Stanley Clarke

Stanley Clarke, né le à Philadelphie, est un musicien américain. Il joue essentiellement de la contrebasse et de la basse électrique.

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Stanley Clarke
Stanley Clarke et Victor Wooten en 2009.
Informations générales
Naissance
Philadelphie, Pennsylvanie, États-Unis
Genre musical Jazz, jazz fusion, jazz-funk
Années actives Depuis 1969
Site officiel stanleyclarke.com

Biographie

Jeunesse

Après avoir étudié à la Philadelphia Musical Academy durant quatre ans, Stanley Clarke se produit avec des groupes rock de la région de Philadelphie[1].

Carrière de musicien

Stanley Clarke en 1979

À l'âge de 18 ans, il intègre en tant que contrebassiste la formation du pianiste Horace Silver et commence à se forger une réputation dans le milieu jazz. Au début des années 1970, il accompagne le saxophoniste Joe Henderson durant un an. Clarke joue également pour Pharoah Sanders et Stan Getz. Grâce à ce dernier, le contrebassiste fait la connaissance du claviériste Chick Corea avec lequel il fonde le groupe de jazz fusion Return to Forever en 1972. Clarke participe à l'enregistrement de plusieurs albums du groupe et entame également une carrière solo en tant que bassiste de jazz-rock. Il tourne avec sa propre formation dès 1976[1],[2].

Clarke se produit avec des musiciens rock comme Jeff Beck, ou encore les guitaristes Ron Wood et Keith Richards des Rolling Stones, qu'il côtoie au sein des The New Barbarians (en)[3]. Durant les années 1980, il enregistre avec le claviériste George Duke et avec le groupe Animal Logic (en), également composé du batteur Stewart Copeland et de la chanteuse Deborah Holland[4]. En 1980 et 1981, il enregistre deux albums avec le supergroupe Fuse One (en), composé par John McLaughlin, Eric Gale, Lenny White, Tom Browne, Stanley Turrentine, Wynton Marsalis et George Benson[5]. En 1995, il joue sur l'album The Rite of Strings avec le guitariste Al Di Meola et le violoniste Jean-Luc Ponty[6].

Clarke compose également pour le cinéma et la télévision. Durant les années 1990 il signe la musique de plusieurs films, dont Boyz N the Hood et Poetic Justice de John Singleton, Passager 57 de Kevin Hooks, ou encore Little Big League d'Andrew Scheinman[7].

Depuis 2008, il fait partie du groupe de bassistes SMV avec Marcus Miller et Victor Wooten[8].

Labels discographiques

En 1992, Stanley Clarke lance l'éphémère label discographique Slamm Dunk, une filiale d'Epic Records. Durant les années 2000, il fonde le label indépendant Roxboro Entertainment Group[9].

Vie privée

En 2018, il révèle au magazine Celebrity être membre de l'église de scientologie[10] .

Style musical et influences

Stanley Clarke commence à s'intéresser à la musique par l'intermédiaire d'œuvres classiques, et de compositeurs tels que Bach et Richard Wagner. Il apprend plusieurs instruments durant son enfance, notamment l'accordéon et le violon, puis se consacre à la contrebasse. Il découvre le rock et le jazz et adopte la basse électrique sous l'influence de musiciens comme Billy Cox[2],[11].

Il est considéré comme une figure importante du courant jazz-rock[12].

Récompenses

En 1991, Stanley Clarke reçoit un BMI Film and TV Award pour le morceau Black on Black crime dans le film Boyz N the Hood[13].

À ce jour, nommé douze fois aux Grammy Awards, il en a obtenu trois [14] :


Stanley a été nommé 3 fois aux Emmy Awards sans gagner[15],[16]:

  • 1991 : Thème musical principal de la série TV "Hull High"
  • 1989 : Thème musical principal de la série TV "Les Chevaliers de la nuit"
  • 1988 : Direction musicale et composition pour la série TV "Pee-Wee's Playhouse"


Discographie

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) David Dicaire, Jazz Musicians, 1945 to the Present, McFarland, , 282 p. (ISBN 978-0-7864-2097-1, lire en ligne), p. 223-227. 
  • (en) Julie Coryell et Laura Friedman, Jazz-Rock Fusion : The People, The Music, Hal Leonard Corporation, coll. « Biographies and Commentary », , 368 p. (ISBN 978-0-7935-9941-7, lire en ligne), p. 21-23. 

Références

  1. Julie Coryell et Laura Friedman, p. 21
  2. David Dicaire, p. 224
  3. (en) Lewis Porter, Paul MacArthur, « Clarke, Stanley (M.) » , Baker's Biographical Dictionary of Musicians,
  4. (en) Jonathan Takiff, « Animal Logic: 2 + 1 = A Group Of 3 Unlikely Musicians », The Philadelphia Inquirer,
  5. « Fuse One / Silk Fuse One », sur cherryred.co.uk (consulté le )
  6. David Dicaire, p. 224-225
  7. (en) David Montero, « Bassist Stanley Clarke Is In High Gear », Chicago Tribune,
  8. (en) Shaun Brady, « Philly's Stanley Clarke branches out », The Philadelphia Inquirer,
  9. (en) Nate Jackson, « Grammy winner Stanley Clarke taps eclectic musicians for his Roxboro push », Los Angeles Times,
  10. https://tonyortega.org/2018/08/16/stanley-clarke-turns-out-to-be-as-deep-into-scientology-as-we-feared-all-these-years-later/
  11. Julie Coryell et Laura Friedman, p. 22
  12. Joe Farmer, « Stanley Clarke », RFI,
  13. Clifford Slapper, Bowie's Piano Man: The Life of Mike Garson, Rowman & Littlefield, , 304 p. (ISBN 1617137383, lire en ligne)
  14. (en) « Stanley Clarke », sur GRAMMY.com, (consulté le )
  15. (en) « Stanley Clarke », sur Television Academy (consulté le )
  16. Pee-wee's Playhouse (lire en ligne)

Liens externes

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