Simone Rapisarda Casanova
Simone Rapisarda Casanova est un réalisateur de cinéma italien vivant au Canada. En 2014, il a remporté le Léopard du meilleur réalisateur émergent au Festival international du film de Locarno.
Pour les articles homonymes, voir Casanova.
Nom de naissance | Simone Rapisarda Casanova |
---|---|
Naissance |
Catane, Italie |
Nationalité | Italienne |
Profession | Réalisateur |
Biographie
Rapisarda Casanova est né en Sicile, en Italie. Au cours de ses études en sciences informatiques à l’université de Pise, il s’intéresse à la photographie et au cinéma. Après qu’il s’est installé au Canada en 2000, il abandonne sa carrière dans l’industrie informatique pour se consacrer aux études cinématographiques, à Montréal puis à Toronto[1]. À la fois réalisateur et enseignant (aux universités York, de Toronto au Canada, Wilfrid-Laurier, de Waterloo au Canada, ainsi qu’à l’Institut Ciné à Jacmel, à Haïti)[2], il enseigne actuellement le cinéma à l’école d’art contemporain de l’Université Simon Fraser à Vancouver, au Canada[3].
Filmographie
Simone Rapisarda Casanova a réalisé deux longs-métrages:
- L'Arbre à fraises ((es) El arból de las fresas, (en) The Strawberry Tree), Canada/Cuba/Italie, 2011, 71 min, Couleur, Mono
- La creazione di significato ((en) The Creation of Meaning), Canada/Italie, 2014, 90 min, Couleur, Mono
- Hegel's Angel ((ht) Zanj Hegel la), Canada/Haiti/Italie/Etats-Unis, 2018, 70 min, Couleur, Stéréo
Combinant documentaire et fiction, les films expérimentaux de Simone Rapisarda Casanova sont fondés sur le processus-même de création, c’est-à-dire sur le rejet de tout scénario et de toute planification, contrant ainsi les aléas de la pré-production, de la production et de la post-production[2]. Simone Rapisarda Casanova signe ses œuvres par de longues prises de vues, une caméra fixe et des acteurs amateurs libres de laisser cours à l’improvisation. L’auteur se borne à une seule prise de vue pour chaque scène, et procède ultérieurement à une sélection et à un montage de ce qui révèle l’essence la plus intime des personnages et des lieux[4]. Le son diégétique et l'importance donnée au paysage sonore, les angles courts et l’utilisation de lentilles grand-angle participent tout autant à la création du style de Rapisarda Casanova[1].
Notes et références
- (en) « Discovering the Spiritus Loci: Simone Rapisarda Casanova on The Creation of Meaning », sur Filmmaker Magazine (consulté le ).
- (en) « Pacifico’s Heights: Simone Rapisarda Casanova on The Creation of Meaning », sur Cinemascope, (consulté le ).
- (en) « School for the Contemporary Arts Faculty », sur le site officiel de l'Université Simon Fraser (consulté le ).
- (en) « A tree that’s no longer there: An interview with filmmaker Simone Rapisarda Casanova », sur Austin Vida (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
- Avant-garde (art)
- Docufiction
- Ethnofiction
- Paysage sonore
- L'Arbre à fraises
- La creazione di significato
Liens externes
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