanche – elle avait publié ce titre sur son deuxième album There are no saints[7].

Après deux mini-albums en 2014 est sorti son premier album Du bout des Lèvres en mars 2015, produit par Dominique Blanc-Francard[8] et publié par le label Le Label (de PIAS Group)[9]^,[10]. Ce disque contient les titres Sexual tourism et Au Début, accompagnés par des clips réalisés par Vittorio Bettini[11] et Adeline Mai[12].

En janvier 2020 sort son troisième EP Musique de chambre[13] avec les clips Aston Morphine, tourné dans un garage spécialisé dans les voitures de collection[14], L’origine du monde, qui fut filmé dans une boulangerie traditionnelle dans les Pyrénées[15], et Summer Slow 88, qui se déroule pendant un thé dansant dans sa région d’origine du Perche. Les trois derniers clips ont été réalisés par Aurélien Ferré[16]. En décembre 2019, Émilie Mazoyer a présenté Le Noiseur et son nouvel album dans son émission Musique! sur radio Europe 1[17].

En novembre 2021 sort le deuxième album Relax en CD et vinyle, que Eric Bastien de France Bleu décrit comme « [d]ouze tableaux qui jouent avec les styles et dont l'unité réside dans l'écriture et l'interprétation nonchalante portée par la voix tantôt chantée, tantôt parlée du Noiseur. On passe ainsi, avec une facilité déconcertante, d'une musique inspirée des grandes bandes originales des années 70 d'Ennio Morricone ou Philippe Sarde au rap français des années 90 d'IAM ou de Fabe, tout en flirtant avec une pop urbaine et synthétique plus actuelle allant même jusqu'à une eurodance aux accents orientaux. […] les textes font cohabiter désillusion et ambition, énergie et désespoir, dans une époque où tout semble possible, mais où trouver sa place reste une épreuve. Des morceaux qui ravivent d'heureux souvenirs en mariant un flow hip-hop à des productions aux couleurs seventies avec batterie, orgue, cuivres et vraies cordes. » [18]. Simon Campocasso fut invité par Yann Barthès pour son émission Quotidien week-end pour parler de sa carrière. [19]

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