Sologny

Sologny est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Sologny

Sologny vue depuis Berzé-la-Ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Mâcon
Intercommunalité Mâconnais Beaujolais Agglomération
Maire
Mandat
Michelle Jugnet
2020-2026
Code postal 71960
Code commune 71525
Démographie
Gentilé Slonirons
Population
municipale
576 hab. (2019 )
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 21′ 36″ nord, 4° 40′ 57″ est
Altitude Min. 260 m
Max. 602 m
Superficie 10,65 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mâcon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Hurigny
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Sologny
Géolocalisation sur la carte : France
Sologny
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Sologny
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Sologny
Liens
Site web sologny.fr

    Géographie

    Commune située dans le Val Lamartinien, entre La Roche-Vineuse et Cluny.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Sologny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43,2 %), forêts (39,4 %), prairies (10,2 %), cultures permanentes (7,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Préhistoire

    La grotte des Furtins, à cheval sur Sologny et Berzé-la-Ville[8], a livré des matériaux de l'Aurignacien moyen et gallo-romains[9] ainsi qu'une curieuse « fosse aux ours » avec des crânes d'ours adultes placés délibérément de façon à entourer des crânes d'oursons, et de nombreux os d'ours[10].

    Moyen-Âge

    Mentionnée dans une charte du IXe[réf. nécessaire].

    Époque moderne

    Sologny (montagne du Bois Basselas) disposa durant toute la première moitié du XIXe siècle de l'une des onze stations (ou postes télégraphiques aériens) du télégraphe Chappe implantées en Saône-et-Loire (le long de la ligne Paris-Toulon), installation mise en service en 1807 et qui cessa de fonctionner en 1853, remplacée par la télégraphie électrique[11].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1989 en cours Michelle Jugnet UMP  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

    En 2019, la commune comptait 576 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    773807832838868875863824867
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    818814833805821855842813788
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    762732676543486435459452427
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    361386350352394458448447547
    2014 2019 - - - - - - -
    579576-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Ressources et productions

    • Exploitation forestière.
    • Vignes, pâturages.
    • Bovins, ovins.
    • Cave coopérative.

    Cultes

    Sologny appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Saint-Vincent en Val-Lamartinien, paroisse qui a son siège à La Roche-Vineuse et qui regroupe quinze villages du Mâconnais.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église romane Saint-Vincent, du XIe siècle (IMH), dont l'une des particularités est de disposer d'un clocher (avec beffroi surplombé d'un étage de guet) placé sur le côté[16] et de peintures murales restaurées[17]. La spécificité de cette église déséquilibrée du fait de l’implantation du clocher sur le côté sud, accolé à la chapelle, n’est pas sans rappeler une réminiscence carolingienne. Le clocher de plan rectangulaire est ajouré de baies géminées sur les quatre faces. Au XIXe siècle a été probablement rajouté le dernier niveau percé de jours. La porte occidentale est surmontée d’un arc en plein cintre et dominée par un oculus (la date de 1851 correspond très certainement à une réfection de l’église). Trois modillons (blocs de pierre placés sous la corniche du toit de la nef) sont ornés de têtes. À la porte sud une pierre tombale sert de seuil et sur le linteau est gravée une croix.
    • Le pittoresque village ancien.
    • Le château de Byonne.
    • Le château de Charnay ou des Bois, maison bourgeoise entourée de vigne.
    • Lavoirs et puits anciens.
    • Calvaires.
    • Collines boisées. Passage de la voie verte, grotte, chauve-souris.
    • Col du Bois-Clair : panorama sur la vallée de la Saône, le Jura et les Alpes du nord (mont Blanc).
    • Tunnel du Bois-Clair, situé sous le col homonyme, c'est un ancien tunnel ferroviaire utilisé par la voie verte.
    • Sources (parmi lesquelles la source Saint-Jacques, dont l'eau, au XIXe siècle, « était réputée très bonne », qualité qui la faisit rechercher par les passants comme par les travailleurs de la terre[18]).

    Héraldique

    Blason
    Tranché: au 1er d'azur au soleil d'or, au 2e d'or à l'église du lieu d'argent, ajourée de sable et essorée de gueules; à la bande d'argent chargée de trois grappes de raisin, d'or en chef et en pointe, de gueules en cœur, toutes trois feuillées d'une pièce de sinople.
    Détails
    Adopté par la municipalité.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. André Leroi-Gourhan, « La Grotte des Furtins (commune de Berzé-la-Ville (Saône-et-Loire) », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 44, nos 1-2, , p. 43-55 (lire en ligne, consulté le ), p. 43.
    9. Leroi-Gourhan 1947, p. 52.
    10. Leroi-Gourhan 1947, p. 48-49, 51.
    11. « Le télégraphe Chappe en Saône-et-Loire (1799-1853) », article de Pierre Laffont paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 84 (hiver 1990-1991), pages 17 à 24.
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    16. « Clochers à pyramide basse », article de Fernand Nicolas paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 145 de mars 2006, pages 7 à 11.
    17. Laurence Blondaux, Quelques peintures murales remarquables de Saône-et-Loire, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire », n° 199-200 de novembre 2019, p. 25-31.
    18. « De Cluny à Compostelle, un autre chemin ? », article de Raymond Oursel paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 146 de juin 2006, pages 5 à 9.
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