Soulles
Soulles est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 483 habitants[Note 1], commune déléguée au sein de Bourgvallées depuis le 1er janvier 2019.
Cet article concerne la commune de Soulles. Pour la rivière Soulles, voir Soulles (rivière).
Soulles | |
L'église Saint-Martin. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Saint-Lô |
Intercommunalité | Saint-Lô Agglo |
Statut | commune déléguée |
Maire délégué | Alain Lebouvier |
Code postal | 50750 |
Code commune | 50581 |
Démographie | |
Gentilé | Soullais |
Population | 483 hab. (2018) |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 00′ 51″ nord, 1° 11′ 20″ ouest |
Altitude | Min. 81 m Max. 180 m |
Superficie | 14,86 km2 |
Élections | |
Départementales | Saint-Lô-2 |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Bourgvallées |
Localisation | |
Géographie
La commune est dans le centre Manche, au sud-ouest du pays saint-lois. Son bourg est à 8,5 km à l'est de Cerisy-la-Salle, à 8,5 km au sud de Canisy, à 13 km au nord de Percy, à 13 km au nord-ouest de Tessy-sur-Vire et à 16 km au sud-ouest de Saint-Lô[1].
Soulles est traversée par le ruisseau Serre et par la Soulles, rivière dont elle porte le nom. Le tiers nord de son territoire est occupé par le bois de Soulles.
Le point culminant (180/181 m) se situe au nord, près du lieu-dit le Bois. Le point le plus bas (81 m) correspond à la sortie de la Soulles du territoire, à l'ouest. La commune est bocagère.
La commune se compose d'un bourg principal (Soulles avec église, château, cour) avec plusieurs écarts : la Soiverie, l'Hôtel Brohier, le Village Porée, Beauvais, la Maison Neuve, le Bois, la Briandière, la Hectière, l'Euderie, la Poterie, la Hullière, Baudreville, la Juberdière, la Brairie, la Saulnerie, le Village Houssin, la Maison Neuve, la Perelle, les Aulnays, le Bourg, la Lande, le Roquier, le Cosnet, la Ville Neuve, la Frémondière, la Porterie, le Mesnil Robert, la Tannerie, l'Infanterie, la Couterie, Bellais, la Vauterie, la Bissonnière, le Pican, le Binet, la Maisemare, la Fossarderie, l'Hôtel au Maître, la Ferandière, le Village Basnier, le Domaine, les Flories, la Colasière, les Foresteries, les Quatre Acres, la Postellière, le Domaine, le Besnard, la Chouquerie, la Douerie, la Colasière, le Pont Peint.
Toponymie
Le toponyme est formé sur celui de l'hydronyme Soulles qui a une origine antérieure[4]; sous la forme latinisée Sola entre 989 et 996[5], villa que vocatur Sola entre 1056 et 1066[6], Sola en 1215[7]. L'hydronyme reposerait sur un thème pré-latin sol évoquant l'eau[4], « cours d'eau, marécage »[8].
Le gentilé est Soullais.
Microtoponymie
Le hameau Pican, d'origine anglo-saxonne Pikham (habitations sur une colline pointue)[9].
Le hameau Beauvais, toponyme fréquent attesté dès le Xe – XIIe siècle (de Belvarium « bel aspect »)[10].
Le hameau Baudreville, d'origine germanique : Balther-villa « le domaine de Balther »[10].
Le hameau Mesnil Robert, toponyme d'origine IXe – XIIe siècle, désignait « la ferme de Robert ».
Le tiers des lieux-dits de Soulles sont en Y-ère/-erie, ce sont des habitats relativement tardifs résultant de la forte croissance démographique normande du XIe – XIIIe siècle. Ils désignaient la ferme de la famille Y, fondée sur les nouvelles terres obtenues par les grands défrichements. Les essarts prennent le nom des défricheurs, suivi de la désinence -erie ou -ière[11]. Le reste en (Hôtel / Hameau / Le / Clos / Pont / Maison)-Y sont des constructions encore plus récentes, ils désignaient un bien de la famille Y.
Histoire
Sous l'Ancien Régime, la paroisse dépendait de la généralité de Caen, de l'élection de Coutances (1612, 1636 et 1677) puis de celle de Saint-Lô (en 1713), et de la sergenterie de Moyon.
Le , Soulles fusionne avec Le Mesnil-Herman et Bourgvallées par arrêté du [12]. Soulles devient alors une commune déléguée de la commune nouvelle de Bourgvallées.
Politique et administration
Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[16].
Démographie
En 2018, la commune comptait 483 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2006, 2011, 2016, etc. pour Soulles[17]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2]. Soulles a compté jusqu'à 1 144 habitants en 1841.
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin (XVIIe siècle). Une statue (saint Antoine ou saint Ortaire) du XVe siècle est classée à titre d'objet aux monuments historiques[20].
- Ferme-manoir de la Cour de Soulles (XVe siècle).
- Château (style néo-Louis XIII, 1869), parc.
Personnalités liées à la commune
- Bernard Quénault de La Groudière (1878-1961), agriculteur et homme politique, conseiller général, député, maire de Soulles.
Notes et références
Notes
- Population municipale 2018, légale en 2021.
- Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-95480-455-4 (édité erroné), BNF 36174448), p. 249.
- Marie Fauroux, Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961, p. 77, § 6.
- Ibid., p. 405, § 214.
- Julie Fontanel, Le cartulaire du chapitre cathédral de Coutances, Archives départementales de la Manche, Saint-Lô, 2003, p. 435, § 195.
- Albert Dauzat, Gaston Deslandes et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de rivières et de montagnes en France, Klincksieck, Paris, 1978, p. 81a.
- Contribution à l'étude des établissements saxons en Normandie Louis Guinet - 1967.
- Toponymie générale de la France.Volume 2 par Ernest Nègre.
- Histoire de la Normandie.
- « Recueil des actes administratifs de la Manche Numéro Spécial N°90 », sur manche.gouv.fr, (consulté le ).
- « Le nouveau maire se nomme Benoît Lengronne », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- « Alain Lebouvier est le nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0)
- « Soulles (50750) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Date du prochain recensement à Soulles, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- « Statue : Saint Antoine ermite (ou saint Ortaire ?) », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
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