Simon Frid

Simon Frid (, Tuszyn, Pologne - , prison Saint-Paul, Lyon, Rhône) est un résistant FTP-MOI du bataillon Carmagnole de Lyon, guillotiné, Médaille de la Résistance, à titre posthume.

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Simon Frid
Biographie
Naissance
Décès
(à 21 ans)
Lyon
Nationalité
Activité
Autres informations
Membre de
Armes
Conflit
Distinction

Biographie

Simon Frid est né le à Tuszyn, en Pologne[1],[2].

Il est le fils de Jenkel Frid et de Ruchila Kac. Ruchla Kac est née le à Piotrków Trybunalski, en Pologne[3].

Paris

Les parents de Simon Frid sont des juifs polonais qui arrivent en France en 1937.

Ils s'installent Passage Molière dans le 3e arrondissement de Paris.

Simon Frid est tailleur à domicile.

Seconde Guerre mondiale

En 1940, Simon Frid sert dans l'armée polonaise en France.

En 1941 ou 1942, Simon Frid est interné dans un camp de transit pour Juifs étrangers (camp de Pithiviers ou camp de Beaune-la-Rolande. Il s'évade.

Lyon

Simon Frid arrive à Lyon le . Il demeure chez sa sœur sœur Rywka (Rosine) au 12 rue Duguesclin (VIe arrondissement).

Il exerce son métier de tailleur.

Il change ensuite d'adresse, il habite alors au 34 rue Boileau (VIe arrondissement).

À la suite de la rafle du Vel d'Hiv, la mère de Simon Frid, Ruchia Kac est déportée du camp de Drancy vers Auschwitz par le convoi No. 12, en date du .

La Résistance

En , Simon Frid adhère à l'Union de la jeunesse juive à Lyon.

En , son beau-frère Nathan Chapochnik (dit Francis) (il a épousé Rosine Frid en 1939) met en contact Simon Frid avec un responsable FTP-MOI du bataillon Carmagnole. Il prend le pseudonyme de Simon. Il participe à des opérations militaires. Il entrepose à son domicile des explosifs et fabrique des engins explosifs.

Le , à 14 h 30, Simon Frid participe, avec trois autres résistants FTP-MOI, à l'attaque d'un centre de distribution de tickets d'alimentation, au 187 avenue Félix-Faure dans le IIIe arrondissement de Lyon.

Ils désarment un gardien de la paix, dérobent 381 jeux complets de titre de rationnement avant de s'enfuir. Simon Frid est rattrapé et jugé par la section spéciale de la cour d’appel de Lyon, puis guillotiné le à 7 heures du matin dans la cour de la prison Saint-Paul[1].

Honneurs

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

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