Soissons-sur-Nacey
Soissons-sur-Nacey est une commune française située dans le canton d'Auxonne du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Soissons-sur-Nacey | |||||
Mairie de Soissons-sur-Nacey. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Dijon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Auxonne Pontailler Val de Saône | ||||
Maire Mandat |
Gabriel Deloge 2020-2026 |
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Code postal | 21270 | ||||
Code commune | 21610 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
362 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 47 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 15′ 34″ nord, 5° 27′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 181 m Max. 208 m |
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Superficie | 7,72 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Auxonne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Communes limitrophes
Vielverge | ||||
Vielverge | N | Champagney (Jura) Pointre (Jura) | ||
O Soissons-sur-Nacey E | ||||
S | ||||
Flammerans |
Urbanisme
Typologie
Soissons-sur-Nacey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37 %), terres arables (33,6 %), prairies (19,5 %), zones urbanisées (5,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
C’était pendant des siècles un village essentiellement agricole. Son économie était basée sur son territoire : autour du village, des terres agricoles et à l’est, la vaste forêt communale qui nourrissait les porcs, fournissait le bois et le gibier.
L'église de Soissons-sur-Nacey, achevée fin XIXe, de style roman s'est vue offrir un nouveau toit pour son clocher en 2012. Ce clocher est de style franc-comtois, avec un dôme à l’impériale habillé d’écailles de zinc, dans le respect de la forme originale. La flèche, elle aussi revêtue de métal, est surmontée de l’ancienne croix restaurée, tandis que le coq, trop abîmé, a été rangé à la mairie, faisant désormais partie des antiquités communales. Un nouveau coq “Oiseau de lumière” et symbole de résurrection a été façonné par l’un des artisans compagnons de l’entreprise.
L’église de Soissons est vouée à la nativité de la Vierge dont la célébration a lieu le . Son clocher dressé vers le ciel sert de repère pour le voyageur indécis, mais aussi pour les habitants. Un ancien agriculteur se souvient du clocher comme d’un guide alors qu’il se trouvait dans la plaine avec son attelage de chevaux refusant d’avancer. Perdu dans un épais brouillard, il retrouva son chemin en se guidant au son des cloches.
La construction de l’église s’est achevée en 1844 et elle est le fruit d’un mouvement des habitants, voulant se séparer de la commune de Vielverge et devenir une paroisse autonome. L’église a été dressée sur l’emplacement d’une ancienne chapelle dont l’origine se perd dans la nuit des temps. D’une superficie de 130 m2 et de 5 mètres de haut, cette chapelle est confisquée à la Révolution française, puis vendue à un particulier en 1798 au titre de biens nationaux. En 1818, la commune veut la racheter mais le préfet s’y oppose. En 1839, Soissons est enfin établie “paroisse” et la demande des habitants devient légitime. À cette époque, la commune compte cinq cents habitants (362 en 2015). Au dire de certains, la charpente du clocher aurait été construite directement à partir du bois d’un chêne de la forêt communale.
Le Nacey alimentait autrefois le moulin dont on ne distingue aujourd'hui plus que ses ruines. Le moulin était situé dans une des seules fermes qui subsiste à ce jour.
Le centre du village comportait aussi un café laissé à l'abandon, puis détruit après un incendie.
La population étant majoritairement composée de retraités, la mairie ne consacre que peu son budget aux jeunes. La plupart des actifs vont travailler dans les villes et bourgs voisins. Les nombreux lotissements, récemment construits, ont attiré une population rajeunie qui justifie le maintien de la classe maternelle (partie du RPI Soissons-Flammerans).
Héraldique
Blason | Coupé, au premier d'azur au lion issant d'argent, à la bordure de gueules, au second d'or à la fasce ondée d'azur. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].
En 2019, la commune comptait 362 habitants[Note 3], en augmentation de 0,56 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
Les lieux notables du petit village de Soissons-sur-Nacey se situent essentiellement au centre de celui-ci. Ainsi, la place de la mairie regroupe l'église, le monument aux morts, l'école maternelle, la mairie et le seul arrêt de bus du village. La salle des fêtes située sur les hauteurs à l'est du village a été construite sur la base d'un ancien hangar agricole. En face de cette salle, se trouve la gîte du Nacey.
- Église paroissiale de la Nativité.
- Monument aux morts.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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