Simon Ghraichy
Simon Ghraichy est un pianiste franco-libano-mexicain né en 1985 et habitant à Paris.
Naissance | |
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Activité principale | Pianiste |
Collaborations | American Symphony Orchestra, Orchestre symphonique de l’Etat de Mexico, Orchestre symphonique du Brésil, Orchestre philharmonique du Liban, Orchestre symphonique du Caire, Orchestre symphonique d’Almaty, Orchestre symphonique juvénile de Guadalajara. |
Éditeurs | Deutsche Grammophon |
Formation | Conservatoire national supérieur de musique de Paris (Paris), Académie Sibelius (Helsinki) |
Maîtres |
Michel Béroff Daria Hovora Tuija Hakkila |
Site internet | www.simonghraichy.com |
Formation et prix
Après une enfance et une adolescence cosmopolite (Liban, Mexique, Canada), Simon Ghraichy découvre Paris et rejoint le conservatoire à rayonnement régional de Boulogne-Billancourt à 16 ans. Il rentre ensuite au Conservatoire national supérieur de musique de Paris en 2004 puis à l’Académie Sibelius de Helsinki en 2008, ce qui lui permet de suivre les conseils de maîtres tels que Michel Béroff, Daria Hovora ou Tuija Hakkila. Il participe également à des masterclasses avec des pianistes internationaux comme Cyprien Katsaris, Jean-Philippe Collard, Gergely Bogányi et Jerome Lowenthal.
En parallèle de ses études, Simon Ghraichy reçoit plusieurs prix internationaux, notamment au concours BNDES (Banque du Brésil) à Rio de Janeiro[1], au concours Manuel M. Ponce de Mexico[2] ou encore le prix de la Fondation Cziffra.
Carrière
Sa carrière prend un essor international en 2010 avec la parution de la critique de Robert Hughes[3], journaliste culturel au Wall Street Journal, qui remarque en particulier son interprétation des réminiscences de Don Juan de Liszt. Il a depuis joué dans de nombreux festivals, comme le festival international de l’UniSA en Afrique du Sud, le Festival EXIT en Serbie ou le festival Isang Yun en Corée du Sud.
Il est régulièrement invité pour jouer avec des orchestres : l’Orchestre symphonique de l'État de Mexico[4], l’Orchestre symphonique du Brésil, l'Orchestre symphonique du Caire, l’Orchestre philharmonique du Liban[5], l’Orchestre symphonique d’Almaty, l'Orchestre symphonique national de Cuba[6], l’Orchestre symphonique juvénile de Guadalajara[7], etc.
En France, on a pu l’écouter en récital avec le pianiste Cyprien Katsaris à la Collégiale Saint-Frambourg de Senlis[8], avec le violoncelliste Dominique de Williencourt, au musée d’Orsay[9], à la salle Cortot de Paris[10] et régulièrement dans des festivals d’été.
En , Simon Ghraichy a joué[11] devant les militaires français et américains, en présence du Chef d'état-major[Lequel ?], à Bamako, au siège de la MINUSMA, force de l'ONU au Mali.
En 2015, la carrière de Simon Ghraichy prend un nouveau tournant. Il joue au Festival International d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence[12], puis au Festival International de Baalbeck, au Liban, à l’occasion du 60e anniversaire. Il est aussi invité au Bard Music Festival[13] à New York avec l’American Symphony Orchestra et au festival des Lisztomanias en France.
Il fait ses débuts en récital au Carnegie Hall à New York en [14], avec un concert intitulé "Liszt and the Americas"[15], lors duquel il met en exergue les influences du compositeur hongrois sur la musique classique outre-Atlantique. Il reprendra ce concept au Kennedy Center de Washington en , au Teatro Isauro Martínez de Torreón au Mexique[16], au Gran Teatro Nacional del Perú à Lima en [17], à la Philharmonie de Berlin en [18] ainsi qu'au Théâtre des Champs-Élysées en [19].
2016 marque aussi le retour de Simon Ghraichy au Zenkel Hall de Carnegie Hall dans un programme interrogeant ses racines hispaniques[20], dans le cadre du National Hispanic Heritage Month.
Sa prestation en au festival "Un violon sur le sable" à Royan fut très remarquée.
Discographie
En 2013, Simon Ghraichy sort son premier album[21] consacré aux transcriptions et paraphrases d'airs d'opéras faites au XIXe siècle par le pianiste et compositeur Franz Liszt.
En 2015, le label néerlandais Challenge Records signe avec Ghraichy pour l'enregistrement de la Sonate pour piano en si mineur de Liszt ainsi que des Kreisleriana (Robert Schumann) qui a abouti à un CD fort apprécié de la critique[22],[23].
En 2016, Universal Music France et Simon Ghraichy s'engagent sur un partenariat de trois ans, notamment auprès des labels Deutsche Grammophon et Decca Records.
En , Simon Ghraichy sort son 4ème album[24], "33", consacré à diverses pièces et créations (dont une création de Chilly Gonzales, de Jacopo Baboni Schilingi, de Pawel Szymanski) ainsi que des pièces de Robert Schumann et Philip Glass...
Notes et références
- Concours BNDES
- Concours Manuel M. Ponce
- Critique de Robert Hughes
- Orchestre symphonique de l'Etat de Mexico
- Orchestre philharmonique du Liban
- Orchestre symphonique national de Cuba
- l’Orchestre symphonique juvénile de Guadalajara
- Concert avec Cyprien Katsaris
- Concert Musée d'Orsay
- Concert Salle Cortot
- « Concert ONU au Mali »
- Festival d'Aix-en-Provence
- Bard Music Festival
- NBC News
- Debut at Carnegie
- El Siglo de Torreon
- La Republica
- Carnegie Hall - Kennedy Center - Philharmonie de Berlin
- Télérama
- Retour au Carnegie Hall
- Always in motion
- Artamag'
- Classiquemaispashasbeen
- « Article de Classique news », sur www.classiquenews.com,
Liens externes
- Ressources relatives à la musique :
- SoundCloud
- (en) Bandcamp
- (en) Carnegie Hall
- (en) MusicBrainz
- (en) Songkick
- Site officiel de Simon Ghraichy www.simonghraichy.com
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