Soulaucourt-sur-Mouzon

Soulaucourt-sur-Mouzon est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Soulaucourt-sur-Mouzon
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Chaumont
Intercommunalité Communauté de communes Meuse Rognon
Maire
Mandat
Laurence Dutant
2020-2026
Code postal 52150
Code commune 52482
Démographie
Population
municipale
97 hab. (2019 )
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 11′ 56″ nord, 5° 40′ 48″ est
Superficie 9,2 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Poissons
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Soulaucourt-sur-Mouzon
Géolocalisation sur la carte : France
Soulaucourt-sur-Mouzon
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Soulaucourt-sur-Mouzon
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Soulaucourt-sur-Mouzon

    Géographie

    Localisation

    Urbanisme

    Typologie

    Soulaucourt-sur-Mouzon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (53,7 %), forêts (37,4 %), terres arables (3,8 %), zones urbanisées (2,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Sur le site de la commune s'élevait autrefois la citadelle et la ville de la Mothe-en-Bassigny, appartenant au comté de Bar et ensuite au duché de Lorraine. Elle a été fondée à l'emplacement d'un château fort qui existait déjà, en juillet 1258 par une charte accordée par le comte de Bar Thiébaut II, qui accorda les droits de bourgeoisie et divers privilèges à tous ceux qui y habiteraient. C'est sous Thibaut II (1240-1291) que le comté de Bar atteint son apogée. Le bastion Saint-Nicolas est à l'altitude de 504 m, dominant de 190 m la rivière du Mouzon.

    La forteresse et la ville furent détruites en 1645. En effet, après le siège de Nancy livré à l'armée française sous le commandement du Duc de La Force par la duc de Lorraine Charles IV par le traité de Charmes le , La Mothe avait succombé le après un siège de plusieurs mois et le Maréchal-Duc de La Force y était entré. Le Duc de Lorraine Charles IV, récupère La Mothe par le traité de Saint-Germain du . La paix de Saint-Germain ne dure pas même quatre mois car Charles IV, dont les traits de son caractère sont le manque de loyauté et la mauvaise foi, se précipite à Sedan dans le camp des Espagnols.

    La France l'en punit en enlevant les dernières places qui pouvaient servir à maintenir l'indépendance de la Lorraine. En 1642 une petite armée française vient bloquer la Mothe, mais le duc venu à son secours la bat à Liffol-le-Grand. En 1644, un protégé de Mazarin, Pierre Magalotti, revient assiéger La Mothe. La place forte se défendit sept mois ( au ). Magalotti fut tué, mais le marquis de Valleroy, qui le remplaça, obligea la place à capituler. La garnison, que commandait Cliquot, eut la vie sauve, mais contrairement aux assurances données, les bourgeois furent obligés de s'expatrier et la place forte, comme la ville (dont l'église collégiale) à l'intérieur, furent rasées. Les troupes lorraines n'avaient fait aucune tentative pour débloquer la place forte, dont la chute soulagea plutôt les villages voisins qui avaient souffert des brigandages de la garnison.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours François Chapitel    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[9].

    En 2019, la commune comptait 97 habitants[Note 2], en diminution de 3 % par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,96 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    413475481500513512515499486
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    390412407403414390376377356
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    348322299227221224217213195
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    15015816213812292100102100
    2018 2019 - - - - - - -
    9797-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Léger.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    12. Le Monde des Plantes, mai-juin 1947, p.24
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