Sonnay

Sonnay est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ne doit pas être confondu avec Château de Sonnay.

Sonnay

Le village central en 1910.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Communauté de communes Entre Bièvre et Rhône
Maire
Mandat
Claude Lhermet
2020-2026
Code postal 38150
Code commune 38496
Démographie
Gentilé Sonnayard, Sonnayarde
Population
municipale
1 239 hab. (2019 )
Densité 87 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 21′ 20″ nord, 4° 54′ 27″ est
Altitude 235 m
Min. 225 m
Max. 407 m
Superficie 14,17 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Sonnay
(ville-centre)
Aire d'attraction Roussillon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Roussillon
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Sonnay
Géolocalisation sur la carte : France
Sonnay
Géolocalisation sur la carte : Isère
Sonnay
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Sonnay
Liens
Site web http://www.sonnay.fr www.sonnay.fr

    Ce village, de taille relativement importante se positionne dans le nord du département, non loin de la vallée du Rhône, entre Lyon et Valence, non loin de l'agglomération viennoiseLes habitants se nomment les Sonnayards (prononcez \sɔ.na.jaʁ\, \sɔ.na.jaʁd\ et non pas \sɔ.nɛ.jaʁ\, \sɔ.nɛ.jaʁd\).

    Géographie

    Situation et description

    Cette petite commune située dans la partie septentrionale du département de l'Isère s'étend sur une surface presque carrée de 1 417 hectares dont 450 sont boisés.

    Géologie

    Sur les hauteurs, le sol est très argileux tandis qu'en plaine il est plutôt sableux.

    Communes limitrophes

    Au nord ouest de la commune, il existe un quadripoint où se rencontrent les territoires de Sonnay, Ville-d'Anjou, Saint-Romain-de-Surieu et La Chapelle-de-Surieu.

    Climat

    La région de Sonnay présente un climat de type semi-continental à influences méditerranéennes[1] qui se caractérise par des précipitations en toutes saisons, de nombreux orages se déroulant en été.

    Hydrographie

    La Sonne traverse la commune. Ce ruisseau prenait sa source au pied du Mont-Félix. Vers la fin du XVe siècle, cette source torrentielle prend soudainement un passage souterrain, ne laissant en surface qu’un faible débit[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Sonnay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sonnay, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[6] et 3 244 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roussillon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,6 %), zones agricoles hétérogènes (22,5 %), forêts (18,6 %), cultures permanentes (8,5 %), zones urbanisées (8,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques sismiques

    La totalité du territoire de la commune de Sonnay est située en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[12].

    Terminologie des zones sismiques[13]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3Sismicité modéréeaccélération = 1,1 m/s2

    Toponymie

    L’étymologie du nom du village a plusieurs interprétations, mais dans son ensemble, le mot " SONNAY " indique une présence d’eaux. En l’occurrence «Sonne» pour le ruisseau ou torrent, suivi du suffixe " ay " synonyme de " hydro ", " aygues " d’origine grecque. C’est le ruisseau ou torrent la Sonne qui a donné son nom à notre paroisse et à partir de 1795 à la commune[2].

    Histoire

    À l’époque romaine, la " Sône " (sonitus aquaé) désigne le murmure de l’eau.

    De l’an IV à l’an XIII de la République, la commune de Sonnay fait partie du canton de Chanas. Ensuite et encore aujourd’hui, elle est intégrée au canton de Roussillon.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[réf. nécessaire]
    Période Identité Étiquette Qualité
    maire en 1968 2001 G. Corsat[14] DVD  
    mars 2001 mars 2014 Alain Gelas DVD  
    mars 2014 En cours M. Claude Lhermet SE Cadre[15]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

    En 2019, la commune comptait 1 239 habitants[Note 3], en diminution de 1,04 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    396666716762810853901937904
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    885867867856776790760771753
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    754751697696689675620645662
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    6226366898539591 2101 2821 2521 243
    2019 - - - - - - - -
    1 239--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    Médias

