Spreewald (navire)

Le Spreewald était un cargo mixte allemand construit en 1922 par les chantiers Deutsche Werft à Hambourg pour la Hamburg America Line. Le navire a été rebaptisé Anubis en 1935, mais redevient le Spreewald en 1939.

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Spreewald
Autres noms Anubis, 1935
Spreewald, 1939
Type Navire de charge
Histoire
Chantier naval Deutsche Werft, Hambourg
Mise en service 1922
Statut Coulé le 31 janvier 1942
Caractéristiques techniques
Tonnage 5 083 tonneaux (GRT)
Carrière
Propriétaire Hamburg-Amerikanische-Packetfahrt-Actien-Gesellschaft
Armateur Hamburg America Line
Pavillon -

Le , lors de son retour en Allemagne, il est coulé par erreur par l'U-333[1].

Historique

Au début de la Seconde Guerre mondiale, le navire est retenu à Port Arthur en Chine[2]. En 1941, il est remis en service et lève l'ancre le à destination de l'Allemagne[2], chargé de 3 365 tonnes de caoutchouc, 230 tonnes d'étain, 20 tonnes de tungstène et de quinine[1]. Au cours de ce voyage, le Spreewald a rendez-vous avec le pétrolier ravitailleur allemand Kulmerland et embarque 86 prisonniers britanniques[1], survivants de navires coulés par le croiseur auxiliaire Kormoran[2].

Le , le Spreewald est en approche de Bordeaux en France lorsqu'il est torpillé par l'Unterseeboot U-333, dont le commandant, le Kapitänleutnant Peter-Erich Cremer, le prend pour un navire norvégien. Le cargo est en effet camouflé en navire norvégien. L’U-333 tire deux torpilles qui frappent le Spreewald au milieu de la coque, entraînant un violent incendie, et l'amenant à couler lentement[2] à la position géographique de 45° 12′ N, 24° 50′ O[1].

Une recherche de survivants est rapidement lancée dans laquelle l’U-333, l'U-575 et l'U-123 sont rejoints par l'U-701, l'U-582, l'U-332 et l'U-105, ainsi que cinq avions de patrouille maritime longue distance Focke-Wulf Fw 200 Condor[1]. L'U-105 parvient à secourir 25 membres d'équipage et 55 prisonniers dans des canots de sauvetage et des radeaux. Sur les 152 personnes à bord du Spreewald, 72 ont été tuées[1].

De retour de sa patrouille, Cremer est ensuite traduit en cour martiale, mais déclaré non coupable[1].

Références

  1. Guðmundur Helgason, « Spreewald », uboat.net (consulté le )
  2. George Duncan, « More Maritime Disasters of WWII - 1942 - Spreewald », members.iinet.net.au (consulté le )

Sources

Bibliographie

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