    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Lieu-dit Sainte-Catherine
    Ce quartier était très fréquenté à l’époque romaine du fait de sa source abondante. De cette source coulait l’eau qui alimentait les thermes romains. Nommée plus tard « Sainte-Font » à cause de ses vertus contre « la jaunisse et les fièvres intermittentes », l’appellation deviendra Sainte-Catherine lors de la construction de l’oratoire (vers 1845). Ce dernier indiquerait la croisée de deux rivières souterraines. De nos jours, seuls les écrits, l’oratoire et notre blason nous rappellent qu’il y a 17 siècles notre village était pourvu d’une station thermale.
    Maison Berthon
    construite au XVIIe siècle, sous le règne de Louis XIV, elle a conservé son aspect d’origine. Cette bâtisse pourvue à l'origine de deux porches était un relais de diligences.
    Le moulin à huile
    situé au cœur du village, il a été exploité jusqu'en 1931 par Alphonse Modion, puis pendant quelques années par son fils Armand. Décédé récemment[Quand ?], celui-ci a fait vœu de léguer son moulin à la commune. Durant la dernière guerre mondiale, le moulin a fonctionné de manière clandestine, et on en retirait notamment le "gruau" permettant de nourrir le bétail. La remise en état de ce site a fait l'objet d'un chantier de jeunes. Une quinzaine de jeunes de différentes nationalités se sont affairés à nettoyer le pressoir et la meule de plusieurs tonnes et à reconstruire la chaudière. Il est ouvert au public depuis 2002.
    Le télégraphe
    Belvédère au point culminant du village (402 m) où une station télégraphique, outil de communication révolutionnaire pour l’époque, était implantée de 1821 à 1852. De par son altitude, ce site a connu la présence d'un ancien "télégraphe" aujourd'hui disparu.
    Il a toutefois laissé son nom à ce quartier. De la table d'orientation, la vue est dégagée sur 270 degrés, du Mont Blanc au Mont Pilat, avec un panorama des Alpes, du Vercors, des collines de la Drôme et du Vivarais. L'aménagement de ce site a débuté lors d'un chantier international de jeunes en 2002, chantier qui a également permis de créer le sentier pédestre « Sur les traces du télégraphe ». La table d'orientation a été posée le 12 juillet 2005. Possibilité également de rejoindre le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Personnalités liées à la commune

    Aucune personnalité n'est née dans la commune de Sonnay pour le moment.

    Héraldique

    Il comporte trois éléments :

    - Un dauphin
    emblème de la province vendue en 1349 par le dernier dauphin de Viennois (Humbert II) au roi de France à la condition que le gouverneur de ses terres soit le fils aîné du roi. Le Dauphiné devint par la suite l’apanage de l’héritier du trône de France qui prit alors le titre de dauphin.

    Il semblerait que la région ait hérité son nom de défauts de prononciation et de transcription du mot « Delphini », surnom donné aux assiégeants de Delphes en Macédoine (590 av. J.-C.), dont les descendants se seraient installés dans notre région.

    - Un bâtiment
    représentant les thermes romains de SONNAY.
    - La Vierge noire
    du quartier le Plan telle qu’on la voit aujourd'hui dans un château de l’Ain. La légende raconte que cette statue de bois retrouvée un jour par un laboureur fut déposée dans une maison au quartier du Plan. Lorsque le propriétaire voulut l’emmener chez lui à Anjou, les bœufs attelés au chariot transportant la statue refusèrent de passer les limites de la propriété. Elle ne put être déplacée que lorsqu’une copie en plâtre fut déposée dans la maison[2].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Annick Auffray, Alain Brisson, Agnès Tamburini, Valérie Dziak, Véronique Maloisel, Sophie Martinoni-Lapierre, « Climat de la région Rhône-Alpes », sur rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
    2. « Sonnay - Site officiel de la commune », sur www.sonnay.fr (consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Sonnay », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    13. (en) « Législatives 1968 (Isère, 6e circonscription)  : professions de foi du 1er tour : Free Download, Borrow, and Streaming : Internet Archive », sur Internet Archive (consulté le ).
    14. « Résultats municipales 2020 à Sonnay », sur lemonde.fr (consulté le ).
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail des communes de France
    • Portail de l’Isère
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.